Souplette (La) catalogue

[kees koster]

Bonjour,

Je acheter cette cataloque sur eBay la semaine dernier.

Cordialement

kees

[KRISSTOFF]

Merci Kees pour ce document pas courant

[ian]

Merci de ce partage
ces cadres sont complétement fous .

[Aven]

Hello Kees ,
Grande class !
De partager avec le TTV
un document très rare encore merci beaucoup

Cdlt Aven

[zim]

Super document
On dirais que les fourches sont a plaquettes ,et non pas ronde comme on a l habithude de les voir sur ce type de vélo.

Je dit ça car je connais 2 modèles a fourche a plaquette et la question se posais si elle était d 'origine ou pas .

[Invité_]

Zim, il y avait les deux, document ci-dessous publié en janvier 1898 :

[Invité_]

suite

[alain2908]

merci pour le partage.
j'aimerais bien me trouver un vélo dame.

[Invité]

Voilà tout le sens d'un forum tel que celui des tontons : du vrai et beau partage et non une rétention égocentrée et onaniste d'une superbe documentation vélocipédique !!!!
Bravo Kees !!!! Je crois que tu mérites une nuée de kisses tontoniens pour t'en remercier !!!

[Invité_]

Là je fais une remarque d'ordre générale : la plupart des bicyclettes à cadre La Souplette sont restaurées avec des roues à jantes en bois, ce qui n'était pas la monte d'origine. l'objectif était d'obtenir de la souplesse donc plus de confort par le cadre en conservant la rigidité et la solidité des jantes métalliques. Souvent le cintre était aussi en bois.

[Invité]

Pour reprendre certaines données présentées ici voilà ce que l'on peut trouver dans l'Officiel de l'automobile du Cycle de la Motocyclette n°2 du 10 janvier 1937 (docs persos):

Ils présentent un petit article présenté le 9 janvier 1898 dans la revue qui s'appelait alors "Cycle et Automobile Industriels".

Voici le texte de cet article:

Bicyclettes en bois: le bois est léger; mais à poids inférieur à l'acier, y trouve-t-on une résistance supérieure. Le constructeur de la Souplette affirme une résistance de 27,7 kg au millimètre carré à la traction avant rupture pour le bois d'Hickory, 7,2 kg à la compression et 2 kilogrammes à la pression.
Seul le bois de fer de Bornéo est comparable.

[envahisseur87]

BONSOIR
ET SUR LE PLAN CALLIGRAPHIE ca ne ressemble pas a nos horribles documents informatiques==michel

[Invité]

les brevets pris par son inventeur Monsieur Arbel...

L'invention qui fait l'objet de la présente demande de brevet est relative à une armature en bois courbé pour vélocipèdes de tous genres, une semblable armature étant beaucoup plus légère et beaucoup plus souple que les cadres ou armatures métalliques que l'on emploie actuellement et occasionnant par conséquent une moindre fatigue au vélocipédiste.

Le bois courbé constituant une semblable armature de vélocipède a non seulement pour avantage d'amortir la violence des trépidations, mais il est encore à considérer que, en raison même de sa structure fibreuse, on n'a pas à craindre les brusques ruptures, qui se produisent quelquefois avec les armatures en métal.

Plusieurs formes d'exécution de mon invention sont représentées, à titre d'exemple, sur le dessin ci-joint.

La fig. 1 est une vue en élévation d'une bicyclette à armature en bois courbé, la selle et les pédaliers étant enlevés; la fig. 2 en est une vue en plan et la fig. 3 une élévation;

Les fig. 4 et 5 sont des vues en élévation et en plan d'une autre bicyclette avec armature en bois courbé, mais disposée d'une façon un peu différente ;
Les fig. 6, 7 et 8 sont des figures en détail relatives à cette seconde bicyclette.

L'armature en bois courbé B (fig. 1, 2 et 3) est de section .circulaire ou autre. Cette armature est double, c'est-à-dire formée de deux parties semblables réunies et fixées par leurs extrémités à la douille A, dans laquelle passe la tige du guidon ; elles s'écartent légèrement l'une de l'autre à partir de cette douille pour embrasser la roue d'arrière.

