Périple Carqueiranne-Randan 2015

[jérémie]

Bonsoir Gilou,

j'suis admiratif devant tant d'effort...

Slts Jérémie

[FLO45]

Bravo bravo, sans reste sans voix..................................................

[Stéphane]

Merci DOMI42 pour ces superbes photos de notre champion préféré et de son entraîneur-suporter-ravitailleur-chauffeur et que sais-je encore. L'étape fut dure hier, cela ne fait aucun doute, mais la météo était propice ce matin. Nous en saurons plus peut-être plus tard...
Je vois qu'il est question d'un pot tchèque à base de Březňák, il me faudra essayer, cela semble efficace Je n'avais pas été mis dans la confidence lorsque nous étions tous ensemble à Veseli

[gilou]

Coucou, me revoilou, je tiens à revenir sur la journée d'hier, d'une part car l'heure tardive du petit post d'hier soir ne m'a pas permis de plus la développer, d'autre part car j'aimerai que vous viviez la journée de m..... d'un grand biciste sur 140 km!
Compte rendu de l'étape Bourg st Andéol-Condrieu
Tout a commencé dès la sortie de l'hotel pour Mam'gisèle qui doit étendre sa lessive...

et éventuellement faire un séchage urgent à la fenêtre...

ou sur le capot moteur!

A 8h25, après un petit noir au bistrot de la place de la Mairie en compagnie de nos cyclos accompagnateurs ( Union Cycliste de l'Ardèche Méridionale), le départ est pris.

Température fraiche comprise entre 8 et 10°. Nous prenons la route et tout de suite, le vent de face me fait comprendre que la journée sera difficile. La viarhona est emprunté sur une quinzaine de kilomètres, et le long du Rhône, c'est encore pire. Mais les cyclos sont là, et vaillamment me protègent en faisant barrage de leur corps! Nous réintégrons la rive droite par une superbe passerelle,

sur laquelle, vent aidant, il est difficile de résister au mal de mer...

Je suis livré à mon triste sort par mes partenaires d'un jour aux environs de la commune de Rochemaure, et sans tarder, reprends ma route.

Deux kilomètres plus loin, cela se corse, le fléchage Viarhona disparait, je commence à errer sur des chemins me ramenant en arrière. Une seule solution, reprendre le tracé routier, la N86.
Et là, c'est parti jusqu'à 16h15. Tout y passe, violentes rafales jusqu'à 80 km/h comme annoncé par la météo locale, nuages de poussière et de pollen de peuplier, bouts de bois tombés des arbres en bordure de route, position continue en avant, le buste collé contre le guidon en recherche d'un peu d'aérodynamisme, aucun moment de relâchement n'est possible.

Seul asile, la cabine du rémora pour prendre quelque ravitaillement et faire quelques étirements.
Un petit moment qui également me détend un peu, le croisement d'un bus de touristes suisses allemaniques, avec à la place du guide touristique, l'ami Mérops, qui nous gratifie de grands mouvements réconfortants de bras. Visiblement, il m'a reconnu...
La route se poursuit ainsi sur de longs bouts de droit, la moyenne est très faible, seul but dans ma tête, gérer, récupérer lors des arrêts avec Stellis, Et m'alimenter copieusement pour compenser l'énorme perte de jus. Il en est ainsi jusqu'à 16h15, heure à laquelle le club de Reventin Vaugris contacté lors des préparatifs, répond présent à l'appel. Son concours est précieux, tant moral que physique. Il me permet de me changer un peu les idées la route a été longue depuis le matin, et me permet de rouler dans les roues. Même si la protection est dérisoire, elle est bienvenue.
Enfin au bout d'un méandre du Rhône, ils me signalent la vue de la commune de Condrieu, il ne nous reste plus qu'à rallier la fin de cette dure étape, prendre une collation bienvenue en présence de notre paparazzi officiel, j'ai nommé Domi42. Zim également présent, avait concocté une petite expo vélos anciens, afin d'animer l'après-midi. Madame la Maire est également présente, les petits plats sont mis dans les grands, les bons mots adoucissent un peu cette journée, tout comme les mains réparatrices d'un kiné qui détend en 35-40 minutes mes jambes durcies par l'effort.

Il me reste à satisfaire à l'entretien du soir avec France Bleu, par téléphone, et en direct.

Au programme de la soirée, un bon repas chez l'ami Zim qui nous héberge et où nous retrouvons Prosperjunior qui progresse sur son périple Chambéry-Randan. Et demain sera un autre jour

[roulez rouillé]

Des Photos du repas !
des photos du repas !!

À la votre ! Richard !

[Stéphane]

Merci et encore bravo GILOU. Bravo aussi à PROSPERJUNIOR, c'est super de vous voir ensemble, vous avez réussi à faire la liaison !

[baleron04]

Entre deux cartons je dis bravo à l'épopée

[Tonton Velo]

Encore un grand bravo pour ces étapes et un grand merci pour nous les faire partager.
En tout cas à Condrieu on est sûrs que vous êtes entre de bonnes mains.

