Relevées au fil de lectures, ici ou là sur la toile, plusieurs photos de pattes pour le fameux dérailleur "Cyclo" ( A. Raimond 1924 ) à câble boucle et dont la pose en fait râler plus d'un .
Prévu pour fonctionner au départ avec des gaines de guidage du câble, il fonctionne aussi sans .
Je n'ai pas découvert si le montage sans gaines relève d'une évolution voulue par ses concepteurs et fabricants ou d'une adaptation progressive à mettre au crédit d'astucieux monteurs et utilisateurs .
Les motifs de cette évolution paraissent relever du gain de poids, de la diminution des frictions, de l'esthétique .
On retrouve cet accessoire sur tous types de vélos, ville, randonneuse, tandem, homme, femme, je n'en n'ai pas vu sur des courses et porteurs, mais je n'ai pas tout vu .
Plusieurs fabricants, RPF, Follis, Rocher, « La Manu » ( une sorte de copie pour ses Hirondelle, avec ou sans accord formalisé ? )....l'ont utilisé avec ses gaines, en montage de fabrication avec diverses options de fixation sur la base ( brasage, collier, boulonnage )
Les particuliers devaient pouvoir le monter eux mêmes ou en faire équiper leur vélo par le vélociste du quartier.
D'un fonctionnement simple et fluide il a été longtemps prisé des cyclotouristes ( années 60 et plus et étranger ) et, un bon nombre d'artisans ont décliné sa pose, sans gaine, parfois avec fixation standard brasée, ou en fignolant leurs montages à partir de pattes à une ou plusieurs branches elles aussi brasées sur base ; en fait dessus, dessous, parfois les 2 ou sur le côté, y intégrant la fixation du protège-base en caoutchouc si présence .
Je n'ai pas trouvé d'explications d'ordre technique à la multiplication des branches ou à leur positionnement par rapport à la base support: on peut imaginer des souhaits de solidité, de répartition des forces ( plutôt faibles cependant ) voire de taille liée au nombre de pignons à couvrir (de 2 à 5) ?
Ces fantaisies m'ont intéressé .
Barra, Charrel, Herse, Maury, Narcisse,Pitard, Routens, Singer... et j'en oublie, sur cadre acier ou alu, de une à 4 pattes plus ou moins fines, au gré de leur inspiration, des goûts et budgets des clients, ont produit d'originales variantes, solides et esthétiques avec cependant peu de latitudes quand aux ingrédients à utiliser .
Tout complément illustré, précision, rectification apports sont bienvenus .
1-Support standard fixé par collier, boulonné, brasé .
- avec gaine
- sans gaine
2-Patte 1 branche
Le moins rencontré
3-Patte 2 branches
Le plus rencontré
4-Patte 3 branches
5-Patte 4 branches
Ces 2 derniers montages sont moins courants, plutôt le fait d' artisans qui se démarquaient par des détails soignés plus ou moins répétés, pouvant constituer une sorte de signature sur l'adaptation au cadre de cet accessoire .
Merci aux tontons consultés qui m'ont apporté quelques infos .
N.B. : n'ayant pas pensé au départ à relever systématiquement marque ou fabricant je ne puis, à ce jour, renseigner la totalité de ces documents .
Merci à ceux qui reconnaîtront peut-être un bout de leur monture .
Livres consultés : The Golden Age of Handbuilt Bicycles Heine et Pradere
Du vélocipède au dérailleur moderne de R. Henry