de la qualité des cadres soudés a l' autogène

Les différents rayonnages des roues, les normes de pneus, les types de suspensions ou d'avertisseurs, les types de
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antime
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de la qualité des cadres soudés a l' autogène

Message par antime »

bonjour a tous,

simplement une question.

je vois souvent dans vos texte concernant les vélos (cadre soudé autogène ) comme si cela était vraiment un signe de supériorité.

pensez vous vraiment que cela était plus solide , les cadres soudé à l' autogène ont été a la mode dans les années 30,40, alors qu'avant (début du siècle ) et après années 50,60 ils étaient plutôt avec douilles et brasées, même sur les marques de très bonne qualité.

dite moi ce que vous en pensez.
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KRISSTOFF
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Re: de la qualité des cadres soudés a l' autogène

Message par KRISSTOFF »

Salut Antime ;
A mon avis , les 2 procédés se valent ...un bon cadre bien fait avec des tubes de qualité et soudé à l'autogène aura au final
les mèmes qualités qu'un bon cadre assemblé avec de bons tubes et de bons raccords bien brasés :mrgreen:
Un peu une question de mode ...( je ne parle pas des vélos faits pour la compétition ...là c'est un autre domaine :mrgreen: )
Invité_
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Re: de la qualité des cadres soudés a l' autogène

Message par Invité_ »

:hello: L'évolution est la même pour les vélos de compétition que pour les autres, ce sont même ceux de compétition qui précédèrent les autres.

Pour résumer et simplifier :

Au début les raccords étaient coulés en fonte et les tubes étaient épais, en tole roulée.

Le besoin d'allègement et de rigidification s'est d'abord fait sentir pour les vélos de course, alors sont apparus les tubes étirés. Proportionnellement le poids des raccords était très important par rapport à celui des tubes, mais ont ne savait faire autrement.

Ensuite sont apparus les cadres soudés à l'autogène sans raccord. Les jonction des tubes étaient plus rigides qu'avec les raccords en fonte, mais il fallait des tubes plus épais et le paramètre poids comptait peu. C'est le coût de revient qui était inférieur, certes il fallait plus de temps pour construire un cadre, mais la main-d'oeuvre était "bon marché" et on n'achetait plus de raccord ni de brasure et surtout le gaz nécessaire était alors bien moins cher que celui pour la brasure.

La soudure autogène s'est développée un peu avant et surtout a pris le dessus après WW1.

Et puis, progressivement le coût de la main d'oeuvre a augmenté, on a su faire des raccords en acier, à la fois plus rigides et légers que ceux en fonte. Les coûts de fabrication et les capacités dynamiques des cadres sont équilibrés. La diminution de l'épaisseur, donc aussi de poids, des tubes condamnait la soudure autogène ... mais la soudo-brasure est apparu qui, une fois la peinture faite donne le même aspect que la soudure autogène.

Personnellement quand j'insiste sur la soudure autogène, ce n'est pas que je trouve le procédé meilleur, ni moins bon, c'est pour faire, dans une première période, la différence entre les cadres soudés à l'autogène et ceux à raccords invisibles, à emmanchement interne, ce qui peut être confondu. Plus tard c'est pour faire la différence avec la soudo-brasure.
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Caillon
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Re: de la qualité des cadres soudés a l' autogène

Message par Caillon »

Ce qui n'a pas été rappelé ici, c'est que la soudure autogène —soit avec un métal d'apport ferreux— autorisait une liberté d'architecture que les raccords aux angles déterminés avaient fait oublier, qu'ils aient été en fonte malléable —laquelle peut être fine, donc légère… ou en tôle repoussée d'épaisseur variable.
Quand au poids, il n'y a pas de comparaison entre un cadre de la fin des années 1880 en gros tubes et raccords épais soudés à l'électricité et un vélo du Tour en acier butted* soudé autogène. Ce sont d'autres exigences qui ont décidé du sort de la soudure au profit de la brasure —par exemple le fantasme aéronautique qui a promu les tubes d'acier allié ou traité, difficiles à souder sauf par un artisan qui ne comptait pas ses efforts.

*Étiré pour laisser plus de métal aux extrémités, pour que la soudure accroche plus de surface radiale.
Hurtu routier n° 19582 DU 3 pignons dérailleur SC "Standard B" 1936-37, Wonder Special n° 4295 vers 1935, Monark séparable 24 " Duomatic (Suède) 1970, Motobécane VX 601 1983. Peugeot bi-porteur, P501 BZ, P8 LS W ou PH50M, Motobécane CT3, C31 et Mirage, routier sportif Faggin.
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