Routier inconnu années 45/50

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velorod
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Routier inconnu années 45/50

Message par velorod »

Bonsoir,
Une des dernières trouvailles, je l'avais pris pour son dérailleur Simplex en alu pensant l'utiliser pour mon Antonin Magne . A y regarder de plus près ce vélo anonyme ne me semble pas inintéressant , son cadre soudo-brasé a l'air de bonne facture et quelques détails tel l'arrache-clous du garde-boue avant ou les tubes soudés sur le porte bagage (une fixation de sacoche ?) sortent de l'ordinaire. Si un tonton peut me dire quels constructeurs utilisaient ce procédé de fabrication histoire de lui trouver une identité ... Autre question, comment enlever la peinture sur les garde-boue, j'ai peur que l'alu ne supporte pas bien le décapant, alors avant la boulette irréversible ... merci pour vos astuces.
Pièces jointes
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Invité_
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Re: Routier inconnu années 45/50

Message par Invité_ »

:hello: soudo-brasé ou soudure autogène ?
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Caillon
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Re: Routier inconnu années 45/50

Message par Caillon »

Soudure je dirais autogène, vu la rouille qui passe par-dessus la soudure de la dernière image. Et pas très soignée, mais c'est un routier…
L'aluminium n'est pas attaqué par le décapant au chlorure de méthyle (ni ses substituts actuels), mais par la soude caustique qui est employée dans les cas de peinture ancienne très résistante, uniquement sur métaux ferreux : l'alu est dissout par l'hydroxide de sodium.
Hurtu routier n° 19582 DU 3 pignons dérailleur SC "Standard B" 1936-37, Wonder Special n° 4295 vers 1935, Monark séparable 24 " Duomatic (Suède) 1970, Motobécane VX 601 1983. Peugeot bi-porteur, P501 BZ, P8 LS W ou PH50M, Motobécane CT3, C31 et Mirage, routier sportif Faggin.
velorod
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Re: Routier inconnu années 45/50

Message par velorod »

Vous avez raison dans mon esprit soudo-brasé = cadre sans raccords, c'est ce que j'aurais dû écrire . Caillon je ne suis pas comme toi spécialiste de la soudure, si j'ai bien compris, le soudo-brasé c'est quand on utilise de la brasure cuivre, argent ou autre pour l'assemblage ,on voit alors des traces de métal différent sur les soudures. Autogène, on utilise sans apport le métal des tubes que l'on fait fondre au chalumeau ou à l'arc comme sur les VTT des années 80 / 90 avec leurs gros filets de soudure, à la différence que sur ce vieux cadre elles sont polies ? C'est ça ? Merci pour le tuyau sur les décapants .
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Caillon
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Re: Routier inconnu années 45/50

Message par Caillon »

Sans être "spécialiste" en soudure, je peux corriger deux ou trois choses : la soudure autogène demande bien un métal d'apport, qui n'est pas trop différent de l'acier qu'on soude, puisqu'il s'agit d'une baguette de fer doux. Elle s'exécute au chalumeau, à la différence des soudures à l'arc auxquelles tu fais allusion ; arc à baguette conductrice enrobée, TIG (le métal d'apport est fondu par un arc créé par une électrode en tungstène), ou MIG (fil de métal électrode avancé mécaniquement).
Pour toutes ces formes, il existe une version aluminium, plus ou moins facile à maîtriser.
Hurtu routier n° 19582 DU 3 pignons dérailleur SC "Standard B" 1936-37, Wonder Special n° 4295 vers 1935, Monark séparable 24 " Duomatic (Suède) 1970, Motobécane VX 601 1983. Peugeot bi-porteur, P501 BZ, P8 LS W ou PH50M, Motobécane CT3, C31 et Mirage, routier sportif Faggin.
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Re: Routier inconnu années 45/50

Message par Invité_ »

:hello: A l'origine la soudure autogène se faisait sans métal d'apport. C'est justement l'un des éléments qui en faisaient baisser le coût de revient. Si besoin pour finition (petits manques) on utilisait les "chutes" de la découpe préalable.
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