matrice d'imprimerie logo Peugeot (années 15-20 ?)

[Le voyageur]

Voici un objet qui n'est pas une plaque mais qui a sa place ici.

Je pensais dans un premier temps à un tampon pour marquer les factures car il provient d'un ancien agent Peugeot.

En fait c'est une matrice pour la plaque de cadre de 1915 (rectification suite indication de Stellis ) , sauf erreur, et donc l'agent Peugeot devait pouvoir fabriquer lui-même la plaque de marque.

Se servait-il de petits marteaux, d'un étau, je ne sais pas............???

A mon avis c'est un objet peu courant et je préviens de suite qu'il n'y aura aucune tentative de refabrication de plaque, car je ne veux pas l'abimer

[stellis]

Bel objet, tu as eu bon nez.
C'est pour les plaques Peugeot 'Paris', plutôt 15-20.................

[Le voyageur]

OK Jean je rectifie

[KRISSTOFF]

Salut LE VOYAGEUR ;
Belle trouvaille cette matrice pour les plaques PEUGEOT
Je ne pense pas qu'ils se servaient de marteaux pour emboutir les plaques....
mais plutot d'une presse ...genre celles qui équipent les ateliers de mécanique
et qui servent par exemple à monter les roulements de moyeux automobiles ....

[Le voyageur]

C'est possible Krisstoff
C'est la première fois que j'entends dire que les agents fabriquaient eux mêmes des plaques........
Quelqu'un a plus d'info?

[le cyclo]

bonsoir voyageur , de quel matière est cette empreinte ??

[Le voyageur]

bonsoir voyageur , de quel matière est cette empreinte ??

Bonsoir Le Cyclo

grosse colle, je n'y connais rien en métaux
Poids de la bête 80grs
Il n'y a rien de ferreux j'ai testé à l'aimant: ras

Je pense qu'il s'agit d'une feuille de bronze(?) collée sur du plomb car la partie noire dessous est assez malléable avec la pointe d'un compas
Par contre la feuille rouge du dessus qui supporte la sculpture épouse bien la forme du support noir.

Je dirais que le morceau de bois est en bois blanc

[Dani]

Bonjour à tous,
Quel plaisir de revenir me loger un peu dans les rangs de la famille de Tonton Vélo.
Là encore, je le dois à Jacques !
Magnifique ta pièce à la marque Peugeot qui est en réalité un “tampon” encreur. Bon, évidemment mon appellation n'est volontairement pas rigoureuse mais tu as bien mis la main sur une matrice d'imprimerie très belle.
Ça mérite un petit détour vers les anciennes techniques de l'impression et notamment la typographie. Sans entrer dans les détails, cette jolie matrice était très certainement incluse dans un cadre (à la dimension de la feuille à imprimer) ; il faut imaginer ce cadre mis à plat sur une table de montage, le monteur typographe y place les caractères en plomb (on a sans doute tous vu ces fameuses casses typo où étaient rangés ces caractères d'imprimerie) ou en bois ! ces éléments ont la même hauteur que la matrice. Les caractères et les matrices sont serrés à l'aide de vis (tiges filetées) tout autour du cadre
La matrice est donc composée du cliché (zinc, cuivre ou autre matériau choisi souvent en fonction de sa dureté pour préserver sa durée par rapport au tirage à effectuer) et de son socle en bois. Le cliché peut représenter une photo ou comme ici un dessin.
Une fois terminé le montage de tous ces éléments, le cadre est le plus communément placé dans une machine typo ; un système de rouleau encreur dépose l'encre sur la zone relief, les feuilles simultanément sont amenées en position sur le cadre, un autre rouleau assure la pression et hop l'impression est réalisée.
La matrice soigneusement mise de côté resservira pour d'autres lettres, courriers ou factures avec des textes différents mais toujours la même image Peugeot (pas forcément réalisée et envoyée par la maison mère mais probablement par le(s) dessinateur de l'imprimerie (une époque où l'artisanat tutoyait avec l'art).
Voilà à quoi à mon avis devait servir cette pièce.
Je pense que le socle a dû conserver quelques trace d'encre, non ?
Pour la fabrication des plaques de marque j'imagine que le métal cuivré n'aurait pas sans doute pas tenu à la pression sur un métal très certainement plus dur… puis le bois aurait explosé.
Je joins 2 modèles de matrices, une pour plaques et une autre pour les fonds de boîtiers de montres (Peugeot ! à remarquer la liberté de l'artiste par rapport au dessin original), ces pièces sont très lourdes !
Et merci au voyageur qui sait nous faire voyager.
Amicalement
Dani

