Suite des voyages intérieurs du gascoun ...
Bon, je vais pas vous la raconter bande de cyclothymiques à tendance cyclifiante, j'avoue que c'est toujours aussi dur, voire de plus en plus, de reprendre le guidon après un arrêt carrément prolongé d'un ch'tit semestre
Au début, les premières sorties se passent bien pour votre obligé et c'est là que le bât blesse.
Fort d'une expérience séculaire (nan, j'déc*nne, les anciens coursificoteurs vont me tomber sur le râble
), bon, de quelques expériences frôlant l'amateurisme mêm' pas éclairé, je sais bien que derrière cette apparente force tranquille (hein, mes "tontons"
) se cache un manque cruel de pratique qui va se payer cher sur le plan physiologique
Ben, réussi ! Une ch'tite "hypo" traditionnelle bien sentie puis progressivement des jambes qui se transforment en rondins (va bosser avec ça après, toi
) malgré les étirements consciencieux, les massages, l'hydratation, les temps de repos, tout ça, tout ça ...
Un passage obligé, j'vous dis ! Et bien sûûûr, ça s'arrange pas avec l'âge
Ah oui ! Et nouveauté 2016, des crampes aux cuissots au repos ...
Bon hé ! Je suis pas en train de chouiner ma pôv' Lucette, je constate
Au rayon des satisfactions ya quand même le plaisir ineffable de rouler de nouveau et de se farcir des côtes d'entraînement familières.
Et ma foi, hormis les ch'tits problèmes évoqués plus haut, lou gascoun a gardé quelques fibres musculaires sympas qui lui permettent de roulotter gentiment dans les déclivités positives avec un palpitant qui se cale à 120/130 pls/min ce qui est fort loin d'être dégueu'
Rhôôô, hé, d'accord, je suis pas devenu complètement raisonnable non plus, hein ! ça se saurait
Ya un ou deux gus qui ont voulu se faire une partie de manivelles sur le plat et on s'est tiré la bourre sur quelques bornes : ça fait monter le cardio et c'est sympa de "se la mesurer" de temps en temps
Bon, mais redevenons sérieux (z'êtes dissipés quand même
), voilà l'topo :
Objectif à + ou - court terme : remise en forme de la carcasse du gazier gascounifère (ok, ya du taf'
), puis périple Boé - Bordeaux via La Réole (j'attends la date de Dame Kita, mais j'dis, j'dis rien
). J'espère juste que mon papounet47 sortira de sa léthargie à temps pour faire le trajet Fontet - Bacalan avec son fils préféré (il n'en a qu'un en mêm' temps
).
Après, ya le joli mois de mai et les cols pyrénéens, une classique du Marco ... sauf que j'aimerais grimper l'envers du décor, soit l'autre versant du col de la Hourquette par Ancizan en passant par l'Aspinou (col d'Aspin tronqué de sa partie la moins intéressante).
Une boucle qui semble sympa sur le papier.
Et même si j'ai encore assez de jus le surlendemain du jour précédent par rapport à la veille du jour J, je me ferais bien cette boucle dans l'autre sens, histoire de me refaire l'Aspin depuis Arreau (montée dure mais super belle
).
En juillet, le programme est plus nébuleux, mais je garde au fond de moi le secret espoir de revenir dans les Pyrénées car je dois déflorer le Peyressourde depuis Loudenvielle et d'autres montées qui me tendent les bras.
Et on arrive au mois de septembre
là, j'aurai une minuscule semaine pour tenter enfin de décrocher mon Graal : le col du Tourmalet (depuis Sainte Marie de Campan).
Dernier objectif 2016 et non des moindres : il me reste 217 cols et côtes à vaincre pour atteindre la barre mythique (pour lou Marco, hein, tout est relatif en ce bas-monde
) des
mille côtes depuis 2006 et ma reprise du vélo sur mon Gitane 79 mHz.
Ouais, j'dis ça parce-que des côtes j'en ai grimpées d'autres depuis l'âge de dix ans
mais celles-là, je ne les ai comptabilisées nulle part
Et pour finir, je croyais en être à + ou - 25 cols franchis, mais en fait je n'en suis qu'à 22 ... et encore, si je prends la définition des puristes de la montagne, il y en a encore moins réellement homologables
Bof ... qu'importe la flasque, pourvu que l'Armagnac soit goûteux ... foi de gascoun