Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
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- prosperjunior
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Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Parmi les mesures technocratiques dont nous avons été bombardés ces derniers temps, l'une était particulièrement fumeuse : la "liberté" de se déplacer dans un rayon de 100 km à vol d'oiseau de son domicile .
On me dit souvent que j'ai une mémoire de poisson rouge. J'ai donc décidé, contre mauvaise fortune bon coeur, de faire le Tour du bocal, d'abord rejoindre la périphérie du cercle, puis en faire le tour par l'intérieur, sans jamais le dépasser ...
J'ai toutefois remplacé quelques portions de route à grande circulation par des départementales paisibles à peu près parallèles et éliminé les points extrêmes qui m'auraient fait revenir sur mes pas. J'ai dû aussi faire quelques incursions "vers l'intérieur" pour des raisons purement logistiques liées à l'hébergement ou au ravitaillement.
Vous trouverez le parcours réalisé ici : https://www.bikemap.net/en/r/6029585/#6.38/48.465/2.05
Pour ce faire, j'ai choisi de partir avec "Marquise", ma randonneuse AMR de 1980 haubannée en 650b. Il y a quand même des bornes, et elle combine l'aptitude à la longue randonnée et la possibilité d'emmener des bagages. De plus, ça fait un moment que je n'avais pas fait de virée un peu sérieuse avec.
Prologue : samedi 23 mai, domicile-Sandillon, 104 kms
Je suis parti de chez moi sous la pluie, mais passé Etampes c'était fini.
J'ai ensuite mis le cap au sud, suivi la vallée de la Juine pour remonter sur le plateau vers Méréville, traversé un bout de Beauce pour rejoindre Pithiviers saluer mon fils et les copains du train touristique (voir https://www.facebook.com/chemindeferpithiviers/).
Ma "route du sud" offre quantité de variantes, qui offrent toujours de belles images au contemplatif que je suis.
Puis j'ai rejoins la forêt d'Orléans et enfin la Loire pour passer la soirée et faire étape à Sandillon chez mon beau-frère Jean-Paul, le "Caïffa" au clairon que de nombreux Tontons et Tatas connaissent.
Demain, on entre dans le vif du sujet par la Sologne, et Jean-Paul se propose pour m'accompagner un bout de chemin, ce qui me fait bien plaisir car ça fait un bail que nous n'en n'avons pas eu l'occasion ...
à suivre ...
On me dit souvent que j'ai une mémoire de poisson rouge. J'ai donc décidé, contre mauvaise fortune bon coeur, de faire le Tour du bocal, d'abord rejoindre la périphérie du cercle, puis en faire le tour par l'intérieur, sans jamais le dépasser ...
J'ai toutefois remplacé quelques portions de route à grande circulation par des départementales paisibles à peu près parallèles et éliminé les points extrêmes qui m'auraient fait revenir sur mes pas. J'ai dû aussi faire quelques incursions "vers l'intérieur" pour des raisons purement logistiques liées à l'hébergement ou au ravitaillement.
Vous trouverez le parcours réalisé ici : https://www.bikemap.net/en/r/6029585/#6.38/48.465/2.05
Pour ce faire, j'ai choisi de partir avec "Marquise", ma randonneuse AMR de 1980 haubannée en 650b. Il y a quand même des bornes, et elle combine l'aptitude à la longue randonnée et la possibilité d'emmener des bagages. De plus, ça fait un moment que je n'avais pas fait de virée un peu sérieuse avec.
Prologue : samedi 23 mai, domicile-Sandillon, 104 kms
Je suis parti de chez moi sous la pluie, mais passé Etampes c'était fini.
J'ai ensuite mis le cap au sud, suivi la vallée de la Juine pour remonter sur le plateau vers Méréville, traversé un bout de Beauce pour rejoindre Pithiviers saluer mon fils et les copains du train touristique (voir https://www.facebook.com/chemindeferpithiviers/).
Ma "route du sud" offre quantité de variantes, qui offrent toujours de belles images au contemplatif que je suis.
Puis j'ai rejoins la forêt d'Orléans et enfin la Loire pour passer la soirée et faire étape à Sandillon chez mon beau-frère Jean-Paul, le "Caïffa" au clairon que de nombreux Tontons et Tatas connaissent.