[gilou]

Mercredi 29 avril 2015:
Reprise des hostilités aujourd'hui dès le chant du coq. Le ciel est clair, pas d'air, mais sur la montagne chez Zim, les températures sont très fraiches. Petite mise en route au café, chargement des bagages, et mise en place pour le départ sur la place de l'Arbuel à Condrieu. Visite de Madame la Maire qui nous prodigue ses derniers encouragements. Une dernière prière du grand-biciste avant le départ.

La progression pour ce début de journée s'annonce prometteur. Le jambes tournent bien, rien ne fait mal, la récupération semble avoir été optimale. Peut-être l'air vivifiant ou les pâtes de Christine?
Domi42 et son pilote correspondant de presse locale nous devancent. Petite séance photos en roulant, il nous devancent et nous guident pendant quelques kilomètres.

Votre serviteur est chaud, le coupe vent et les jambières peuvent réintégrer le sac de sport. La ville de Givors est rapidement atteinte

et traversée par le quartier de la gare. Direction Rive de Giers. La vallée retentit du bruit de l'autoroute et de la ligne de chemin de fer. Je ne suis pas mécontent de rouler sur un axe secondaire. Même s'il y circule de drôles d'engins!

Le temps est beau, la température continue tout doucement à monter, les cyclistes en profitent pour sortir, j'en découvre partout aujourd'hui!

La circulation automobile se densifie, j'entends même" Allez les cracks!!!" Ce sera donc la phrase du jour! J'arrive vers 11h à Rive de Giers, où il me faut procéder à un changement de machine. La côte de traversée du haut de la commune est sévère, le 48 pouces est bienvenu!

La position y est beaucoup plus ramassée, le buste plus en avant, mais la machine est vive, et le changement de braquet sensible.

La côte est avalée sans difficulté, je reste en selle jusqu'à St Chamond, la Talaudière, difficulté de la journée est proche. Les deux premiers tiers sont avalés à une vitesse de 15-16 km/h fréquence de pédalage 78 tours par minute, les coursiers apprécieront. Le dernier tiers est plus pentu, l'allure ralentit, ne pas se mettre dans le rouge et garder du jus pour la fin de la journée!

Fin de la Talaudière, arrêt ravito, là aussi, bien anticiper...Le rendez-vous est pris avec notre club accompagnateur du jour, la Squadra de Feurs. Petit arrêt café, ainsi qu'un nouveau changement de Grand-bi, il faut passer La Fouillouse. A la fin de la bosse, et à 13h55, nous retrouvons notre escorte. Elle nous guide, et le petit peloton grossit au fur et à mesure des kilomètres. Nous roulons bien, un gros 20 km/ h sur le plat est maintenu sur le reste du parcours avant d'arriver à la fin de cette étape à Feurs. Petite séance photos, et accueillante collation au siège du club

Il ne nous reste plus qu'à rejoindre notre hôtel, le rendez-vous est pris avec France Bleu ainsi qu'avec le journaliste local. L'info paraitra demain dans le Progrès. Dernières formalités, nous restaurer et faire un somme réparateur.
Globalement, bonne journée, beaucoup de plaisir pris au guidon de mon Mesicek, seule alerte, en voulant éviter deux plaques d'égout en peloton, un sacré saut sur une bordure basse de trottoir longeant le bitume. Aucune casse, mais c'était moins juste!
Demain, encore une journée difficile, 87 kilomètres seulement, mais ce sera l'étape qui comportera le plus de déclivité... A suivre sans modération.

[MaSorciereBienAimee]

Eh bien encore 1 étape de plus dans ta musette ...
C'était un bon plan de passer par Condrieu !!...
Les copains et copines des lieux t'ont chouchouté / les mains expertes du kiné / un super repas concocté par Christine ....
La soirée troisième mi- temps chez Zim et Christine ...
Et le matin ... Super Gilou est prêt à remonter sur son Grand Bi .... Que La Force soit avec toi !!!...

[weloveride]

Pertuis
S'est chez moi ça
Bon courage pour la suite

Arnaud

[Stéphane]

Encore Bravo et merci GILOU !!!
Aujourd'hui, dernière étape longue, sans doute avec de belles dénivellations, avant la jonction à Vichy. Nous t'accompagnons et t'encourageons... en pensée.

[Bir Hakeim]

J'en reste encore baba

[Jean-Baptiste]

Salut les fous (Car oui, pour suivre un insecte perché pendant des kilomètres en première, il faut aussi être fou).

Je suis complètement admiratif de cette performance. Je suis avec avidité tous les soirs après avoir couché les enfants. J'ai même partagé sur le forum de mon Club de Dyane... Ils saluent l'exploit.

Encore bravo, Gilles et un grand chapeau aussi à Stellis (Jean, si je ne me trompe pas... ) car mine de rien, cela doit être assez rude de faire des bornes en restant vigilant tout le temps à faible vitesse.

Vraiment, des grands malades... mais j'admire !

JB

[rafbor]

Encore Bravo et merci GILOU !!!
Aujourd'hui, dernière étape longue, sans doute avec de belles dénivellations, avant la jonction à Vichy. Nous t'accompagnons et t'encourageons... en pensée.

