De retour des Pays Bas...
Publié : ven. 27 avr. 2018 14:22:50
Boujour à tous,
Le trip du week-end dernier annoncé ici : http://forum.tontonvelo.com/viewtopic.php?f=74&t=36545 s'est bien déroulé comme prévu.
Le choix du parcours m'a conforté dans ma méthode de tracé, en évitant les nationales, les grosses départementales et en privilégiant les voies vicinales, voire les sentiers...
Mon neveu n'est pas venu, c'est donc avec mon frère que je suis parti pour Breskens en 2 jours et en autonomie en ce samedi matin frisquet mais ensoleillé.
Le dénivelé ne sera pas violent, seuls les abords du mont Kemmel en Belgique montreront sur le graphique quelques pics entre 150 et 160 m.
La première partie du voyage emprunte des routes que l'on connait lors des sorties dominicales. Une jolie montgolfière vient attirer notre regard. Nous suivons l'itinéraire et sortons de France pour atteindre par les petites routes les contreforts du KEMMELBERG. Sur les pentes orientées Sud, il y a même de la vigne qui est cultivée.
Pas de dégustation possible pour le moment, il vaut peut-être mieux pour garder la droite de la route à vélo.
Nous traversons la ville d'Ypres et continuons plein Nord en empruntant une ancienne voie ferrée transformée en piste cyclable à l'abri des voitures.
Le "uitgezonderd" est traduit par "excepté" ça tombe bien. On stoppera le midi à la terrasse d'un bar... fermé ! Le proprio a certainement préféré profiter du soleil
Juste avant Bruges, nous attendons face aux barrières fermées, la fin de la rotation du pont "Katelijnepoortbrug". Ici ce sont les vélos devant et les voitures après.
Les images typiques de Belgique (et non d’Épinal) s'offrent à nous au fur et à mesure des kilomètres parcourus (canaux, chemins de halage, tavernes, moulins à vent, etc...)
Ça n'est pas pour nous déplaire !
Tout le monde se rend à la taverne à vélo, évidemment.
On arrive tranquillement à la frontière des Pays Bas sans s'en rendre compte. On la passe peu avant SLUIS.
Ce petit village hollandais (l'Ecluse) est très mignon et typique. Sa réputation a attiré une horde de touristes en ce milieu d'après midi ensoleillé.
La circulation à vélo est délicate avec ce monde, le temps de quelques photos et mous continuerons notre route encore plus au Nord.
La cote de la mer du Nord n'est plus trop loin, le temps de traverser ce hameau au nom taillé dans la haie !!!
MAROLLEPUT c'est écrit...
Ce n'est pas l’œuvre d'un paysagiste furibond après une engueulade avec son épouse, mais cela traduit juste un souci d'information à donner
les digues construites qui protègent les terres gagnées sur la mer, empêchent de voir la mer et ce n'est qu'au dernier moment que l'on voit les cargos croiser au large des plages. Après avoir franchi la deuxième digue, on découvre des étendues de sable blanc.
Il est temps d'aller se poser pour la nuit et s'assurer qu'il reste des emplacements au camping de Boerenhol, car avec ce beau temps j'avoue que j'ai des craintes quant au taux de remplissage.
Ça sera bon pour cette fois, ce sympathique camping à la ferme très orienté nature nous offrira le choix de l'emplacement. Rien à voir avec ces alignements de mobile home comme on a pu le voir plus tôt.
Le soir nous avons été manger une bonne lasagne végane avec beaucoup de légumes et quelques bières
Après le retour au camping (Boerenhol - Groede A/R à pied 2+2kms) on ne s'est pas privé pour faire une bonne nuit.
Le matin du Dimanche, la température a chuté, le vent s'est levé et quelques gouttes tombent au moment du départ.
Et oui, dame Météo nous joue la rabat joie.
Qu'a cela ne tienne, on prend la route en suivant le gps.
Nous traversons la nature sous un ciel chargé de gros nuages menaçants et un soleil qui tente de traverser cette couche nébuleuse. Tout cela donne une lumière si particulière aux paysages du Nord, à faire pâlir un photographe professionnel.