Demain, on entre dans le vif du sujet par la Sologne, et Jean-Paul se propose pour m'accompagner un bout de chemin, ce qui me fait bien plaisir car ça fait un bail que nous n'en n'avons pas eu l'occasion ...
à suivre ...
Prosperjunior
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Salut à toi Prosperjunior :
Déjà une belle introduction ( le coup de la mémoire de poisson rouge et du tour de bocal c'est bien trouvé ! ) ,
qui nous met l'eau à la bouche ; 104 kms , c'est un joli petit " prologue "
Déjà une belle introduction ( le coup de la mémoire de poisson rouge et du tour de bocal c'est bien trouvé ! ) ,
qui nous met l'eau à la bouche ; 104 kms , c'est un joli petit " prologue "
- prosperjunior
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
1ère étape : Sandillon - Charny, 137 kms
Ce matin, il fait beau : nous n'y reviendrons pas car ce sera le cas durant tout le voyage, par contre le vent est modéré ce qui ne sera pas toujours le cas par la suite ...
Jean-Paul a décidé de m'accompagner jusqu'au casse-croute de midi.
Mon point de départ "périmétrique" est fixé à Chaon, pas très loin de Lamotte-Beuvron, et j'ai décidé de tourner dans mon bocal dans le sens anti-horaire (serait-ce pour mieux remonter le temps ? ), ou plus prosaïquement dans le vague espoir que d'ici une semaine le vent coincé depuis un moment au secteur nord-est, vire à l'ouest pour ne pas entraver ma progression de fin de parcours lors de la traversée de la petite Beauce.
Pour l'heure, nous partons par Marcilly-en-Villette, en Sologne, et mon compagnon me suggère un agréable diverticule pour atteindre Sennely :
A Chaon, un petit arrêt devant le château de Villechauve s'impose :
Nous touchons la paroi du bocal à Brinon-sur-Sauldre où c'est jour de marché : ça fait du bien de voir la saine vie des campagnes reprendre ses droits. Au passage, nous admirons l'imposant caquetoire de l'église, appendice typiquement solognot :
Cerdon-du-Loiret sera notre lieu de pique-nique, avant que Jean-Paul ne s'en retourne. Il a visiblement apprécié de renouer en ma compagnie au véritable cyclotourisme traditionnel que je ne me suis jamais résolu à abandonner.
Désormais seul, je me dirige vers Gien, où je vais à nouveau traverser la Loire. Si le style "reconstruction" de la ville ne me séduit guère, je suis toujours admiratif du viaduc ferroviaire de Poilly, long de 1866m et achevé en 1893 :
Je me dirige ensuite vers Arrabloy, dont les ruines du château se laissent tout juste deviner derrière les frondaisons, puis La Bussière dont le château abrite les collections d'un ancien propriétaire passionné de pêche, original contrepoint du musée de la chasse du château de Gien.
Je ne présente pas Rogny-les-7-écluses, fort joli petit bourg du département de l'Yonne dont une épicerie ouverte me permet de faire un brin de ravitaillement ...
A la sortie de Rogny, un lieudit m'interpelle car nous sommes dans l'Yonne :
Marquise, ma randonneuse, est née dans l'Yonne, aux Ateliers de Maison-Rouge (AMR), mais ce n'est pas ici car ce Maison-Rouge là est près de Tonnerre... Mais je n'ai pas résisté à ce clin d'oeil du hasard...
Pour rallier Charny, j'ai repéré sur la carte les ruines de l'abbaye de Fontainejean, que l'on atteint après un passage à gué de la rivière Aveyron (non, non, je n'ai pas outrepassé mes 100 kms, car nous sommes à nouveau dans le Loiret !)
Ici tout respire la paix. Des enfants jouent dans la rivière, bien loin de la paranoïa des tentaculaires cités Covidiennes .
A Charny, je suis le premier pensionnaire post-confinement d'un ancien prieuré remontant à l'époque napolénienne converti en gîte rural :
Lorsqu'elle me montre ma chambre, je demande à mon hôtesse si elle l'a fait exprès :
Je lui dois une explication, forcément, et sa première stupeur passée se mue en grand sourire devant ce grand gosse plus âgé qu'elle qui a ainsi baptisé sa bicyclette ...
