La montée du Port d'Aula comme en 1930
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La montée du Port d'Aula comme en 1930
Je rêvais d'y revenir depuis le jour où je l'ai monté pour la première fois, avec ma randonneuse et ses pneus en 700x25C, mais je voulais faire mieux
Je préparais d'y revenir depuis 5 ou 6 mois, et tout ça a failli être compromis par une panne de voiture, mais c'est réglé
Au départ je comptais le monter avec mon habituel Celsior de 1910 environ, en changeant son plateau de 48 dents par un 28 ou 24 dents, et en installant un deuxième frein, mais je ne m'y suis pas pris assez tôt, donc le vélo n'était pas prêt non plus, je fais le tour de mon petit cheptel et mes yeux se posent sur ce véritable tas de rouille roulant, et je me dis qu'avec ça, ça risque d'être impressionnant ! Et cette simple randonnée s'est quand même un peu transformée en véritable défi technique pour ma monture qui n'est autre que ma rétro-directe Hirondelle de 1929.
Là haut, aucun vélo de 90 ans n'y est encore monté je pense, et surtout pas une rétro-directe ! Si les actionnaires de la marque avaient su ça à l'époque, ils en auraient fait une réclame !
Comme d'habitude, je vais essayer de vous raconter ça comme si vous y étiez, en plein cœur des Pyrénées, au tout début des années 30
Même si je pense qu'à cette époque là, le chemin emprunté n'existait pas, ou en tout cas n'était qu'un sentier, je n'ai pas trouvé grand chose sur l'histoire de ce col, si ce n'est que ça devait être un itinéraire touristique construit de 1959 à 1962, mais rien sur l'avant-guerre
J'ai donc noté ceci sur mon carnet de route :
Mardi 6 Octobre
Montée du Port d'Aula
Il est 8 heures à mon départ de Couflens, la température est sûrement positive puisqu'il n'y a pas de givre, mais il fait bien frais.
Le départ est plutôt rude, la pente commence immédiatement après avoir franchi le ruisseau du Salat, je pousse déjà ma bicyclette à pied, essoufflé...
Quelques minutes plus tard je commence déjà à croiser quelques rares randonneurs matinaux, surpris par ma machine, une rétro-directe de marque Hirondelle. Le peu de fois où j'ai l'occasion de l'enfourcher dans cette ascension, il me faut pédaler en arrière pour profiter du 44x30.
Après le dernier hameau, celui de Lasserre, la piste apparaît, toujours impraticable à bicyclette en raison de la forte pente. Le soleil apparaît lui aussi, et la chaleur qui va avec. Je pose ma veste et je me rends vite compte que j'ai sous estimé ma réserve d'eau, une gourde d'un demi-litre ça ne sera jamais assez pour atteindre le sommet, alors je bois au goutte-à-goutte, en économisant le plus possible. J'irais même jusqu'à me poser la question d'abandonner.
J'arrive, transpirant et assoiffé au col de Pause à 1527 mètres d'altitude, une petite halte à l'ombre et quelques gorgées de ma gourde presque vide, permettent de me rafraichir. Je reprends ensuite l'ascension, à l'ombre cette fois-ci. La pente est plus abordable et je remonte enfin sur ma machine.
Les premières bêtes d'élevage apparaissent, des vaches, des ânes et des chevaux.
Les paysages grandioses se dévoilent, avec le Mont Valier au dessus de tout.
Quelques déraillements de ma chaine m'interrompent dans l'effort, je réussis même à m'ouvrir un doigt en la remettant sur son pignon... Je retends alors la chaine grâce au galet de tension, et je poursuivrais sans autre encombre mécanique.
J'arrive enfin au lac d'Aréou où je vante alors les capacités de ma bicyclette Hirondelle à quelques randonneurs curieux, l'un d'eux l'essaie même.
À partir d'ici, la piste devient plus cahoteuse et la pente s'enraidit.
L'eau commence cruellement à me manquer, de toute manière mes bagages ne me permettaient pas d'emporter quoique ce soit de plus, je n'ai même pas d'appareil photographique !
En arrivant sur un léger replat, un couple de randonneurs se font photographier devant le majestueux Valier. Je fais halte pour leur demander de l'eau et nous discutons quelques minutes.