+1

[roulez rouillé]

...tout le temps à faible vitesse...

Pas tant que ça, pour avoir vu rouler Gilou, il bourre l'animal !
Roulez Rouillé !!!

[Djul]

...tout le temps à faible vitesse...

Pas tant que ça, pour avoir vu rouler Gilou, il bourre l'animal !
Roulez Rouillé !!!

Ont parlait du suiveur en voiture, clair que gilou mouline a fond

[Le Monocle]

Gilou t''est un cador ! Respect . Faut un moral et des jambes d'acier pour tenter une aventure pareille ! FORZA !

[Jean-Baptiste]

Salut !

Bien entendu que je parlais de la voiture suiveuse... Gilou ne doit pas être du genre escargot, mais faut reconnaître quand même que faire 600 bornes en voiture à une moyenne relativement lente pour une automobile, ce doit être un peu long.

D'où une admiration pour Gilou et des encouragement pour Stellis

JB.

[gilou]

Et bien voilà, elle est faite. Je veux bien entendu parler de la cinquième étape. En ce qui concerne les détails totalement logistiques et matériels, un hôtel au top, celui de l'Astrée en face de la gare de Feurs. Les propriétaires extraordinairement gentils, toujours à l'écoute de tous les désirs de leurs pensionnaires, et une vieille maison superbement bien tenue!
La température en quittant notre havre de repos est de 7°. Petit cérémonial d'avant départ, bidons à remplir, habillement, étirements, dernières concertations sur le parcours. Il ne nous reste plus qu'à prendre la route. Dès les premiers tours de roue, un constat: le goudron des routes de la Loire est vraiment très rugueux, il ne rend pas, l'allure et la mise en température est laborieuse. Le passage dans les sous-bois n'arrange rien à la température.

En conséquence, il ne nous reste plus qu'à courber l'échine et à nous adapter, donc faire un peu de tourisme.

25 kilomètres environ sont effectués ainsi.
Il me faut ensuite procéder au premier changement de machine de la journée. Passage sous un pont d'autoroute, virage à droite, voici venir la première difficulté de la journée. La route s'élève sur une petite dizaine de kilomètres à un pourcentage que j'estime à 5%. La vitesse est bonne, les jambes tournent bien et régulièrement. Sur le bord de la route, je découvre mon premier vrai spectateur du périple. Il m'a visiblement dépassé en voiture, s'est arrêté plus loin, m'a attendu et m'encourage d'un "bravo"! En fin de côte, le pourcentage augmente, et il faut réduire l'allure. Ou est-ce les jambes qui fléchissent?

Ensuite les montagnes russes font succéder les côtes au raidards. Heureusement, la route est large et les accotements présents me permettent de rouler hors chaussée. Une petite idée de ce que mon rémora pouvait visionner de la cabine du fourgon:

Celle-ci était courte mais sévère, et encore, la prise de vue écrase.
Quelques bons copains rencontrés en cours de route, un chien errant qui se demande s'il va réussir à m'attraper un mollet, et surprise, les vaches ne regardent pas passer que les trains, elles aiment aussi voir passer les grand-bi!

Le roulage continue, jusqu'à 11h30. Il faut prendre quelques forces, la potion magique et un café sont les bienvenus. Mise au chaud, étirements, il est déjà l'heure de repartir. Le rendez-vous fixé par les cyclos du club de Lapalisse est honoré.

Nous roulons à présent à trois. Le plat de résistance de la journée arrive en quittant la départementale à Changy. Ca monte dur et de plus en plus. Le Crozet, ou pour la première fois de ma vie, avec le 48 pouces, je monte entre 10 et 11%! Très difficile, mais pas insurmontable. il faut juste gérer, dépenser . mais pas trop et ne pas rentrer dans le rouge. Un peu comme monter en vélo sur plusieurs kilomètres, assis en selle, sans se relever en danseuse, sur le gros plateau et le 12 dents, avec un vélo de presque 20 kilos...Essayez, vous verrez!

Du renfort nous rejoint à St Martin d'Estreaux, nous roulons à présent à 10.

Petit arrêt hydratation et pause d'une heure.

L'occasion de découvrir un superbe trompe-l'oeil et une plaque Michelin:

Quelques photos plus tard, une habitante semble vraiment conquise par le grand-bi. Mes accompagnateurs la connaissent, et l'encouragent. Je lui demande:"si cela vous fait plaisir, voulez vous monter en selle?"Tout d'abord hésitante, elle finit par accepter. Avec quelque aide, la voici juchée en selle. elle rayonne de bonheur! Cette dame a... 78 ans!

Nous reprenons la route, la N7, toute en faux-plat descendant, et l'arrivée sur Lapalisse est réglée comme du papier à musique.

Petite réception et un super accueil de la municipalité. Le Tonton Vélocipédalophile est présent, encore quelques remerciements, nous avons à faire, il est temps pour nous de nous quitter. La journée n'est pas encore finie, petit rituel, hôtel, manger, laver, dodo, pour l'ordre c'est comme vous voulez...