Après le repas, une petite balade digestive me permet de découvrir les originales halles couvertes du lieu, ainsi qu'une façade invitant à la nostalgie :
à suivre...
Ce matin, il fait beau : nous n'y reviendrons pas car ce sera le cas durant tout le voyage, par contre le vent est modéré ce qui ne sera pas toujours le cas par la suite ...
Jean-Paul a décidé de m'accompagner jusqu'au casse-croute de midi.
Mon point de départ "périmétrique" est fixé à Chaon, pas très loin de Lamotte-Beuvron, et j'ai décidé de tourner dans mon bocal dans le sens anti-horaire (serait-ce pour mieux remonter le temps ? ), ou plus prosaïquement dans le vague espoir que d'ici une semaine le vent coincé depuis un moment au secteur nord-est, vire à l'ouest pour ne pas entraver ma progression de fin de parcours lors de la traversée de la petite Beauce.
Pour l'heure, nous partons par Marcilly-en-Villette, en Sologne, et mon compagnon me suggère un agréable diverticule pour atteindre Sennely :
A Chaon, un petit arrêt devant le château de Villechauve s'impose :
Nous touchons la paroi du bocal à Brinon-sur-Sauldre où c'est jour de marché : ça fait du bien de voir la saine vie des campagnes reprendre ses droits. Au passage, nous admirons l'imposant caquetoire de l'église, appendice typiquement solognot :
Cerdon-du-Loiret sera notre lieu de pique-nique, avant que Jean-Paul ne s'en retourne. Il a visiblement apprécié de renouer en ma compagnie au véritable cyclotourisme traditionnel que je ne me suis jamais résolu à abandonner.
Désormais seul, je me dirige vers Gien, où je vais à nouveau traverser la Loire. Si le style "reconstruction" de la ville ne me séduit guère, je suis toujours admiratif du viaduc ferroviaire de Poilly, long de 1866m et achevé en 1893 :
Je me dirige ensuite vers Arrabloy, dont les ruines du château se laissent tout juste deviner derrière les frondaisons, puis La Bussière dont le château abrite les collections d'un ancien propriétaire passionné de pêche, original contrepoint du musée de la chasse du château de Gien.
Je ne présente pas Rogny-les-7-écluses, fort joli petit bourg du département de l'Yonne dont une épicerie ouverte me permet de faire un brin de ravitaillement ...
A la sortie de Rogny, un lieudit m'interpelle car nous sommes dans l'Yonne :
Marquise, ma randonneuse, est née dans l'Yonne, aux Ateliers de Maison-Rouge (AMR), mais ce n'est pas ici car ce Maison-Rouge là est près de Tonnerre... Mais je n'ai pas résisté à ce clin d'oeil du hasard...
Pour rallier Charny, j'ai repéré sur la carte les ruines de l'abbaye de Fontainejean, que l'on atteint après un passage à gué de la rivière Aveyron (non, non, je n'ai pas outrepassé mes 100 kms, car nous sommes à nouveau dans le Loiret !)
Ici tout respire la paix. Des enfants jouent dans la rivière, bien loin de la paranoïa des tentaculaires cités Covidiennes .
A Charny, je suis le premier pensionnaire post-confinement d'un ancien prieuré remontant à l'époque napolénienne converti en gîte rural :
Lorsqu'elle me montre ma chambre, je demande à mon hôtesse si elle l'a fait exprès :
Je lui dois une explication, forcément, et sa première stupeur passée se mue en grand sourire devant ce grand gosse plus âgé qu'elle qui a ainsi baptisé sa bicyclette ...
Après le repas, une petite balade digestive me permet de découvrir les originales halles couvertes du lieu, ainsi qu'une façade invitant à la nostalgie :
à suivre...
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- ian
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
On est là, on suit sagement le guide.prosperjunior a écrit :1ère étape : Sandillon - Charny, 137 kms
à suivre...
Et merci
- king
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
super ... j'étais intrigué par la facade , je l'ai corrigée un peu
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Il y a beaucoup de lieu dit ou de ferme qui porte le nom de maison rouge dans l'Yonne
- prosperjunior
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
2ème étape : Charny - Blunay, 103 kms
Quoi de mieux que de commencer la journée par un copieux petit-déjeuner dans un cadre agréable ?