Je passe ensuite le lac de Pra-Matau, je m'approche du sommet, et l'eau fraiche offerte par les randonneurs me redonne de la vigueur.
Je poursuis toutefois principalement à pied en poussant ma bicyclette. Une dernière halte à l'ombre et j'enfourche ma bicyclette pour les derniers mètres qui mènent au sommet du Port d'Aula et ses 2260 mètres d'altitude bien mérités après 4h30 d'ascension.
Je retrouve des randonneurs croisés précédemment, je mange un peu en leur compagnie, tout en profitant pleinement du paysage, et en finissant encore une fois mon eau.
Je resterais là haut une bonne heure, à la frontière de l'Espagne que seule une borne et une grosse pierre plate délimitent.
J'entame ensuite la descente, que j'appréhendais un petit peu, mais tout se passe bien, les freins sont très efficaces, et on profite encore mieux du paysage qu'à la montée.
Quelques mètre en contrebas sur le chemin, j'aperçois des gardes forestiers locaux que je m'empresse de rejoindre afin de leur demander un peu d'eau, qui me fait le plus grand bien.
Ils sont assez surpris par ma machine et son système. Ils en profitent pour me montrer leurs prises, deux isards, de très belles bêtes aux jolies cornes, l'une d'entre elle est une femelle de 18 ans qui une fois dépecée servira de cape.
Ils en profitent pour me photographier devant le mont Valier, avec ma bicyclette un peu spéciale et leur prise du jour.
Je reprends ma descente en repassant par le lac d'Aréou où de nombreux promeneurs font leur halte pique-nique, plus tard j'apprendrais qu'ils venaient tenter d'apercevoir l'ours.
Je profite encore quelques instants de ces sublimes paysages et reviens au col de Pause, où la pente reprend de plus belle, la route semble plonger dans la vallée tel un torrent approchant d'une cascade vertigineuse, les freins tiennent tout de même le coup, et les jantes ne chauffent pas excessivement, l'éclatement n'est pas à craindre.
Après 2h15 de descente, j'arrive finalement à Couflens, avec un peu de mal aux mains, mais heureux de mon petit périple à la montagne.
Le lendemain j'ai rejoint mes grands parents en gîte à Sougraigne près de Bugarach, nous ferons 3 cols pour rejoindre la concentration annuelle du Club des Cent Cols dans les Pyrénées. Bien évidemment ils sont à vélos "modernes" donc je ne les ai pas pris en photo, mais vous avez déjà le récit
Je poursuis donc :
Dimanche 7 Octobre
Aujourd'hui petite randonnée d'une cinquantaine de kilomètres pour rejoindre des amis cyclo-touristes au col du Paradis.
Nous partons du petit village de Sougraigne à 5 machines. Je suis le seul avec une rétro-directe, ce qui en épatera plus d'un.
Nous commençons par passer le col de la Fage à 731 mètres, il y fait un vent à décorner les bœufs, et frais aussi, je n'ai que ma veste, et mon manteau de cuir ne m'aurait pas déplu.
Nous redescendons sur Fourtou, où le soleil pointe le bout de son nez par intermittence pendant quelques minutes, avant de disparaître à nouveau.
S'en suit alors la montée du col du Paradis, avec pour 3 d'entre nous un passage par le col de Fresno à 510 mètres.
Arrivés au col du Paradis et ses 622 mètres d'altitude, nous sommes froidement accueillis par un vent glacial, heureusement les copains ont quelques gâteaux, du café et du vin pour nous réchauffer.
Il ne nous reste ensuite que 20 kilomètres pour rentrer au gîte et s'attabler autour d'une bonne soupe.
Voilà pour cette petite virée Pyrénéenne, comme à chaque fois, j'en prends plein les yeux et je m'efforce de tout vous retranscrire du mieux que je peux, comme je l'ai vécu
Je vais essayer de monter une courte vidéo dans la semaine
Au passage je remercie encore une fois Enrique Guillermo et sa compagne chez qui je me suis arrêté sur le chemin du retour et qui m'ont offert le repas du midi, un grand merci !
