Comme promis, voici la deuxième phase faite hier, le démontage:
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L'ensemble guidon potence leviers de freins est venu sans problème. Comme tout le reste du vélo d'ailleurs. Aucun problème particulier concernant l'intégralité du démontage. Il est vrai qu'il s'agit d'un vélo "moderne" qui a été maltraité, mais jamais abandonné pendant des années à l'extérieur, sous une gouttière. En enlevant la guidoline tissu noire j'ai découvert de lambeaux d'ancienne Tressorex rouge, coincée sous les leviers de frein. A l'heure du remontage, il me faudra choisir entre le noir, le rouge, et ... le vert, puisque les courroies de cales-pied et les filets de peinture du cadre sont de cette couleur.
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Selle Idéale numérotée accompagnée de son chariot et de son tube:
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La transmission complète avec ses dérailleurs Nivex, inconnus pour moi avant cette découverte.
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Freins Mafac à tasseaux, valeur sûre des randonneuses de cette époque.
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" L'aquastillage" complet ainsi que le contenu de la sacoche en cuir marron que je n'avais pas encore eu le temps de disséquer.
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L'ensemble gardes-boue alu martelé Lefol avec éclairage et dynamo
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Les originales pédales Lyotard BERTHET que je ne connaissais pas non plus
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Et les superbes roues MAXICAR, je crois bien que le nom est exact, à cuvettes de roulements rouges. Donc aucun problème concernant le démontage, il ne me restait qu'à entreprendre l'ensemble cadre-fourche dans le chapitre nettoyage. Et ce n'a pas été un vain mot. L'ex propriétaire ne devait pas être des plus soigneux, et l'éponge surement pas son emblème. Je n'ai pas eu le temps en une journée de décoller la crasse solidifiée à longueur de décennies dans tous les recoins du cadre. Derrière les tasseaux de freins, sur et sous les basses arrières pour la graisse durcie. Idem pour la boite de pédalier, heureusement que la peinture est noire...Il me faudra certainement encore deux ou trois heures de nettoyage et de polishage la semaine prochaine pour avoir un résultat satisfaisant. Je dis bien satisfaisant car la peinture est très abimée, rapée, corrodée, on voit bien que ce vélo devait plus souvent être posé contre un mur en crépi que contre une barrière en bois. Mais bon, les filets et les bandeaux verts sont encore là pour la plupart, comme les stickers latéraux de la marque. Je m'étonne juste de l'absence de plaque de marque sur le tube de potence à l'avant du vélo. Une marque faisant des randonneuses de prestige devait pourtant en avoir à cette époque. Hors, pas de trou de fixation, pas de reste de transfert ou autocollant. Il me restera juste à vernir pour protéger ce qui l'est encore des affres du temps.
Il est vrai que n'en possédant pas et ne connaissant pas cette discipline, j'étais un peu à la dérive et le trouvant "curieux", je décidais de le racheter. Sur le chemin du retour, je ne pouvais pas me retenir, et je m'arrêtais muni de mon appareil photo afin de mitrailler l'engin. Dans l'après midi, je vous le soumettais et recueillais le soir même vos réponses enthousiastes qui me confortaient dans mon choix. Ne trouvant plus le post initial, je vous propose à nouveau les premières photos car j'ai attaqué aujourd'hui la restauration de ce vélo. En effet le 4 mars 2012, je souhaite l'utiliser sur la randonnée francilienne ou parisienne "La Singer". Donc, j'ai intérêt de faire fissa pour remonter et essayer ce vélo. Ce soir il est tard, je me contenterai de vous le représenter.
La dernière partie donc de cette journée d'hier consacrée au nettoyage du cadre fourche:
de la marque c.a.r (comme les moyeux maxicar?) ,les grands cadreurs de l'époque herse,Singer,Routens utilisaient déjà ce type de roulements .....la patte arrière est la fameuse patte nivex permettant de laisser la chaine en place au démontage de la roue,les entretoises sur le cadres recevaient peut etre une sangle en caoutchouc protégeant la base des méfaits de la chaine (le vtt n'a rien inventé).Aux spécialistes de réfuter mes hypothèses.....
