Cette machine me faisait peine à voir telle que Florian l'a récupérée
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Je pense qu'elle a été construite à la demande pour un client qui connaissait ses cotes idéales, cela n'en fait pas une artisanale pour autant, bien que ce ne soit déjà plus une machine de série. En témoignent les finitions qui sont celles des Bertin ordinaires : bien construit mais pas fignolé, en Durifort 888=Vitus 888 avec des raccords à pointes courtes que d'autres plus connaisseurs que moi pourront peut-être identifier.
C'est ce qui m'a décidé à m'en occuper car cela reflète bien ce qu'on pouvait obtenir de constructeurs comme Bertin ou CNC, qui avaient en commun, à tous les niveaux de gamme ce "bien construit mais pas fignolé" (sauf pour les CNC cadrés par Bernard Carré qui étaient eux des machines véritablement artisanales).
Cela fait parfaitement mon affaire et rouler en Mercedes plutôt qu'en Rolls n'a rien de déshonorant (pas plus qu'en 2CV, d'ailleurs
...).
Voilà, ne me reste plus qu'à remonter de façon cohérente cet engin, que je destine à être complémentaire de ma Marquise dont elle va d'ailleurs hériter des manivelles de 175 mm (sa géométrie s'y prêtant mieux).
J'hésite encore sur deux ou trois points de détail, comme le modèle de feu arrière (j'ai une sainte horreur du Soubitez en plastique noir), la couleur de la guidoline (rouge, noir, en gomme-laque ?) ou celle des gaines (rouge, gris, noir
?) ou est-ce que je lui mets une plate-forme arrière ou pas
La Dynapower va subir l'ablation de ses levier et ressort pour être commandée "à l'envers", la manette de commande permettant ainsi de régler la pression sur le pneu suivant les conditions rencontrées. Son démontage complet facilitera les choses
... Merci pour ce bel éclaté, Alain
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