L'Eurovélo 3 de chez nous à chez nous [25/07/20]

[Invité]

Bravo les loulous !!!! Courage !!!! C'est presque tout plat désormais !!!!

[Invité]

Et papa gégé est là pour vous pousser aux fesses !!!

[Invité]

En tout cas je tiens à féliciter nos deux héros pédaleurs pour l'issue victorieuse de ce chouette et "escarpé" périple... La vaillante et courageuse Miss et l'endurant bacchantiste Lisica !!!
Un vrai plaisir d'avoir pu partager quelques kilomètres avec mon papa à leurs côtés ! De belles et nobles âmes animant des corps aux mollets aux galbes désormais légendaires... Tout cela montés sur de bien belles et rutilantes randonneuses aux sacoches aussi lourdes et chargées que les paupières de nos deux champions à l'arrivée finale en leur home sweet home guisard et thiérachien....

Voici quelques photos supplémentaires...

Nous attendons avec grande hâte un compte rendu plus exhaustif de notre couple tontonien préféré !!!

[KRISSTOFF]

un grand bravo à Miss América et à Lisica
Belle balade ...mais la chaleur a du compliquer un peu la chose
encore bravo à vous deux

[prosperjunior]

Bien content que ce voyage de nos impétrants randonneurs ait été une réussite .

Quelque part, je ne sais pas pourquoi, mais je me dis qu'il y en aura d'autres ...

[envahisseur87]

salut
vous avez l'air de vous plaire a GUISE NORMAL LES HABITANTS SONT DES GENS AU POELE hi:::hi!!!!hi!!!!il est content de lui l'affreux envahisseur=michel

[king]

normal, à Guise la family s' terre

[Miss América]

Hello,
Le récit s'est fait attendre, mais le voilà. Je le découperai en plusieurs posts

Jour 1 – Saint-Jean-le-Blanc – Pannes
25 juillet, 1e jour de vacances et départ au petit matin (13h15, lorsque notre grincheux d’ado vient de se lever, quoi). Objectif Montargis. Nous avons décidé de suivre l’itinéraire recommandé par Prosper Junior, donc la Loire à vélo jusqu’à Châteauneuf-sur-Loire. Nous sommes accompagnés de Pierre et Jo, nos fidèles destriers, avec le code couleur bleu pour Monsieur, rouge pour Madame. Je ne présenterais pas Pierre, qui est hors forum ;-).
A la sortie de Jargeau (itinéraire que nous connaissons bien pour nous y être entrainés au vélocipède l’an dernier, avant le mythique Paris-Rouen), nous continuons sur la levée et passons derrière les usines Zéfal. Nous sommes sollicités par un couple d’étudiants qui font une étude sur la levée, ce qui nous prend un peu de temps et repousse l’heure de notre pique-nique.
Pause repas dans le parc de Châteauneuf, où nous nous apercevons que Jo est déjà crevé.

A 35 bornes de la maison, ça commence mal. Cependant, ce sera la seule crevaison de notre périple ! Après réparation par mon mécanicien moustachu, nous repartons par de petits chemins forestiers, avec pour objectif de rejoindre le canal latéral à la Loire. Crochet par Châtenoy où se sont mariés les grands-parents de Monsieur en 1946 (grand’maman était une immigrée slovène, ce qui a inspiré le pseudo de Lisica). Passage par Chailly-en-Gâtinais où le café indiqué par Didmul venait de fermer. Heureusement que j’avais prévu le pastis et une paire de verres à pied de l’Anjou Vélo Vintage !
Tant bien que mal et au bout de 90 km, nous trouvons un petit hôtel bien propre, perdu en pleine zone industrielle, rue de Fresnes à Pannes, ça ne s’invente pas ![/i]

[Miss América]