La selle, la roue d'arrière et le pédalier se réunissent à l'armature en bois à l'aide de brides ou de chaises CDE, qui entourent le bois de l'armature, de sorte que ce bois n'est jamais entaillé ni percé d'aucun trou, ce qui a pour effet de lui conserver toute sa force.

Ces chaises sont fixées sur le bois de l'armature par serrage ou au moyen de colliers, ce qui a non seulement pour effet de ne pas affaiblir le bois, mais de permettre à chaque personne qui se sert d'un vélocipède de placer à sa convenance la selle, le pédalier et même la roue d'arrière.

La fourche est formée de deux morceaux de bois droits ou courbés, F et G, légèrement aplatis, fixés par une extrémité à la partie inférieure de la tige du guidon et embrassant la

roue directrice à la manière des fourches ordinaires en métal.

Aux extrémités de ces branches F G sont placées deux frettes qui servent à fixer l'axe de la roue de devant et à empêcher le bois de se fendre.

Pour donner plus de rigidité à l'armature, les pièces métalliques C E sont réunies par un tirant métallique H fourchu à ses extrémités et présentant en son milieu un renflement K relié d'une part par une tige métallique J à la douille A et d'autre part par deux tiges métalliques I I k la partie courb.e d'arrière des pièces B B.

Dans la forme d'exécution représentée par les fig. 4 et 5, la pièce C1 destinée à supporter la selle, c'est-à-dire remplissant le rôle de la pièce C du vélocipède décrit en regard des fig. 1 et 2, est reliée par deux tirants en bois H à la chaise El adaptée aux pièces en bois courbé B B et supportant le pédalier.

Une forme d'exécution un peu modifiée de la pièce C1 est représentée à grande échelle par les fig. 6 et 7.

La tige N destinée à recevoir la selle, est réunie à l'armature B par le collier 0 ; cette tige traverse une douille P, dans l'intérieur de laquelle elle peut glisser à volonté. La douille P présente trois parties, tubulaires: celle du milieu à travers laquelle glisse la tige N et qui se termine à la partie supérieure par un tube fendu, de manière à permettre aux bords de la fente dudit tube de se rapprocher l'un de l'autre et de pincer la tige iV, lorsque l'on serre un collier Q qui entoure ledit tube; les deux autres parties tubulaires de la douille P présentent chacune une fente longitudinale servant à pincer les deux tirants en bois.
Lorsque le collier Q est serré, la tige N forme corps avec la douille P et par suite la selle est solidaire avec les tirants en bois H. Au contraire, si le collier Q est complètement desserré, la tige N peut glisser librement dans la douille P, ce qui permet d'ajuster la selle en hauteur.

La fig. 8 représente également à plus grande échelle l'attache des tirants en bois H avec la pièce E1 (fig. 4 et 5) supportant l'axe du pédalier. Les extrémités des tirants H sont reçues dans des douilles R reliées à la pièce EL par le boulon T qui leur sert d'axe, de telle sorte que, si on désire modifier la position de la selle en faisant glisser le collier 0 sur l'armature B, les tirants H suivent la nouvelle inclinaison en tournant autour du boulon T qui sert d'axe.

L'armature ou cadre, au lieu d'être constituée par deux parties juxtaposées, peut être formée avec un seul morceau de bois courbé, dans lequel on aura ménagé l'emplacement de de la roue d'arrière en pratiquant une fente dans le bois, ce qui permet l'écartement de celui-ci sur la longueur titile, c'est-à-dire depuis le pédalier jusque derrière la selle.

En Résumé,

Je revendique :

1° Une armature pour cycles, essentiellement constituée par du bois courbé, dépourvu de toute entaille ou percée de trous pouvant diminuer la résistance, les divers organes étant fixés à ladite armature à l'aide de colliers ou chaises;
2° Dans une armature caractérisée, comme il est dit au paragraphe précédent:

a. Le dispositif pour fixer la selle à l'aide d'une tige N susceptible d'être déplacée dans une douille P suivant que le collier Q est serré ou desserré, en principe comme il a été décrit en regard des fig. 6 et 7 ;

b. Le dispositif pour fixer les tirants en bois H au support du pédalier à l'aide de 'douilles B réunies audit support par un boulon T, en principe comme il a été décrit en regard de la fig. 8.