Pour sortir de la vallée de l'Ouanne, la côte n'est pas bien méchante. Nous sommes en Puisaye, mais dès que l'on remonte sur la plateau, le paysage évoque plutôt le Gâtinais tout proche.
Et c'est la vallée de l'Yonne, que je franchis à Véron, à une dizaine de kilomètres au sud de Sens.
Cette ville se repère de loin au clocher de sa cathédrale, et quand on arrive dans son centre en forme d'amande, on est surpris par des constructions édifiées sur les restes des murs romains de l'ancienne Angendicum :
Le centre ville, outre sa cathédrale gothique (une des premières du genre),
est riche d'intéressantes constructions comme de magnifiques maisons à colombages
ou son marché couvert du 19ème siècle, récemment rénové :
C'est l'heure de casser la croûte, mais je préfère sortir de la ville et trouver un coin tranquille pour pique-niquer. Je franchis donc l'aqueduc de la Vanne, qui alimente Paris en eau potable, et la voie du TGV pour trouver un banc tout à fait accueillant à Saligny, non loin des fromageries Lincet qui fabriquent notamment du Chaource... Hélas, le magasin d'usine est fermé . Tant pis, j'ai de quoi survivre dans mes sacoches ...
A Soucy, je fais un arrêt photo car le clocher de l'église, grosse tour du 15ème siècle, est vraiment curieux :
Continuant vers le nord, je franchis l'autoroute A5 puis la vallée de l'Oreuse. Le paysage est de plus en plus ouvert, plus crayeux, presque champenois.
Et puis le paysage bascule vers la vallée de la Seine. Au loin à droite, on voit les tours réfrigérantes de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Un vieux panneau indicateur attire mon attention à Cercy : Je suis entré sans m'en rendre compte dans le département de l'Aube :
Je n'y resterai que deux kilomètres et je rentre en Seine-et-Marne pour franchir la Seine et arriver à mon étape du jour, Blunay, où je retrouve mon copain Patrice, agriculteur et producteur de moutardes artisanales, dont une originale moutarde au Yuzu (il a pas mal bourlingué et ses amis japonais lui fournissent cet ingrédient original).
La soirée, entre la visite du vieux Provins, le déplacement d'une bétaillère ou le repas cosmopolite avec d'autres amis à lui, est bien rempli, et se prolonge à une heure inhabituelle au randonneur, mais ces moments de convivialité font partie des plaisirs du voyage...
La tour César de Provins :
Quoi de mieux que de commencer la journée par un copieux petit-déjeuner dans un cadre agréable ?
Pour sortir de la vallée de l'Ouanne, la côte n'est pas bien méchante. Nous sommes en Puisaye, mais dès que l'on remonte sur la plateau, le paysage évoque plutôt le Gâtinais tout proche.
Et c'est la vallée de l'Yonne, que je franchis à Véron, à une dizaine de kilomètres au sud de Sens.
Cette ville se repère de loin au clocher de sa cathédrale, et quand on arrive dans son centre en forme d'amande, on est surpris par des constructions édifiées sur les restes des murs romains de l'ancienne Angendicum :
Le centre ville, outre sa cathédrale gothique (une des premières du genre),
est riche d'intéressantes constructions comme de magnifiques maisons à colombages
ou son marché couvert du 19ème siècle, récemment rénové :
C'est l'heure de casser la croûte, mais je préfère sortir de la ville et trouver un coin tranquille pour pique-niquer. Je franchis donc l'aqueduc de la Vanne, qui alimente Paris en eau potable, et la voie du TGV pour trouver un banc tout à fait accueillant à Saligny, non loin des fromageries Lincet qui fabriquent notamment du Chaource... Hélas, le magasin d'usine est fermé . Tant pis, j'ai de quoi survivre dans mes sacoches ...
A Soucy, je fais un arrêt photo car le clocher de l'église, grosse tour du 15ème siècle, est vraiment curieux :
Continuant vers le nord, je franchis l'autoroute A5 puis la vallée de l'Oreuse. Le paysage est de plus en plus ouvert, plus crayeux, presque champenois.
