TUTORIEL : entretien moyeu Torpedo duomatic (modèle 102)
Publié : dim. 09 déc. 2012 22:39:18
Bonjour à toutes et à tous,
Voici un tutoriel destiné à l'entretien d’un moyeu allemand torpedo duomatic (marque Fischel & Sachs). On trouvera donc un démontage/remontage détaillé.
Le modèle particulier de duomatic qui nous intéresse ici est à freinage par retropédalage. Plus précisément, il s'agit de la première mouture produite entre 1964 et 1970 avec capuchon de remplissage d'huile (modèle 102). Le modèle qui lui succède (R 2110) présente quelques variantes.
Le duomatic , qu'est-ce que c'est? Un système 2 vitesses intégrées sans cable avec un ratio de 1 : 1 pour la vitesse normale et 1 : 1.36 pour la grande vitesse (36%).
Le changement de vitesse s'effectue par un petit coup de pédale en arrière (kickback). Un rétropédalage plus appuyé déclenche le freinage.
Ces moyeux sont réputés robustes et efficaces pour peu qu'ils soient correctement lubrifiés.
Bon, forcément, quand on regarde un éclaté, ça fait un peu peur Pour autant, et même sans saisir la fonction exacte de chaque pièce, le démontage se fait relativement aisément.
Le démontage peut se faire sans dérayonner.
La première étape consiste à retirer la roue et son extension (patte) fixée au cadre (soit par collier, soit sur un emplacement brasé au cadre, comme ici) Je conseille de faire l'entretien sur un drap en prenant son temps.
On trouve ici un tutoriel très complet qui m'a bien aidé, bien qu’il concerne un moyeu plus simple, le torpedo à rétropédalage seul.
Je précise que mes photos sont parfois de mauvaise qualité (je m’en excuse), mais une main dans la graisse, l’autre sur le déchencheur, c’est pas toujours évident !
On commence donc par retirer côté roue dentée le circlip qui la maintient en place (en faisant levier avec un tournevis). Le circlip enlevé, on retire également la (ou les) rondelles de calage présentes, en notant bien leur emplacement (j’en avais une dessus et une dessous la roue dentée). Ceci fait, en retourne la roue , et on dévisse le premier écrou à encoche On retire la rondelle (spécifique) Puis le second écrou à encoche On retire ensuite la patte ce qui va nous ouvrir les entrailles du moyeu. On aperçoit un des 2 grands roulements à billes, collé par la graisse En repassant du « côté roue dentée », on tire délicatement par l’axe pour faire venir l’ensemble mécanique et on le pose sur un journal (ou sur la nappe blanche de Madame si elle est OK ). Voilà ce qu’il reste de la roue :
Côté pile (côté patte) : le cerclage de laiton qui sert au freinage. On récupère cette pièce en tirant simplement dessus. Côté face (roue dentée) : on aperçoit des cannelures On aperçoit aussi sur cette photo le trou qui permet de re-lubrifier par l'extérieur le circuit de freinage On désassemble le mécanisme afin de le vérifier et de le nettoyer (je n’ai pas pris cette étape en photo, mais on la retrouve au remontage). Tout se démonte comme du légo.
Une fois toutes les pièces sorties, on dégraisse tout, on vérifie le bon fonctionnement de chacune, (ressorts, bon positionnement des cliquets, on peut les désassembler comme ici pour mieux dégraisser). Voici l’ensemble des pièces nettoyées. Elles sont numérotées car j’ignore parfois leur nom et cela me permettra de les désigner plus aisément Petites explications sur l’axe, pièce maîtresse du système
Voici un tutoriel destiné à l'entretien d’un moyeu allemand torpedo duomatic (marque Fischel & Sachs). On trouvera donc un démontage/remontage détaillé.
Le modèle particulier de duomatic qui nous intéresse ici est à freinage par retropédalage. Plus précisément, il s'agit de la première mouture produite entre 1964 et 1970 avec capuchon de remplissage d'huile (modèle 102). Le modèle qui lui succède (R 2110) présente quelques variantes.
Le duomatic , qu'est-ce que c'est? Un système 2 vitesses intégrées sans cable avec un ratio de 1 : 1 pour la vitesse normale et 1 : 1.36 pour la grande vitesse (36%).
Le changement de vitesse s'effectue par un petit coup de pédale en arrière (kickback). Un rétropédalage plus appuyé déclenche le freinage.
Ces moyeux sont réputés robustes et efficaces pour peu qu'ils soient correctement lubrifiés.
Bon, forcément, quand on regarde un éclaté, ça fait un peu peur Pour autant, et même sans saisir la fonction exacte de chaque pièce, le démontage se fait relativement aisément.
Le démontage peut se faire sans dérayonner.
La première étape consiste à retirer la roue et son extension (patte) fixée au cadre (soit par collier, soit sur un emplacement brasé au cadre, comme ici) Je conseille de faire l'entretien sur un drap en prenant son temps.
On trouve ici un tutoriel très complet qui m'a bien aidé, bien qu’il concerne un moyeu plus simple, le torpedo à rétropédalage seul.
Je précise que mes photos sont parfois de mauvaise qualité (je m’en excuse), mais une main dans la graisse, l’autre sur le déchencheur, c’est pas toujours évident !
On commence donc par retirer côté roue dentée le circlip qui la maintient en place (en faisant levier avec un tournevis). Le circlip enlevé, on retire également la (ou les) rondelles de calage présentes, en notant bien leur emplacement (j’en avais une dessus et une dessous la roue dentée). Ceci fait, en retourne la roue , et on dévisse le premier écrou à encoche On retire la rondelle (spécifique) Puis le second écrou à encoche On retire ensuite la patte ce qui va nous ouvrir les entrailles du moyeu. On aperçoit un des 2 grands roulements à billes, collé par la graisse En repassant du « côté roue dentée », on tire délicatement par l’axe pour faire venir l’ensemble mécanique et on le pose sur un journal (ou sur la nappe blanche de Madame si elle est OK ). Voilà ce qu’il reste de la roue :
Côté pile (côté patte) : le cerclage de laiton qui sert au freinage. On récupère cette pièce en tirant simplement dessus. Côté face (roue dentée) : on aperçoit des cannelures On aperçoit aussi sur cette photo le trou qui permet de re-lubrifier par l'extérieur le circuit de freinage On désassemble le mécanisme afin de le vérifier et de le nettoyer (je n’ai pas pris cette étape en photo, mais on la retrouve au remontage). Tout se démonte comme du légo.
Une fois toutes les pièces sorties, on dégraisse tout, on vérifie le bon fonctionnement de chacune, (ressorts, bon positionnement des cliquets, on peut les désassembler comme ici pour mieux dégraisser). Voici l’ensemble des pièces nettoyées. Elles sont numérotées car j’ignore parfois leur nom et cela me permettra de les désigner plus aisément Petites explications sur l’axe, pièce maîtresse du système