COL DU GALIBIER
Publié : dim. 30 août 2015 19:37:19
Après bien des misères, mon ordi consent à fonctionner de nouveau, je peux donc communiquer tant bien que mal , car il a encore des humeurs et me réserve parfois de bien fâcheuses surprises , comme la disparition pure et simple de textes patiemment élaborés...
Bref, comme il a l'air de coopérer, j'en profite pour partager !
Tout d'abord, félicitations appuyées à Stellis, Gilou, Padrig,Styveri, et à tous les Tontons dont j'ai pu suivre les exploits en différé, faire revivre nos anciennes machines de cette façon, c'est tout simplement formidable , Bravo à tous !
Après l'ascension du Ventoux avec mon fils cadet, au mois de juillet, j'avais le projet de grimper le Galibier et quelques autres monuments du même genre...c'est cette foi ,avec mon fils ainé que nous avons mené ce projet à bien il y a une quinzaine de jours, en voici un rapide résumé.
Arrivés à notre auberge du Monetier-les-bains vers le milieu de l'après midi, nous nous installons et prenons rapidement la route sur nos montures, pour le col du Lautaret, situé à une quinzaine de kms, premier contact avec un grand col des Alpes, un peu décevant, malgré une très belle route mais beaucoup de circulation , la pente est régulière et peu accusée (environ 6%) , bref, tout se fait sur le 42 dents à bonne allure , l'affaire est réglée en moins d'une heure si bien que le fiston voulait poursuivre illico avec l'ascension du Galibier, mais prudent et méfiant avec la tombée de la nuit en montagne, je l'ai convaincu de remettre ça le lendemain .
le retour s'est fait à bonne allure autour de 50 kmh au milieu d'une circulation aussi dense qu'inexplicable, la route vers l'Alpe d'Huez étant fermée après le col du Lautaret, pour cause d'éboulements ...
Le lendemain matin, après quelques kms d'échauffement, nous attaquons l'ascension du Galibier à partir du col du Lautaret, et dès le départ, la mesure est donnée par une pente exigeante et de nombreux lacets , l'affaire s'annonce rude, mais le panorama est là pour nous consoler de l'effort, plus ça monte et plus c'est magnifique ! j'ai été bien avisé en changeant la cassette arrière de mon fidèle Peugeot "compétition 7000", avec 14-26 à l'arrière et un triple 52-42-32 à l'avant, je dispose d'une démultiplication courte maximale de 2m63 ce qui devrait être bien utile lorsqu'on abordera les pentes à 12%...le fiston, lui, avec son TREK "alu carbone" dernier modèle pédalier compact et cassette de montagne doit tirer encore un peu plus court ...de nombreux cyclistes font l'ascension , d'autres redescendent, il y a tout de même pas mal de circulation, la route est étroite et le revêtement est quelque peu dégradé , mais la majesté du paysage nous fait oublier les efforts et les difficultés, et ça, c'est un plus !
Petite pose à mi pente, pour se désalterer, une sympathique Varoise qui se trouvait là, nous prend en photo , nous la remercions et la montée reprend...une marmotte par-çi, quelques rapaces par-là, l'endroit est sauvage, mais il y a de la vie , depuis le début du parcours, les arbres ont disparus et l'environnement se fait de plus en plus minéral à l'approche de l'auberge du Galibier, là, se trouve un monument dréssé à la gloire d'Henri desgrange créateur du Tour de France , il est vrai que ce col fait partie de l'histoire du Tour et le grimper nous fait mieux comprendre l'étendue des efforts consentis par les coureurs pendant la course ! impressionnant !
A partir du monument, nous attaquons du 12% en 32-26 pour ma part, on distingue les premiers rochers qui marquent l'arrivée au col, mais ils sont encore loin et ce n'est qu'après plusieurs lacets en épingle que nous l'atteignons enfin ...le col est à nous !
Ambiance sympathique en haut, les nombreux cyclistes qui ont fait l'ascension encouragent et applaudissent les nouveaux arrivants, beaucoup d'étrangers, l'autre versant n'a pas l'air facile du tout à en juger par la mine épuisée de ceux qui arrivent par Valloire ...après un bref temps de repos , nous redescendons vers le col du Lautaret , et là, avis aux amateurs, le vélo doit être en parfait état et les freins au top , car la descente est encore plus impressionnante que la montée...vu la pente, on prend très vite de la vitesse et comme la route est assez dégradée façon "tôle ondulée", on en prend plein les bras ...8kms de tension extrême car il faut faire attention à tout ce qui monte , camping cars, motos, camionnettes etc les shimano 105 dont j'ai équipé le vélo on fait un travail fantastique , difficile de demander plus !
Arrivés au col du Lautaret, nous filons à l'auberge du col où un bon repas nous attendait ! le fiston et moi même sommes d'accords pour dire que ce col est le plus intéressant que nous ayons grimpé à ce jour ...d'autres suivront ,le col de la Givrine , le col de la Dôle et de la Barillette en Suisse, le col de la Faucille etc...tous ont été faits dans la foulée et feront l'objet d'un partage, mais le Galibier, vraiment, c'est le col à faire et à refaire !