Et puis le paysage bascule vers la vallée de la Seine. Au loin à droite, on voit les tours réfrigérantes de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Un vieux panneau indicateur attire mon attention à Cercy : Je suis entré sans m'en rendre compte dans le département de l'Aube :
Je n'y resterai que deux kilomètres et je rentre en Seine-et-Marne pour franchir la Seine et arriver à mon étape du jour, Blunay, où je retrouve mon copain Patrice, agriculteur et producteur de moutardes artisanales, dont une originale moutarde au Yuzu (il a pas mal bourlingué et ses amis japonais lui fournissent cet ingrédient original).
La soirée, entre la visite du vieux Provins, le déplacement d'une bétaillère ou le repas cosmopolite avec d'autres amis à lui, est bien rempli, et se prolonge à une heure inhabituelle au randonneur, mais ces moments de convivialité font partie des plaisirs du voyage...
La tour César de Provins :
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- Giovanni-mi
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Tu es passé dans ma ville , la maison a colombage, s'appelle la maison D'Abraham
Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Salut Jean François,
Heureux de te savoir reparti sur les routes juste après cette période si bizarre de confinement qui nous a englouti pas mal de projets...
Je vois que tu es parti pour un tour de manège sur ta Marquise sur un itinéraire que j'ai forcement croisé au vu de tes photos.
J'étais passé par Sens pour le 1er Vélocipédia de Jacques à Randan en 2013... Mais c'est que ça passe ces années... à rouler !
Je suppose que tu en as bien profité !
Heureux de te savoir reparti sur les routes juste après cette période si bizarre de confinement qui nous a englouti pas mal de projets...
Je vois que tu es parti pour un tour de manège sur ta Marquise sur un itinéraire que j'ai forcement croisé au vu de tes photos.
J'étais passé par Sens pour le 1er Vélocipédia de Jacques à Randan en 2013... Mais c'est que ça passe ces années... à rouler !
Je suppose que tu en as bien profité !
Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Quel plaisir de lire tes aventures !!
- king
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
ah vous vous êtes ratés de 20 mn devant les halles
ça a laissé le temps d'installer le panneau au dessus de la porte et l'antenne
ça a laissé le temps d'installer le panneau au dessus de la porte et l'antenne
- dejoulardi
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Belle balade, belles photos, Je vois que toi et ton "routier randonneur" se portent bien.Bonne route à vous deux et merci pour ce récit de voyage, comme on dit chez les cyclos.
Dejoulardi et madame.
Dejoulardi et madame.
Une chose est sure,c'est que tout est incertain
- prosperjunior
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Bon, ben c'est pas tout ça, mais il est temps de reprendre la route ...
3ème étape : Blunay - Lessart, 119 kms :
La nuit a été courte mais réparatrice. Une fois le nez dehors, un vent particulièrement vivifiant de nord-nord-est achève de me réveiller, d'autant qu'il faut commencer par s'extraire de la vallée de la Seine.
Puis c'est le plateau de Brie,
Je ne risque pas de sentir le moisi : j'ai le vent trois-quart face mais la température grimpe rapidement. Cette partie du parcours n'est pas laide, juste un peu monotone. A la Ferté- Gaucher, j'en profite pour me ravitailler et à Rebais un banc au bord du rû de Raboireau m'accueille pour le pique-nique.
De là, je rejoins à la Trétoire la vallée du Petit Morin, où je suis enfin à l'abri du vent et où le paysage est indiscutablement plus bucolique.
Un panneau indicateur hors d'âge me fait craindre d'avoir glissé dans une faille spatio-temporelle :
Oups ! Aurais-je enfreint la règle de 100 kms
A Orly-sur-Morin, j'emprunte la plate-forme des anciens chemins de fer départementaux de Seine-et-Marne :
Le ballast de cette ancienne voie métrique est un peu "graveleux", mais il paraît que le "gravel", c'est la mode ...
Je passe La Ferté-sous-Jouarre et le vent est maintenant plein nord, puis c'est Lizy-sur-Ourcq et ma trajectoire s'infléchit vers le nord-Ouest. Nanteuil-le-Haudouin n'est pas très folichon, me contraignant à en traverser la zone industrielle. Aussi c'est avec soulagement que je laisse le bruit de la Nationale 2 derrière moi.
Mais à quelques encablures de là, le paysage me réconcilie avec le Valois, cette région naturelle où les bois alternent avec les cultures.
