Et voici... le récit en 4 épisodes !
Vendredi 16 octobre. J-1. Départ de notre home suite home pour se rendre à la gare des Aubrais. Après avoir gravi les escaliers version cyclo-cross mais sans la boue, nous guettons les emplacements vélo, montons les vélos dans le TER (avec les lourdes sacoches de Lisica, ce n’est pas si simple), et suspendons nos bébés aux crochets de boucher.
Arrivés à Austerlitz, c’est parti pour 4,5 km sur les pistes temporaires (je valide), direction gare Saint Lazare. Tout se goupille plutôt bien, la météo est favorable, la circulation pas trop dense, et nous arrivons à temps pour un deuxième train, Paris-Rouen. Les trains normands sont des « Nomad », du matériel renouvelé en 2020, trains à 2 étages dont le niveau du plancher est à même hauteur que le quai. Et rangements vélo adaptés. (cela ne se voit pas sur la photo, mais il y a 6 crochets au-dessus des vélos) Top !
12h50, nous sommes déjà à Rouen, ce qui nous laisse pas mal de temps pour découvrir cette jolie ville, à pied. A commencer par la maison de Ferdinand Marrou, à côté de la gare. Les randonneuses ont été déposées à l’hôtel IBIS, fraîchement labellisé « Accueil vélo », et vu le nombre de clients en ce moment, nous avons droit à un salon particulier. Avec de la moquette, c’est luxe !
Nous visitons l’aître St Maclou, un ancien cimetière charnier datant du XVIe siècle. C’est une sorte de cloître, et tous les décors du bâtiment sont en bois sculpté, motif tête de mort. Cela vaut le détour. Puis le musée Le-Secq-des-Tournelles, dans une église désacralisée à la Révolution. Il abrite une extraordinaire collection de ferronnerie (9 000 pièces exposées, et 7 000… en réserve). Et de plus, les entrées de ces lieux sont gratuites !
Nos premiers co-équipiers, Prosper Junior et notre Jean-Paul national (l’homme au vélocipède rouge) arrivent vers 17h, courageusement par la route, depuis Étampes dans l’Essonne.
Petite visite rapide de la cathédrale de Rouen, personnellement ce n’est pas la plus séduisante que j’ai pu visiter dans ma modeste existence. Le soir, beaucoup de restos affichent complet, les bars sont pleins et les clients aussi, c’est soirée de fête semble –t’il, alors que le couvre-feu débute à minuit.
Nos deux autres co-équipiers arrivent en voiture tard le soir, j’ai nommé Praetorius notre 4e vélocipédiste, et Marcos qui feront équipage en tandem.[/i]
et j'ai un 2200 de 1963 à te montrer...
Bon courage et bonne route à ces six vélocipédistes acharnés 
