il faut bien le reconnaitre le vélo de course est au cyclisme, ce que ferrari est à l'automobile
une nouvelle histoire sur mon velo DILECTA
La passion du journaliste
JUILLET 2002
André est un ami de mon beau père, né à Marseille il vit encore à Paris ou il était journaliste, photographe au journal du dimanche. Connaissant ma passion, on peut discuter des heures de vélos, il m'a fait cadeaux de son vélo de jeunesse, d’une paire de roue jantes en bois, de support de bidon de guidon et surtout de son enthousiasme toujours intact envers le vélo, à 80 ans c’est très tonifiant.
En bon journaliste il connaît le vélo, et les hommes qui ont fait sa légende, avec de nombreuses anecdotes, comme celle sur Tristan Bernard, qui se vantait de mettre toujours un grand développement dans une cote, la pédale venant moins souvent taper dans son mollet, puisque de toute façon il montait à pieds.
Il y a quelques jours il m’a encore appelé à 21 heures pour me raconter sa rencontre avec un groupe d’adepte des Fixies (déplacement urbain en roues fixes), pour savoir si je connaissais tant cela l’avait étonné.
Mais son plus beau cadeau est le vélo DILECTA. Ce vélo a été donné à un ami d'André, lui même journaliste au journal du dimanche, à l'occasion d'un article sur Charles Pélissier et le Tour de France. Ce vélo servi à illustrer l'article paru dans les années 70, il est un peu petit pour être celui de Charles mais c'est un de l'équipe ayant fait le tour de France, il est resté ensuite 30 ans pendu dans un garage en Bretagne. André est allé sur place le récupéré, il l’a ramené à paris, puis descendu à MARSEILLE à l’occasion des vacances pour me faire la surprise. Si ce n’est pas la passion du vélo ?
Sauf qu'on ne peut pas transformer n'importe quelle auto en Ferrari ...