Je passe Droizelles, charmant petit village avant que de me rendre chez Fabienne et Jean-Luc, mes hôtes Warmshowers du jour. Leur ferme est une oasis isolée qui respire la paix et la douceur après une journée éprouvante à pédaler contre le vent .
L'accueil dans la famille est très chaleureux et le repas de grillades sur la terrasse un riche moment de partage et de simplicité. Les parents sont cyclistes et les enfants de grands marcheurs : le voyage fait donc partie de la culture familiale !
Bonne nuit et à demain ...
3ème étape : Blunay - Lessart, 119 kms :
La nuit a été courte mais réparatrice. Une fois le nez dehors, un vent particulièrement vivifiant de nord-nord-est achève de me réveiller, d'autant qu'il faut commencer par s'extraire de la vallée de la Seine.
Puis c'est le plateau de Brie,
Je ne risque pas de sentir le moisi : j'ai le vent trois-quart face mais la température grimpe rapidement. Cette partie du parcours n'est pas laide, juste un peu monotone. A la Ferté- Gaucher, j'en profite pour me ravitailler et à Rebais un banc au bord du rû de Raboireau m'accueille pour le pique-nique.
De là, je rejoins à la Trétoire la vallée du Petit Morin, où je suis enfin à l'abri du vent et où le paysage est indiscutablement plus bucolique.
Un panneau indicateur hors d'âge me fait craindre d'avoir glissé dans une faille spatio-temporelle :
Oups ! Aurais-je enfreint la règle de 100 kms
A Orly-sur-Morin, j'emprunte la plate-forme des anciens chemins de fer départementaux de Seine-et-Marne :
Le ballast de cette ancienne voie métrique est un peu "graveleux", mais il paraît que le "gravel", c'est la mode ...
Je passe La Ferté-sous-Jouarre et le vent est maintenant plein nord, puis c'est Lizy-sur-Ourcq et ma trajectoire s'infléchit vers le nord-Ouest. Nanteuil-le-Haudouin n'est pas très folichon, me contraignant à en traverser la zone industrielle. Aussi c'est avec soulagement que je laisse le bruit de la Nationale 2 derrière moi.
Mais à quelques encablures de là, le paysage me réconcilie avec le Valois, cette région naturelle où les bois alternent avec les cultures.
Je passe Droizelles, charmant petit village avant que de me rendre chez Fabienne et Jean-Luc, mes hôtes Warmshowers du jour. Leur ferme est une oasis isolée qui respire la paix et la douceur après une journée éprouvante à pédaler contre le vent .
L'accueil dans la famille est très chaleureux et le repas de grillades sur la terrasse un riche moment de partage et de simplicité. Les parents sont cyclistes et les enfants de grands marcheurs : le voyage fait donc partie de la culture familiale !
Bonne nuit et à demain ...
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
une idée simple et créative, ça donne envie.
mes joujous : Bob, Bebel et Jacquot sans oublier toto
numérotation des vélos AuTomoTo : http://forum.tontonvelo.com/viewtopic.php?f=8&t=16700
numérotation des vélos AuTomoTo : http://forum.tontonvelo.com/viewtopic.php?f=8&t=16700
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
prosperjunior, bravo tu l'as fait, un déconfinement réussi dans un "bocal" bien sympathique. vite la suite...
pour nous aussi, déconfinés autour de Coulon, 3 départements 79, 85 et 17 pour le Pineau mais pas vu les accompagnatrices de l'abbé Flahute
pour nous aussi, déconfinés autour de Coulon, 3 départements 79, 85 et 17 pour le Pineau mais pas vu les accompagnatrices de l'abbé Flahute
- prosperjunior
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
4ème étape : Lessart - Gisors, 107 kms
Je prends le petit déjeuner avec mes hôtes d'assez bonne heure, car Jean-Luc doit aller faucher de la luzerne et Fabienne installer son stand au marché de Senlis.
Je l'aide à charger son combi pour le marché et c'est à mon tour de prendre la route .
Cette partie du Valois est plus intéressante que la partie est parcourue hier. Il faut dire que l'itinéraire qui suit au plus près mon périmètre autorisé me fait passer au nord de Senlis par une myriade de petits villages tous plus charmants les uns que les autres, avec un relief varié.