Je préparais d'y revenir depuis 5 ou 6 mois, et tout ça a failli être compromis par une panne de voiture, mais c'est réglé
Au départ je comptais le monter avec mon habituel Celsior de 1910 environ, en changeant son plateau de 48 dents par un 28 ou 24 dents, et en installant un deuxième frein, mais je ne m'y suis pas pris assez tôt, donc le vélo n'était pas prêt non plus, je fais le tour de mon petit cheptel et mes yeux se posent sur ce véritable tas de rouille roulant, et je me dis qu'avec ça, ça risque d'être impressionnant ! Et cette simple randonnée s'est quand même un peu transformée en véritable défi technique pour ma monture qui n'est autre que ma rétro-directe Hirondelle de 1929.
Là haut, aucun vélo de 90 ans n'y est encore monté je pense, et surtout pas une rétro-directe ! Si les actionnaires de la marque avaient su ça à l'époque, ils en auraient fait une réclame !
Comme d'habitude, je vais essayer de vous raconter ça comme si vous y étiez, en plein cœur des Pyrénées, au tout début des années 30
Même si je pense qu'à cette époque là, le chemin emprunté n'existait pas, ou en tout cas n'était qu'un sentier, je n'ai pas trouvé grand chose sur l'histoire de ce col, si ce n'est que ça devait être un itinéraire touristique construit de 1959 à 1962, mais rien sur l'avant-guerre
J'ai donc noté ceci sur mon carnet de route :
Mardi 6 Octobre
Montée du Port d'Aula
Il est 8 heures à mon départ de Couflens, la température est sûrement positive puisqu'il n'y a pas de givre, mais il fait bien frais.
Le départ est plutôt rude, la pente commence immédiatement après avoir franchi le ruisseau du Salat, je pousse déjà ma bicyclette à pied, essoufflé...
Quelques minutes plus tard je commence déjà à croiser quelques rares randonneurs matinaux, surpris par ma machine, une rétro-directe de marque Hirondelle. Le peu de fois où j'ai l'occasion de l'enfourcher dans cette ascension, il me faut pédaler en arrière pour profiter du 44x30.
Après le dernier hameau, celui de Lasserre, la piste apparaît, toujours impraticable à bicyclette en raison de la forte pente. Le soleil apparaît lui aussi, et la chaleur qui va avec. Je pose ma veste et je me rends vite compte que j'ai sous estimé ma réserve d'eau, une gourde d'un demi-litre ça ne sera jamais assez pour atteindre le sommet, alors je bois au goutte-à-goutte, en économisant le plus possible. J'irais même jusqu'à me poser la question d'abandonner.
J'arrive, transpirant et assoiffé au col de Pause à 1527 mètres d'altitude, une petite halte à l'ombre et quelques gorgées de ma gourde presque vide, permettent de me rafraichir. Je reprends ensuite l'ascension, à l'ombre cette fois-ci. La pente est plus abordable et je remonte enfin sur ma machine.
Les premières bêtes d'élevage apparaissent, des vaches, des ânes et des chevaux.
Les paysages grandioses se dévoilent, avec le Mont Valier au dessus de tout.
Quelques déraillements de ma chaine m'interrompent dans l'effort, je réussis même à m'ouvrir un doigt en la remettant sur son pignon... Je retends alors la chaine grâce au galet de tension, et je poursuivrais sans autre encombre mécanique.
J'arrive enfin au lac d'Aréou où je vante alors les capacités de ma bicyclette Hirondelle à quelques randonneurs curieux, l'un d'eux l'essaie même.
À partir d'ici, la piste devient plus cahoteuse et la pente s'enraidit.
L'eau commence cruellement à me manquer, de toute manière mes bagages ne me permettaient pas d'emporter quoique ce soit de plus, je n'ai même pas d'appareil photographique !
En arrivant sur un léger replat, un couple de randonneurs se font photographier devant le majestueux Valier. Je fais halte pour leur demander de l'eau et nous discutons quelques minutes.
Je passe ensuite le lac de Pra-Matau, je m'approche du sommet, et l'eau fraiche offerte par les randonneurs me redonne de la vigueur.
Je poursuis toutefois principalement à pied en poussant ma bicyclette. Une dernière halte à l'ombre et j'enfourche ma bicyclette pour les derniers mètres qui mènent au sommet du Port d'Aula et ses 2260 mètres d'altitude bien mérités après 4h30 d'ascension.