Bref, comme il a l'air de coopérer, j'en profite pour partager !
Tout d'abord, félicitations appuyées à Stellis, Gilou, Padrig,Styveri, et à tous les Tontons dont j'ai pu suivre les exploits en différé, faire revivre nos anciennes machines de cette façon, c'est tout simplement formidable , Bravo à tous !
Après l'ascension du Ventoux avec mon fils cadet, au mois de juillet, j'avais le projet de grimper le Galibier et quelques autres monuments du même genre...c'est cette foi ,avec mon fils ainé que nous avons mené ce projet à bien il y a une quinzaine de jours, en voici un rapide résumé.
Arrivés à notre auberge du Monetier-les-bains vers le milieu de l'après midi, nous nous installons et prenons rapidement la route sur nos montures, pour le col du Lautaret, situé à une quinzaine de kms, premier contact avec un grand col des Alpes, un peu décevant, malgré une très belle route mais beaucoup de circulation , la pente est régulière et peu accusée (environ 6%) , bref, tout se fait sur le 42 dents à bonne allure , l'affaire est réglée en moins d'une heure si bien que le fiston voulait poursuivre illico avec l'ascension du Galibier, mais prudent et méfiant avec la tombée de la nuit en montagne, je l'ai convaincu de remettre ça le lendemain .
le retour s'est fait à bonne allure autour de 50 kmh au milieu d'une circulation aussi dense qu'inexplicable, la route vers l'Alpe d'Huez étant fermée après le col du Lautaret, pour cause d'éboulements ...
Le lendemain matin, après quelques kms d'échauffement, nous attaquons l'ascension du Galibier à partir du col du Lautaret, et dès le départ, la mesure est donnée par une pente exigeante et de nombreux lacets , l'affaire s'annonce rude, mais le panorama est là pour nous consoler de l'effort, plus ça monte et plus c'est magnifique ! j'ai été bien avisé en changeant la cassette arrière de mon fidèle Peugeot "compétition 7000", avec 14-26 à l'arrière et un triple 52-42-32 à l'avant, je dispose d'une démultiplication courte maximale de 2m63 ce qui devrait être bien utile lorsqu'on abordera les pentes à 12%...le fiston, lui, avec son TREK "alu carbone" dernier modèle pédalier compact et cassette de montagne doit tirer encore un peu plus court ...de nombreux cyclistes font l'ascension , d'autres redescendent, il y a tout de même pas mal de circulation, la route est étroite et le revêtement est quelque peu dégradé , mais la majesté du paysage nous fait oublier les efforts et les difficultés, et ça, c'est un plus !
Petite pose à mi pente, pour se désalterer, une sympathique Varoise qui se trouvait là, nous prend en photo , nous la remercions et la montée reprend...une marmotte par-çi, quelques rapaces par-là, l'endroit est sauvage, mais il y a de la vie , depuis le début du parcours, les arbres ont disparus et l'environnement se fait de plus en plus minéral à l'approche de l'auberge du Galibier, là, se trouve un monument dréssé à la gloire d'Henri desgrange créateur du Tour de France , il est vrai que ce col fait partie de l'histoire du Tour et le grimper nous fait mieux comprendre l'étendue des efforts consentis par les coureurs pendant la course ! impressionnant !
A partir du monument, nous attaquons du 12% en 32-26 pour ma part, on distingue les premiers rochers qui marquent l'arrivée au col, mais ils sont encore loin et ce n'est qu'après plusieurs lacets en épingle que nous l'atteignons enfin ...le col est à nous !
Ambiance sympathique en haut, les nombreux cyclistes qui ont fait l'ascension encouragent et applaudissent les nouveaux arrivants, beaucoup d'étrangers, l'autre versant n'a pas l'air facile du tout à en juger par la mine épuisée de ceux qui arrivent par Valloire ...après un bref temps de repos , nous redescendons vers le col du Lautaret , et là, avis aux amateurs, le vélo doit être en parfait état et les freins au top , car la descente est encore plus impressionnante que la montée...vu la pente, on prend très vite de la vitesse et comme la route est assez dégradée façon "tôle ondulée", on en prend plein les bras ...8kms de tension extrême car il faut faire attention à tout ce qui monte , camping cars, motos, camionnettes etc les shimano 105 dont j'ai équipé le vélo on fait un travail fantastique , difficile de demander plus !
Arrivés au col du Lautaret, nous filons à l'auberge du col où un bon repas nous attendait ! le fiston et moi même sommes d'accords pour dire que ce col est le plus intéressant que nous ayons grimpé à ce jour ...d'autres suivront ,le col de la Givrine , le col de la Dôle et de la Barillette en Suisse, le col de la Faucille etc...tous ont été faits dans la foulée et feront l'objet d'un partage, mais le Galibier, vraiment, c'est le col à faire et à refaire !