Creil est une ville industrielle mais je peux l'éviter grâce à la passerelle qui enjambe l'Oise entre Verneuil-en-Halatte et Villers-Saint-Paul :
De l'autre côté, un chemin entre l'Oise et une immense usine me permet de gagner le bourg.
Villers-St-Paul : ce nom me rappelle la Semaine Fédérale de Libourne en 1981 où nous avions sympathisé avec un groupe de cyclos de cette localité.
La rivière Oise marquait la limite avec une nouvelle région naturelle : Le pays de Thelle. La brique est omniprésente, qui rappelle que le département de l'Oise est en Picardie.
C'est la partie la plus septentrionale de ma randonnée, et je tricote des manivelles sur des routes tellement petites qu'il arrive qu'elles finissent en chemin de cailloux :
Au niveau du paysage, la transition avec le Vexin où je roule ensuite n'est pas flagrante
Et me voici déjà à Gisors, mon étape de ce soir, dominé par les restes de son château.
Le drapeau normand flotte à son donjon. Il est vrai que je suis maintenant dans l'Eure.
Ce soir, je loge dans un studio au deuxième étage d'une vieille maison. Hisser Marquise dans l'étroit escalier n'est pas une sinécure mais cela n'émeut pas ma logeuse, habituée à recevoir des cyclistes ... Je trouve de quoi me ravitailler en ville, ce qui me donne l'occasion d'une agréable flânerie pédestre pour un peu mieux la découvrir.
à suivre...
Je prends le petit déjeuner avec mes hôtes d'assez bonne heure, car Jean-Luc doit aller faucher de la luzerne et Fabienne installer son stand au marché de Senlis.
Je l'aide à charger son combi pour le marché et c'est à mon tour de prendre la route .
Cette partie du Valois est plus intéressante que la partie est parcourue hier. Il faut dire que l'itinéraire qui suit au plus près mon périmètre autorisé me fait passer au nord de Senlis par une myriade de petits villages tous plus charmants les uns que les autres, avec un relief varié.
Creil est une ville industrielle mais je peux l'éviter grâce à la passerelle qui enjambe l'Oise entre Verneuil-en-Halatte et Villers-Saint-Paul :
De l'autre côté, un chemin entre l'Oise et une immense usine me permet de gagner le bourg.
Villers-St-Paul : ce nom me rappelle la Semaine Fédérale de Libourne en 1981 où nous avions sympathisé avec un groupe de cyclos de cette localité.
La rivière Oise marquait la limite avec une nouvelle région naturelle : Le pays de Thelle. La brique est omniprésente, qui rappelle que le département de l'Oise est en Picardie.
C'est la partie la plus septentrionale de ma randonnée, et je tricote des manivelles sur des routes tellement petites qu'il arrive qu'elles finissent en chemin de cailloux :
Au niveau du paysage, la transition avec le Vexin où je roule ensuite n'est pas flagrante
Et me voici déjà à Gisors, mon étape de ce soir, dominé par les restes de son château.
Le drapeau normand flotte à son donjon. Il est vrai que je suis maintenant dans l'Eure.
Ce soir, je loge dans un studio au deuxième étage d'une vieille maison. Hisser Marquise dans l'étroit escalier n'est pas une sinécure mais cela n'émeut pas ma logeuse, habituée à recevoir des cyclistes ... Je trouve de quoi me ravitailler en ville, ce qui me donne l'occasion d'une agréable flânerie pédestre pour un peu mieux la découvrir.
à suivre...
Dernière modification par prosperjunior le sam. 06 juin 2020 21:13:20, modifié 1 fois.