[Le voyageur]

Bonjour à tous,
Quel plaisir de revenir me loger un peu dans les rangs de la famille de Tonton Vélo.
Là encore, je le dois à Jacques !
Magnifique ta pièce à la marque Peugeot qui est en réalité un “tampon” encreur. Bon, évidemment mon appellation n'est volontairement pas rigoureuse mais tu as bien mis la main sur une matrice d'imprimerie très belle.
Ça mérite un petit détour vers les anciennes techniques de l'impression et notamment la typographie. Sans entrer dans les détails, cette jolie matrice était très certainement incluse dans un cadre (à la dimension de la feuille à imprimer) ; il faut imaginer ce cadre mis à plat sur une table de montage, le monteur typographe y place les caractères en plomb (on a sans doute tous vu ces fameuses casses typo où étaient rangés ces caractères d'imprimerie) ou en bois ! ces éléments ont la même hauteur que la matrice. Les caractères et les matrices sont serrés à l'aide de vis (tiges filetées) tout autour du cadre
La matrice est donc composée du cliché (zinc, cuivre ou autre matériau choisi souvent en fonction de sa dureté pour préserver sa durée par rapport au tirage à effectuer) et de son socle en bois. Le cliché peut représenter une photo ou comme ici un dessin.
Une fois terminé le montage de tous ces éléments, le cadre est le plus communément placé dans une machine typo ; un système de rouleau encreur dépose l'encre sur la zone relief, les feuilles simultanément sont amenées en position sur le cadre, un autre rouleau assure la pression et hop l'impression est réalisée.
La matrice soigneusement mise de côté resservira pour d'autres lettres, courriers ou factures avec des textes différents mais toujours la même image Peugeot (pas forcément réalisée et envoyée par la maison mère mais probablement par le(s) dessinateur de l'imprimerie (une époque où l'artisanat tutoyait avec l'art).
Voilà à quoi à mon avis devait servir cette pièce.
Je pense que le socle a dû conserver quelques trace d'encre, non ?
Pour la fabrication des plaques de marque j'imagine que le métal cuivré n'aurait pas sans doute pas tenu à la pression sur un métal très certainement plus dur… puis le bois aurait explosé.
Je joins 2 modèles de matrices, une pour plaques et une autre pour les fonds de boîtiers de montres (Peugeot ! à remarquer la liberté de l'artiste par rapport au dessin original), ces pièces sont très lourdes !
Et merci au voyageur qui sait nous faire voyager.
Amicalement
Dani

Bonjour Dani
Je viens de tomber sur ta réponse en cherchant autre chose, je ne l'avais pas vu à l'époque, désolé.
Je te remercie de tes explications sur l'origine de cette petite pièce
Je vais essayer de trouver un tampon encreur pour tester mais je pense que tu as raison et je suis très content de ces précisions et de ton passage sur le forum
A bientôt j'espère
Très amicalement
Jacques

[vélocollection]

Je me permet de poster mon sujet de ma plaque d'imprimerie Peugeot ici, comme ça on le trouvera plus facilement si besoin

viewtopic.php?f=33&t=37426&p=389023&hil ... ie#p389023

[bigoudi]

Bonjour à tout le monde , magnifique tampon encreur , pour l'emboutissage des plaques , il faut un mal et une femelle en métal dur non
AMICALEMENT BIGOUDI