Je retrouve des randonneurs croisés précédemment, je mange un peu en leur compagnie, tout en profitant pleinement du paysage, et en finissant encore une fois mon eau.
Je resterais là haut une bonne heure, à la frontière de l'Espagne que seule une borne et une grosse pierre plate délimitent.
J'entame ensuite la descente, que j'appréhendais un petit peu, mais tout se passe bien, les freins sont très efficaces, et on profite encore mieux du paysage qu'à la montée.
Quelques mètre en contrebas sur le chemin, j'aperçois des gardes forestiers locaux que je m'empresse de rejoindre afin de leur demander un peu d'eau, qui me fait le plus grand bien.
Ils sont assez surpris par ma machine et son système. Ils en profitent pour me montrer leurs prises, deux isards, de très belles bêtes aux jolies cornes, l'une d'entre elle est une femelle de 18 ans qui une fois dépecée servira de cape.
Ils en profitent pour me photographier devant le mont Valier, avec ma bicyclette un peu spéciale et leur prise du jour.
Je reprends ma descente en repassant par le lac d'Aréou où de nombreux promeneurs font leur halte pique-nique, plus tard j'apprendrais qu'ils venaient tenter d'apercevoir l'ours.
Je profite encore quelques instants de ces sublimes paysages et reviens au col de Pause, où la pente reprend de plus belle, la route semble plonger dans la vallée tel un torrent approchant d'une cascade vertigineuse, les freins tiennent tout de même le coup, et les jantes ne chauffent pas excessivement, l'éclatement n'est pas à craindre.
Après 2h15 de descente, j'arrive finalement à Couflens, avec un peu de mal aux mains, mais heureux de mon petit périple à la montagne.
Le lendemain j'ai rejoint mes grands parents en gîte à Sougraigne près de Bugarach, nous ferons 3 cols pour rejoindre la concentration annuelle du Club des Cent Cols dans les Pyrénées. Bien évidemment ils sont à vélos "modernes" donc je ne les ai pas pris en photo, mais vous avez déjà le récit
Je poursuis donc :
Dimanche 7 Octobre
Aujourd'hui petite randonnée d'une cinquantaine de kilomètres pour rejoindre des amis cyclo-touristes au col du Paradis.
Nous partons du petit village de Sougraigne à 5 machines. Je suis le seul avec une rétro-directe, ce qui en épatera plus d'un.
Nous commençons par passer le col de la Fage à 731 mètres, il y fait un vent à décorner les bœufs, et frais aussi, je n'ai que ma veste, et mon manteau de cuir ne m'aurait pas déplu.
Nous redescendons sur Fourtou, où le soleil pointe le bout de son nez par intermittence pendant quelques minutes, avant de disparaître à nouveau.
S'en suit alors la montée du col du Paradis, avec pour 3 d'entre nous un passage par le col de Fresno à 510 mètres.
Arrivés au col du Paradis et ses 622 mètres d'altitude, nous sommes froidement accueillis par un vent glacial, heureusement les copains ont quelques gâteaux, du café et du vin pour nous réchauffer.
Il ne nous reste ensuite que 20 kilomètres pour rentrer au gîte et s'attabler autour d'une bonne soupe.
Voilà pour cette petite virée Pyrénéenne, comme à chaque fois, j'en prends plein les yeux et je m'efforce de tout vous retranscrire du mieux que je peux, comme je l'ai vécu
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Au passage je remercie encore une fois Enrique Guillermo et sa compagne chez qui je me suis arrêté sur le chemin du retour et qui m'ont offert le repas du midi, un grand merci !
Dernière modification par Chef de gare le mar. 09 oct. 2018 09:07:30, modifié 2 fois.
Mieux vaut se mettre sérieusement à quelque chose de médiocre, que de rêver éternellement à la perfection Henri de Tourville
Le Chef de gare, cultivateur de rouille depuis 1899
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
joli périple et tu as repéré les lieux pour la fin du monde
Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Merci pour une autre page de ton livre de périples.
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Génial !
J'ajoute cela à mes choses à faire un jour.
Merci du partage.