Prosperjunior
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
ah Mouchy le chatel , Noailles , Mouy , Creil , t'es passé dans ce qui fut mes 25 premières années ,10-12 bornes plus au nord
j'ai cherché de la maison du coté de Mouchy- Heilles , un très beau coin que je découvrais à l'époque , pas loin de la ligne de Paris pour feue ma femme et pour ce qui est de la brique , la picardie est un fleuron , et l' Oise n'est pas de reste , la chapelle aux pots
maisoncelle tuillerie ...., que des noms de villes ou villages qui portent leur passé de glaiseux , difference notoire dès qu'on s'approche de l'Aisne et forcément de la Marne avec les maisons de calcaire à pignons étagés comme en Hollande et couverture d'ardoise grand format au carré posée en diagonale pour avoir le plus surface et le moins de recouvrement ... même dans l'ancienne Picardie , il y avait des différences
merci JF
j'ai cherché de la maison du coté de Mouchy- Heilles , un très beau coin que je découvrais à l'époque , pas loin de la ligne de Paris pour feue ma femme et pour ce qui est de la brique , la picardie est un fleuron , et l' Oise n'est pas de reste , la chapelle aux pots
maisoncelle tuillerie ...., que des noms de villes ou villages qui portent leur passé de glaiseux , difference notoire dès qu'on s'approche de l'Aisne et forcément de la Marne avec les maisons de calcaire à pignons étagés comme en Hollande et couverture d'ardoise grand format au carré posée en diagonale pour avoir le plus surface et le moins de recouvrement ... même dans l'ancienne Picardie , il y avait des différences
merci JF
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Oui Dom, depuis Villers-St-Paul, je suis passé à Laigneville, Rousseloy, St-Claude, Mouy, Mouchy-la-Ville, Heilles, Mouchy-le-Chatel et enfin Noailles avant d'aller sur Hodenc-l'Evêque. La limite de mon périmètre passait pile sur Angy. Tous ces noms de villages te causent forcément . Moi, je ne connaissais pas du tout. A cause (ou grâce) à ce délire des 100 kms à vol d'oiseau, j'ai découvert une richesse insoupçonnée dans des coins reculés où autrement je n'aurais jamais eu de raison d'aller pédaler.
Ce genre de randonnée est un livre de géographie grand ouvert : l'architecture montre ses différences, on voit les paysages changer, les cultures ne sont pas les mêmes, l'hydrographie non plus, la couleur du sol varie. Quant au relief, les plateaux, les vallées, les collines... on les a dans les pattes, c'est plus précis que des courbes de niveau ...
Ce genre de randonnée est un livre de géographie grand ouvert : l'architecture montre ses différences, on voit les paysages changer, les cultures ne sont pas les mêmes, l'hydrographie non plus, la couleur du sol varie. Quant au relief, les plateaux, les vallées, les collines... on les a dans les pattes, c'est plus précis que des courbes de niveau ...
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Excellente idée, très originale et quelle belle aventure !
Je suis sûr que, grâce à ce dé-confinement sous contrainte, tu fais mille découvertes.
Bravo
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Re: Mon tour de bocal : déconfiné mais pas déconfit !
Elle est belle mon Oise ,perso sur la 31 à mi chemin entre Beauvais ou je suis né et Clermont
au sud , des reliefs boisés et des buttes témoins et au nord la plaine à perte de vue , ben' v"nu chez 'chez matcheux d'pupes
(bienvenue chez les mangeurs de pulpes , c'est un pays de sucriers) , mais celle de mon bled a fermé depuis un bail , reste le silo que j'ai vu construire dans les 70' , les batiments ont été remaniés ou détruits c'est pas trop un coin pour le cyclo tourisme , plus pour la pêche , à moin de se payer la cote de l'escargot de la Neuville en Hez* mais ce que tu as traversé c'est un des coins pitoresques, après hors de ta zone il y a Gerberoy et l'Oise normande avec les maison à colombages
*j'avais ouie dire qu'un tour de france avait passé par là (c'est forcément avant 85)
merci encore JF
au sud , des reliefs boisés et des buttes témoins et au nord la plaine à perte de vue , ben' v"nu chez 'chez matcheux d'pupes
(bienvenue chez les mangeurs de pulpes , c'est un pays de sucriers) , mais celle de mon bled a fermé depuis un bail , reste le silo que j'ai vu construire dans les 70' , les batiments ont été remaniés ou détruits c'est pas trop un coin pour le cyclo tourisme , plus pour la pêche , à moin de se payer la cote de l'escargot de la Neuville en Hez* mais ce que tu as traversé c'est un des coins pitoresques, après hors de ta zone il y a Gerberoy et l'Oise normande avec les maison à colombages
*j'avais ouie dire qu'un tour de france avait passé par là (c'est forcément avant 85)
merci encore JF