Je ne le suis pas mais je vais tenter de montrer cela.
Nous continuons notre descente de la cote en Belgique, sous l’alternance d'éclaircies et d'averses plus ou moins fortes.
Plus tard, l'enchainement des stations balnéaires belges sous le soleil revenu contrastera totalement avec les paysages de nature vus quelques heures auparavant.
Ici, le béton est roi, les barres d'immeubles, les digues, les routes, toute cette infrastructure s'est incrustée dans les dunes qui ont été mises à mal.
Heureusement, on retrouve parfois ces témoins de la mer du Nord, les cabines et les dunes
Sur un itinéraire, les routes choisies, les changements de directions, la trace sont indiqués évidemment par le gps.... A moins que ce dernier ne déclare "Perte de réception satellite".
Les cartes sont alors la seule valeur sure du cyclo-campeur, sauf que pour 2 jours et 310 kms, je me suis dit "Pas besoin d’éditer, d'imprimer".
Donc, après avoir jardiné quelque peu à proximité de la frontière belge, j'ai reconnu une route pour rentrer au bercail. une route ?
Plutôt la principale départementale qui permet un retour de plage de fin de w.e. en voiture.
On a donc mangé du vent de face et de la voiture. Cela est devenu très vite indigeste.
Leçon à retenir et retenue pour l'avenir : ne pars jamais sans ta carte routière et minimise le rôle de ton GPS.
Cette mésaventure vite oubliée, on retiendra les magnifiques paysages très nature des régions traversées, la gentillesse des néerlandais, le réseau des pistes cyclables qui est une merveille et un pur bonheur à partager.
J'ai pu "capter" cette ambiance "vélo" de ce pays. Le déplacement est d'abord envisagé à vélo avant de penser à la voiture. C'est encré dans la culture. Et ça c'est une leçon.
J'ai vu des vélos que je n'avais jamais vu avant, avec une vrai place pour deux enfants et leur mère. Et aussi des vélos cargos, des tandems, des remorques, et des gens heureux de pédaler.
Mais quelle leçon !!!!
Le trip du week-end dernier annoncé ici : http://forum.tontonvelo.com/viewtopic.php?f=74&t=36545 s'est bien déroulé comme prévu.
Le choix du parcours m'a conforté dans ma méthode de tracé, en évitant les nationales, les grosses départementales et en privilégiant les voies vicinales, voire les sentiers...
Mon neveu n'est pas venu, c'est donc avec mon frère que je suis parti pour Breskens en 2 jours et en autonomie en ce samedi matin frisquet mais ensoleillé.
Le dénivelé ne sera pas violent, seuls les abords du mont Kemmel en Belgique montreront sur le graphique quelques pics entre 150 et 160 m.
La première partie du voyage emprunte des routes que l'on connait lors des sorties dominicales. Une jolie montgolfière vient attirer notre regard. Nous suivons l'itinéraire et sortons de France pour atteindre par les petites routes les contreforts du KEMMELBERG. Sur les pentes orientées Sud, il y a même de la vigne qui est cultivée.
Pas de dégustation possible pour le moment, il vaut peut-être mieux pour garder la droite de la route à vélo.
Nous traversons la ville d'Ypres et continuons plein Nord en empruntant une ancienne voie ferrée transformée en piste cyclable à l'abri des voitures.
Le "uitgezonderd" est traduit par "excepté" ça tombe bien. On stoppera le midi à la terrasse d'un bar... fermé ! Le proprio a certainement préféré profiter du soleil
Juste avant Bruges, nous attendons face aux barrières fermées, la fin de la rotation du pont "Katelijnepoortbrug". Ici ce sont les vélos devant et les voitures après.
Les images typiques de Belgique (et non d’Épinal) s'offrent à nous au fur et à mesure des kilomètres parcourus (canaux, chemins de halage, tavernes, moulins à vent, etc...)
Ça n'est pas pour nous déplaire !
Tout le monde se rend à la taverne à vélo, évidemment.
On arrive tranquillement à la frontière des Pays Bas sans s'en rendre compte. On la passe peu avant SLUIS.