Jour 2 – Pannes – Bois-le-Roi
Départ 9h. Pas le temps de visiter Montargis, nous sommes attendus le soir chez Jean-Luc, dit Le Fou du Roi, un de nos 17 compagnons de galère vélocipédique (Paris-Rouen 2019 et Florence-Pistoia 2020).
Nous longeons le canal du Loing, alternant villages et friches industrielles, croisant quelques bateaux, mais rares sont ceux qui naviguent. C’est très agréable et reposant. Un petit détour nous mène à Château-Landon, ce sera notre première vraie grimpette du voyage, mais le village est superbe (coup de cœur n°1), cela valait le coup ! Signe du destin ? : il y a même des panneaux indiquant la direction de Puiseaux, en espérant que l’édition 2020 ne sera pas annulée. Nous repartons à travers champs avant de rejoindre le canal, direction Nemours où nous déjeunerons au resto, parce que c’est mon anniversaire.
Nous continuons à suivre le canal qui rejoint la Seine à Veneux-les-Sablons. L’itinéraire est vraiment sympa. Halte à Moret-sur-Loing, magnifique petite ville (coup de cœur n°2). Nous sommes dimanche et il y a de nombreux baigneurs dans le Loing, c’est très animé. Malheureusement le musée du vélo est fermé, mais nous visitons le musée du sucre d’orge, très chouette, et poursuivons jusqu’à la boutique qui les vend dans le centre.
À partir de Saint-Mammès, l’itinéraire de l’Eurovélo 3 est (très) mal indiqué, nous nous perdons à Héricy alors que nous devrions être sur l’autre rive de la Seine. Demi-tour, et nous passons à Samois-sur-Seine, devant chez l’Envahisseur, dont nous reconnaissons la douce voix. Rejoints par Jean-Luc, nous enfourchons de nouveau nos cyclos jusque chez JP, où nous passerons la nuit. Bilan : 99,5 km, mais pas le courage de faire un aller-retour dans l’allée comme suggéré par Lisica pour passer la barre des 100 !
Et JP me fait l’immense honneur de monter sur son splendide camion de pompier pour clôturer la soirée !

Tenue de circonstance pour éteindre les bougies...

[king]

en pompier pour souffler les bougies

[prosperjunior]

(...)
Et JP me fait l’immense honneur de monter sur son splendide camion de pompier pour clôturer la soirée ![/i]
Tenue de circonstance pour éteindre les bougies...

Vu ton sourire et malgré le véhicule, il est visible que tu ne souffrais pas d'un "coup de pompe" ...

[king]

les jeux de mots au cul du camion sont légion , mais le m'abstiendrais

[Miss América]

Vu ton sourire et malgré le véhicule, il est visible que tu ne souffrais pas d'un "coup de pompe" ...

[Miss América]

Jour 3 – Bois-le-Roi – Ivry
C’est après une matinée tranquille, avec un petit tour en grand-bi pour Lisica et Jean-Luc et une démonstration devant le mythique café de la gare, élu café le plus sportif de France en 1995 !
Départ après déjeuner, en passant devant les étonnantes Affolantes, villas des bords de Seine (coup de cœur n°3).

Passage très désagréable au niveau de Melun, il y a beaucoup de voitures et l’itinéraire n’est pas agréable à ce niveau.
Nous poursuivons tranquillement notre chemin en longeant la Seine, et faisons une balade bucolique à travers la base de loisirs du Port-aux-Cerises.

Nous tombons tout à fait par hasard sur le Réveil-Matin, ce bar-hôtel restaurant qui fût le point de départ du tout premier Tour de France, en 1903. De quoi égayer notre journée de cyclotouristes débutants !

Petite difficulté pour s’approcher de Paris, car en cette fin d’après-midi, la circulation est dense et l’itinéraire pas forcément adapté aux vélos. Nous poserons finalement nos montures à Ivry-sur-Seine, où nous pouvons profiter de l’hospitalité d’un client de Robin ![/i]

[Miss América]

Jour 4 – Ivry – Ver-sur-Launette
Nous repartons le mardi matin avec pour objectif de rejoindre Senlis. Nous regagnons les bords de Seine dès Ivry. Petit coucou aux Savarino père et fils, à La Bicyclette dans le XIIe.
Je suis pressée d’arrivée aux alentours de la gare Montparnasse, où se trouve le site parisien de la société pour laquelle je travaille. 10h58 : mission accomplie, je suis en bas du bâtiment, et je me connecte (par surprise) à la conférence téléphonique quotidienne. Mes interlocuteurs sont surpris et morts de rire ! Photo-preuve-souvenir avec ma collègue Pat’ qui a lâché son téléphone, et on redémarre. Pause-photo devant Notre-Dame :

Puis direction le 8e arrondissement pour un dépannage informatique chez des clientes de Lisica. En horaire de vacances et vu la durée du déplacement, ça va leur coûter cher !!!
Suite à l’émission Laissez-vous guider sur le thème de Paris à l’époque Haussmann, je m’étais promis d’aller aux buttes Chaumont. Ce sera notre lieu de déjeuner, avant de rejoindre le canal de l’Ourcq.

Bien curieuse affiche...

