Forum Tonton Vélo

Bonjour,

J’avais beaucoup entendu parler que les coursiers à vélo auraient popularisé les vélos fixies.
Je recherche des photos pour comprendre le concept, mais je n’arrive pas à distinguer ce qui est fixie ou de ce qui ne l'est pas.

Qui peut m’aider à voir plus clair ?

Merci d'avance.

Bonjour ,

Le forum ne se penche que sur les machines anciennes à pignon fixe c'est à dire que, pour la propulsion, les pédales et manivelles sont en liaison directe avec l'une ou l'autre des roues ( avant ou arrière ) et tournent donc toujours, accompagnant la roue .
En évolution, on trouvera "la roue libre" qui permet de cesser la propulsion ( ne plus pédaler ) quand cela est utile ou nécessaire . Tellement plus facile et sécuritaire que ce système s'imposera assez vite dans l'histoire du vélo sans toutefois éliminer son précurseur .

Ici, on traite donc les vélocipèdes , les grands bi et tout autres bicyclettes ante 1980, de ville, des champs ou de course qui fonctionnaient de la sorte .
On dira que ce sont les parents, grands parents et arrières grands parents des "fixies" actuels .

Le "fixie" dans son actualité la plus "tendance" n'est donc pas la spécialité du forum, même si nombre d'entre nous, pour des raisons diverses et variées tout à fait louables, ont aussi adopté cette évolution récente de ce que ci-dessus .
Je ne parle pas ici de nos coureurs émérites qui ont toujours pratiqué et encore toujours en complément de leurs entrainements.

Voici quelques liens qui retracent une brève histoire du phénomène et de ses diverses composantes :

- http://www.chappelli-cycles.fr/fr/conte ... -un-fixie-

- http://www.digitalsport.fr/2010/12/le-p ... atiquants/

- https://fr.wikipedia.org/wiki/Pignon_fixe

Un forum voisin

- http://www.pignonfixe.com/

Le sujet est enfin à déplacer dans une autre rubrique ( Coin bistrot ou Systémes...) je le signale aux modérateurs .

Merci Ian de ces liens qui permettent de resituer le pignon fixe dans l'histoire vélocipédique.
Ils aideront tous ceux qui ont des questions là dessus à y répondre même sans avoir osé le demander ...

A ce titre, ce post a tout à fait sa place dans "systèmes et normes"

Précisément il faut faire la différence entre le fixie (pignon fixe) et single speed

Le single speed est un mon vitesse à roue libre qui a bien souvent 1 à 2 freins
Le fixie est un pignon fixe à bien souvent 1 frein ou pas

Les coursiers utilisaient le pignon fixe l'hiver afin de tourner les jambes... pas facile les descentes où il fallait tourner les jambes parfois à 120/130 tour à la minutes mais il y avait les freins ;-)
Puis la mode du dépouillement est arrivée et on a supprimé les gardes boues, les lumières, les freins.... pour retrouver le fixie (pignon fixe) et le top est le cadre piste sur route

En qques mots les puristes aimeront un véritable vélo de piste pour se faire leur FIXIE, les autres s’accommodent ou font avec leur matériel, leur moyen, leur besoin... et un frein bien souvent sur la roue avant pour s'adapter à la vie urbaine.
La roue Flip Flop est tres répandue


Il est à noter que le vélo fixie et/ou single speed marche assez bien dans les grandes villes de france avec l'apparition des livreurs vélos qui sont bien souvent des jeunes étudiants qui arrondissement leurs fins de mois

Voici mon analyse et expérience sur le sujet

En pignon fixe, pour un coursier à l'entraînement, 120/130 tours minutes, ce n'est pas que dans les descentes.

Hummmm 2/3h de vélo à 120/130 tours minute et tu cherches ce qui te reste entre les jambes ;-)
Sur course je tournais en moyenne les jambes à 87/89, certains plus, d'autres moins mais c'est vrai qu'au tour de France on voit des gars qui montent le dernier col après 5h de bike en tournant les jambes à 100 t/m

Je n'ai pas écrit que les coureurs à l'entraînement tournent les jambes à 120/130 t/mn pendant 2 ou 3 h. J'ai écrit qu'en pignon fixe il n'y a pas que dans les descentes qu'ils le font.

En pignon fixe, en 1893, sur vélodromes en terre, aux virages quasiment pas relevés, ça ne descend pas, Zimmermann tournait les jambes à 200 t/m dans le sprint final, sans courroie de cale pied ni cale sous les chaussures.

Alors 120/130, sur les routes et avec le matos modernes, ça laisse encore de la marge.

qipiq a écrit : Je n'ai pas écrit que les coureurs à l'entraînement tournent les jambes à 120/130 t/mn pendant 2 ou 3 h. J'ai écrit qu'en pignon fixe il n'y a pas que dans les descentes qu'ils le font.

En pignon fixe, en 1893, sur vélodromes en terre, aux virages quasiment pas relevés, ça ne descend pas, Zimmermann tournait les jambes à 200 t/m dans le sprint final, sans courroie de cale pied ni cale sous les chaussures.

Alors 120/130, sur les routes et avec le matos modernes, ça laisse encore de la marge.

Ah là je comprends mieux
En effet sur piste on tourne les jambes tres tres vite comme lors de travail spécifique en sprint assis sur la selle l'hiver

En vélo de route en décembre et janvier, pour l'amateur de travail vintage, il y a 3 ans en arrière je roulais 2/3h avec un pignon fixe 45x19 ce qui faisait en moyenne 100 t/m pour 30 k/h. Bien entendu à 130 t/m tu dois approcher les 40 k/h alors à 200 t/m l'effort doit être tres tres bref. A verifier sur une table de rapport.

Par contre en 1900 les coureurs n'avaient pas la même morphologie que maintenant et il y a 15 ans en arrière.... regardons simplement l'évolution des coureurs comme Poulidor, Hinault et Chavanel. (Ou dans le rugby c'est pire) L’athlète et sa masse musculaire n'étant plus la même, la résistance au travail spécifique a elle aussi évalué.

Bref tout cela est un sujet complexe surtout qu'aujourd'hui c'est l'ordinateur qui nous donne nos données alors qu'en 1900 il fallait compter le nbre de tour pédale pour savoir.

Zimmermann utilisait 17x7 et faisait les 200 derniers mètres en moins de 12 secondes, donc à plus de 60 km/h.

200 t/m avec ce vélo ; le gars a t il eu des enfants
en tout cas il devait toucher le guidon dans le virage
source https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur-Augustus_Zimmerman