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"Le cyclotourisme est l'art de mettre l'effort physique au service de la découverte touristique en apprenant à voir et à apprécier les beautés de la nature et l'héritage du passé"
Jacques Faux
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Magnifique!!! Et excellent choix ce col!!
Toutefois, ne manque t-il pas la vis expandeur de ton guidon???
Toutefois, ne manque t-il pas la vis expandeur de ton guidon???
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Soudé par la rouille mais tout de même confiant le chef
LE RIRE N'EST JAMAIS GRATUIT:
L'homme donne à pleurer mais prête à rire
Pierre Desproges
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Peuplé de "trololos" comme les appelle ma grand-mèreking a écrit :joli périple et tu as repéré les lieux pour la fin du monde
Il manque bien une vis sur mon guidon, en fait je ne l'ai pas dit mais le but principal de cette virée était d'essayer de débloquer le guidon à la descente, mais c'est pas encore ça...
J'ai confiance en mes machines
Mieux vaut se mettre sérieusement à quelque chose de médiocre, que de rêver éternellement à la perfection Henri de Tourville
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Magnifique récit
Bravo pour la performance physique et le courage dans les descentes
Et bravo d'avoir permis à cette hirondelle de migrer vers l'Espagne avant l'arrivée de l'hiver
Pour finir par une note d'espoir, a l'heure où les hirondelles sont en voie de disparition
Souhaitons que le vélo soit de plus en plus présent dans notre quotidien et que chaque automne les tontons puissent voir passer les hirondelles au sommet du col du Paradis
Bravo pour la performance physique et le courage dans les descentes
Et bravo d'avoir permis à cette hirondelle de migrer vers l'Espagne avant l'arrivée de l'hiver
Pour finir par une note d'espoir, a l'heure où les hirondelles sont en voie de disparition
Souhaitons que le vélo soit de plus en plus présent dans notre quotidien et que chaque automne les tontons puissent voir passer les hirondelles au sommet du col du Paradis
- alain2908
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
impressionnant
les muscles ont réagi comment à ce pédalage arrière ?
les muscles ont réagi comment à ce pédalage arrière ?
mes joujous : Bob, Bebel et Jacquot sans oublier toto
numérotation des vélos AuTomoTo : http://forum.tontonvelo.com/viewtopic.php?f=8&t=16700
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- ian
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Wouaouhhh,
Incroyable çà vaut le Guiness !!!Tu concrétises tes rêves .
En te voyant parmi les monts je pense de suite au célèbre "the fool on a hill".
La tête de gens en voyant "retour vers le futur" en pleine montagne sur son "vélo rouille".
Bravo, merci du compte rendu superbement illustré .
Incroyable çà vaut le Guiness !!!Tu concrétises tes rêves .
En te voyant parmi les monts je pense de suite au célèbre "the fool on a hill".
La tête de gens en voyant "retour vers le futur" en pleine montagne sur son "vélo rouille".
Bravo, merci du compte rendu superbement illustré .
- Chef de gare
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Merci beaucoup
Le plus frappant c'était le lendemain, quand j'ai pu rouler sur un parcours à peu près "normal" où je pouvais pédaler dans les deux sens
En pédalant normalement, même en forçant, pas de fatigue notable, même à la fin du parcours, mais lorsque je pédalais en arrière sur une fin de côte ou sur l'ascension d'un col, on sent très vite une sorte d'ankylose dans les mollets et l'arrière des cuisses, et ça fait assez mal et les forces manquent vite. Mais avec de l'entrainement ça va passer
Etant seulement habitué au pédalage dans le bon sens, les muscles se sont plus vite fatigués en pédalant en arrière, c'est là qu'on sent très bien que ce ne sont pas les mêmesalain2908 a écrit :les muscles ont réagi comment à ce pédalage arrière ?
