Il est peut être intéressant de corriger certaines affirmations.Invité_ a écrit :Rogelio, il faut comparer ce qui est comparable. Un vélo de course ne l'est pas avec un VTT.
Au-dela de ça, c'est une tendance que certains fabricants veulent généraliser, malgré un échec cuisant dans un Giro où tous les coureurs d'une équipe étaient ainsi équipés. Ils sautaient tous, surtout en montagne car ils avaient trop d'écarts entre les développements, ce qui n'est pas le cas avec double plateau, et encore moins avec un triple.
C'est moins "pénalisant" en VTT où l'on roule plus souvent à son rythme qu'à celui des autres.
C'est une mode surprenante aujourd'hui, mais qui s'imposera probablement à terme comme le fut en son temps celle de se faire ses expresso chez soi.
L'intérêt du mono-plateau en vtt n'a rien à voir avec l'allure ou le rythme de pédalage.
En vtt les changements de reliefs sont constants et brutaux. Passer d'une démultiplication longue et très courte et inversément doit pouvoir se faire le plus vite possible et si possible sans devoir relâcher la pression sur les pédales.
Dans cet exercice la transmission mono-plateaux excelle.
Second aspect:
Le dérailleur arrière est positionné sur la partie de la chaine qui est en relâche.
Hormis par les secousses le dérailleurs arrière n'est pas sollicité par l'effort de pédalage.
Lorsque l'on change de pignon en force, la chaine prend cher, les pignons aussi, mais le dérailleur pas du tout
. C'est ce qui le rend facile à régler, et relativement fiable.
En revanche, le dérailleur avant doit agir sur la partie tendue de la chaine. Et en vtt il n'est pas toujours possible d'anticiper tout les changement de vitesses. Il est fréquent de devoir y faire des changements de plateaux en force
Et là,... c'est un exercice impitoyable
pour le dérailleur avant. Sans oublier que le dérailleur avant est souvent noyé dans la boue ou les morceaux de végétation que le pneu lui balance dessus .. quand ce n'et pas carrément de la caillasse et du sable.
A tout ceci, il faut ajouter que le changement de plateaux est une opération plus lente que le changement de pignon. Car il n'est terminé que sur un demi tour de pédalier. Alors qu'un changement de pignon ne se fait que sur une fraction de ce demi tour de pédalier.
Le dérailleur avant étant "le maillon faible" d'une transmission.
Autant en terme de solidité que de rapidité.
Il est profitable de s'en débarrasser. (pour qui à une condition physique qui lui permet ce choix).
Ce choix technique des transmissions mono-plateau en vtt répond à un besoin.
Ce besoin à pu être satisfait grâce à l'augmentation du nombre de pignons.
En outre, cela permet de se débarrasser d'un peu de poids.
Rend le changement de rapport plus instinctif
Et l'on s'est rendu compte que les plus long rapports qu'apportait le grand plateau de 42 ou 44 dents n'était finalement que très peu utilisés.
Car les descentes en vtt sont soit:
-trop courtes pour prendre de la vitesse.
-trop techniques que pour maintenir une fréquence de pédalage régulière
-ou un moment de repos salutaire
.Quoiqu'il en soit le mono-plateau n'a rien d'une mode ou d'un coup marketing.
Même si d'un point de vue marketing,.; il est vrai que c'est une "rudement bonne affaire"
.. Quand on sait qu'une chaine 11v s'use... 2X plus vite... 
qu'une chaine 10v.