Notre promenade se poursuit, nous traversons la forêt de Sevran, où le long d’un étang, le son d’un instrument parvient à nos oreilles. Se demandant si ce n’est pas juste un haut-parleur qui retransmet cette musique agréable, Lisica part à la recherche d’un elfe musicien, et se retrouve nez à nez avec un cornemuseux !
Après le canal de l’Ourcq, tout se gâte lorsque nous atteignons la plaine de France, au-delà de l’aéroport Charles de Gaulle. Nous n’avions pas vraiment anticipé que la Picardie commençait bien avant le département de l’Oise. Comment dire ? C’est vallonné ! Heureusement que nous avons déjà 4 jours d’entrainement dans les mollets, mais malgré cela, la journée est déjà bien avancée et il ne nous sera pas possible d’aller jusqu’à Senlis car nous n’avons pas prévu d’endroit où dormir. A Dammary-en-Goële, il n’y a plus d’hôtel. Tant bien que mal, nous arrivons à Ver-sur-Launette et nous profitons de l’hospitalité d’une dame adorable pour planter notre tente dans son jardin. La soupe et la brioche que nous avions dans nos sacoches sera notre modeste repas avant un repos bien mérité ![/i]

[KRISSTOFF]

Merci pour ce récit précis , détaillé et agrémenté de belles photos

[Miss América]

Merci Krisstoff !
Je continue avec le jour 5...

Jour 5 – Ver-sur-Launette – Compiègne
Avec tout cela, nous avons pris un peu de retard sur l’itinéraire, puisque nous sommes attendus autour de Compiègne par Invité et son Papa Gégé !
Sur les indications de notre hôte, nous nous dirigeons vers Ermenonville, où un flot de véhicules est agglutiné devant l’entrée de la Mer de sable, semblant ignorer qu’en face se trouve la magnifique abbaye de Chaalis. Cap sur Senlis, petite ville splendide (coup de cœur n°4), aux ruelles fleuries et bien entretenues.
Nous nous perdons une nouvelle fois, et atterrissons au sommet de véritables montagnes ! Côté positif, nous avons parcouru plusieurs kilomètres en compagnie du club de Crépy-en-Valois. Soit nous sommes bons, soit ils se sont fichus de nous en s’adaptant à notre vitesse ;-)
Après être tombés sur un irréel distributeur automatique de fraises (tel une oasis au milieu du désert),

nous finissons par récupérer enfin les canaux avant Compiègne, et nos hôtes du jour sont venus à notre rencontre. Nous avions bien besoin de rafraîchissement, d’une douche, et d’une bonne nuit de sommeil ![/i]

Pour les photos à hauteur de Compiègne, voir les messages d'Invité

[Miss América]

Jour 6 – Compiègne - Tergnier
Nous commençons la journée culturelle en faisant notre devoir de mémoire : un passage (obligé) par la clairière de l’Armistice 1918 à Rethondes !
Puis direction le centre de Compiègne et ses rues pavées, car nous avions dès le départ la ferme intention de visiter 1) le musée des transports 2) le musée du Second Empire. Et là, grosse déception, le gardien du château nous interdit formellement de rentrer nos vélos/maisons dans l’enceinte du château. Alors que le château est tous les ans le théâtre du départ d’une étape du Paris-Roubaix, les vélos seraient-ils indésirables à Compiègne ? Nous croyons rêver ! Heureusement, et je le citerai donc ici, le magasin / réparateur de vélos Michel Coquerel accepte très gentiment d’héberger nos vélos derrière son rideau métallique, le temps de sa pause méridienne et donc le temps de notre visite des musées !
Concernant le musée, il possède de belles pièces vélos et motos, mais malheureusement pas mises en valeur. Dont un très exceptionnel vélocipède ciselé, que nous aurions bien mis au fond de nos sacoches…

A la sortie du musée, Robin prend une photo de la "Jamais Contente". A gauche ou à droite ?

Nous redémarrons vers 16h, il ne reste qu’une centaine de kilomètres jusqu’à notre arrivée, mais nous parcourrons la distance sur 2 jours, étant donné l’heure de départ tardive. Direction Tergnier, où se trouve un petit camping municipal, à la base de la Frette.
Mais au milieu du trajet, mon petit doigt de pied gauche me fait tellement souffrir que je cède à la proposition de Robin d’entailler ma godasse avec son canif ![/i]

[king]

au prix des godasses, j'aurais coupé l' orteil !

[styveri]

Superbe !!!
Beaucoup de points communs avec mes dernières rando.
Notamment Tergnier et son camping municipal situé sur les bords de La Frette qui m'a littéralement scotché par son infrastructure. Je ne m'attendais pas à ça !
En tout cas, content de voir les tatas et tontons sillonner nos si belles routes départementales et d'en prendre plein les mirettes
Merci pour le récit !