Ce petit village hollandais (l'Ecluse) est très mignon et typique. Sa réputation a attiré une horde de touristes en ce milieu d'après midi ensoleillé.
La circulation à vélo est délicate avec ce monde, le temps de quelques photos et mous continuerons notre route encore plus au Nord.
La cote de la mer du Nord n'est plus trop loin, le temps de traverser ce hameau au nom taillé dans la haie !!!
MAROLLEPUT c'est écrit...
Ce n'est pas l’œuvre d'un paysagiste furibond après une engueulade avec son épouse, mais cela traduit juste un souci d'information à donner
les digues construites qui protègent les terres gagnées sur la mer, empêchent de voir la mer et ce n'est qu'au dernier moment que l'on voit les cargos croiser au large des plages. Après avoir franchi la deuxième digue, on découvre des étendues de sable blanc.
Il est temps d'aller se poser pour la nuit et s'assurer qu'il reste des emplacements au camping de Boerenhol, car avec ce beau temps j'avoue que j'ai des craintes quant au taux de remplissage.
Ça sera bon pour cette fois, ce sympathique camping à la ferme très orienté nature nous offrira le choix de l'emplacement. Rien à voir avec ces alignements de mobile home comme on a pu le voir plus tôt.
Le soir nous avons été manger une bonne lasagne végane avec beaucoup de légumes et quelques bières
Après le retour au camping (Boerenhol - Groede A/R à pied 2+2kms) on ne s'est pas privé pour faire une bonne nuit.
Le matin du Dimanche, la température a chuté, le vent s'est levé et quelques gouttes tombent au moment du départ.
Et oui, dame Météo nous joue la rabat joie.
Qu'a cela ne tienne, on prend la route en suivant le gps.
Nous traversons la nature sous un ciel chargé de gros nuages menaçants et un soleil qui tente de traverser cette couche nébuleuse. Tout cela donne une lumière si particulière aux paysages du Nord, à faire pâlir un photographe professionnel.
Je ne le suis pas mais je vais tenter de montrer cela.
Nous continuons notre descente de la cote en Belgique, sous l’alternance d'éclaircies et d'averses plus ou moins fortes.
Plus tard, l'enchainement des stations balnéaires belges sous le soleil revenu contrastera totalement avec les paysages de nature vus quelques heures auparavant.
Ici, le béton est roi, les barres d'immeubles, les digues, les routes, toute cette infrastructure s'est incrustée dans les dunes qui ont été mises à mal.
Heureusement, on retrouve parfois ces témoins de la mer du Nord, les cabines et les dunes
Sur un itinéraire, les routes choisies, les changements de directions, la trace sont indiqués évidemment par le gps.... A moins que ce dernier ne déclare "Perte de réception satellite".
Les cartes sont alors la seule valeur sure du cyclo-campeur, sauf que pour 2 jours et 310 kms, je me suis dit "Pas besoin d’éditer, d'imprimer".
Donc, après avoir jardiné quelque peu à proximité de la frontière belge, j'ai reconnu une route pour rentrer au bercail. une route ?
Plutôt la principale départementale qui permet un retour de plage de fin de w.e. en voiture.
On a donc mangé du vent de face et de la voiture. Cela est devenu très vite indigeste.
Leçon à retenir et retenue pour l'avenir : ne pars jamais sans ta carte routière et minimise le rôle de ton GPS.
Cette mésaventure vite oubliée, on retiendra les magnifiques paysages très nature des régions traversées, la gentillesse des néerlandais, le réseau des pistes cyclables qui est une merveille et un pur bonheur à partager.
J'ai pu "capter" cette ambiance "vélo" de ce pays. Le déplacement est d'abord envisagé à vélo avant de penser à la voiture. C'est encré dans la culture. Et ça c'est une leçon.
J'ai vu des vélos que je n'avais jamais vu avant, avec une vrai place pour deux enfants et leur mère. Et aussi des vélos cargos, des tandems, des remorques, et des gens heureux de pédaler.
Mais quelle leçon !!!!