Le plus frappant c'était le lendemain, quand j'ai pu rouler sur un parcours à peu près "normal" où je pouvais pédaler dans les deux sens
En pédalant normalement, même en forçant, pas de fatigue notable, même à la fin du parcours, mais lorsque je pédalais en arrière sur une fin de côte ou sur l'ascension d'un col, on sent très vite une sorte d'ankylose dans les mollets et l'arrière des cuisses, et ça fait assez mal et les forces manquent vite. Mais avec de l'entrainement ça va passer
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Bravo Chef de Gare ! et très belle performance surtout avec une démultiplication qui , si je ne me trompe pas trop, doit correspondre à un 32x24 moderne...on comprend que tu ais eu soif ... quand au chemin , je devrais dire la piste, on le prendrait avec circonspection en VTT ! vraiment une belle aventure ! et ces Pyrénées ! ton récit a comme d'habitude un fort pouvoir évocateur , il m'a involontairement rappelé une lointaine époque où , étant militaire, il m'était arrivé (ce qui était formellement interdit) de franchir la frontière en civil, pour aller récupérer , quelques alcools et cigarettes dans une Tienda située de l'autre côté du ruisseau qui marquait la séparation France Espagne... Sure qu'à cette époque, j'aurais apprécié d'avoir même un vieux clou !
A propos de clous, je vois que tu avais quand même de bons pneus et que tu as évité la crevaison !
A propos de clous, je vois que tu avais quand même de bons pneus et que tu as évité la crevaison !
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
[video]https://www.youtube.com/watch?v=h1B7oGk ... e=youtu.be[/video]
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https://www.youtube.com/watch?v=h1B7oGk ... e=youtu.be
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Superbe avec un fond de musique qui va bien et qui fait penser à du Gustavo Santaolala ! Bravo !
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
bravo pour l'exploit et superbes images.
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Bonjour, je salue cette prouesse réalisée dans mon cher zéro-neuf d’adoption, où je villégiature depuis plusieurs dizaines d’années, mais en fait, sans trop fréquenter la très haute montagne, itinérant plutôt autour des Monts d’Olmes. Il aurait fallu convoquer la Dépêche, édition Ariège, avide de relater ce type d’exploits.
Mais… pourquoi ne pas avoir mis de poignées au guidon ? C’est suite à un vœu ou un pari perdu ?
Sur le site :
https://www.cols-cyclisme.com/pyrenees- ... -c1576.htm
Ils précisent : « attention, cette ascension nécessite l’utilisation d’un VTT » !!!
Mais… pourquoi ne pas avoir mis de poignées au guidon ? C’est suite à un vœu ou un pari perdu ?
Sur le site :
https://www.cols-cyclisme.com/pyrenees- ... -c1576.htm
Ils précisent : « attention, cette ascension nécessite l’utilisation d’un VTT » !!!
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
Quels petits joueursfilb a écrit :https://www.cols-cyclisme.com/pyrenees- ... -c1576.htm
Ils précisent : « attention, cette ascension nécessite l’utilisation d’un VTT » !!!
Je n'ai pas mis de poignées au guidon parce que je veux garder ce vélo complètement dans son jus, en pure sortie de grange, les poignées en bois "neuves" car refabriquées aurait un peu dénaturé l'aspect je trouve, et je préfère garder mes poignées pour d'autres vélos qui les méritent plus
Concernant la presse, c'est jamais un truc auquel je pense en faisant mes balades, et en même je trouve ça un peu embêtant, je préfère ma liberté de faire mon récit après la randonnée plutôt que d'être interrompu pendant
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
J'aime l'aspect de ton vélo, mais c'est tout de même en décalage avec ta tenue vestimentaire. En 1930 un vélo de 1929 n'aurait pas vieilli de cette façon.
Il te faut des vêtements sortis de grange, pur jus.
Ou sinon trouver des habits des années 50 et considérer que le vélo a passé 20 ans dehors.
Je plaisante, c'est très bien ainsi...
Il te faut des vêtements sortis de grange, pur jus.
Ou sinon trouver des habits des années 50 et considérer que le vélo a passé 20 ans dehors.
Je plaisante, c'est très bien ainsi...
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Jacques Faux
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Re: La montée du Port d'Aula comme en 1930
La Dépêche pas sur le moment évidemment il faudrait alors un hélico, deux drones et un équipe de motard juste pour faire simple
En cherchant un peu on doit trouver le correspondant du coin.
Pour 200, ils t'ont bien trouvé quelque part?
A+
En cherchant un peu on doit trouver le correspondant du coin.
Pour 200, ils t'ont bien trouvé quelque part?
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