Le CLEMENT N°1 1887
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- gilou
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Re: Le Clément N°1 1887
Sa restauration n'a pas avancé d'un mm, mais pour une prise de mesure et une éventuelle reproduction, la selle a été démontée.
Les rivets en alu virés, et le cuir qui ne semble pas d'origine démonté. Le chassis est métallique, la tige de tension n'est pas d'origine non plus. Son diamètre est trop petit par rapport à l'avant, cylindrique, du chassis métal. Faudra trouver un modèle et refaire.
Le cuir sera remplacé, il est cuit et moche.
Quelques photos, et mon salvo peut se rendormir...
Les rivets en alu virés, et le cuir qui ne semble pas d'origine démonté. Le chassis est métallique, la tige de tension n'est pas d'origine non plus. Son diamètre est trop petit par rapport à l'avant, cylindrique, du chassis métal. Faudra trouver un modèle et refaire.
Le cuir sera remplacé, il est cuit et moche.
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Re: Le Clément N°1 1887
pub de 1887... Avec la référence au mythique Pau Calais de l'ami Baby...
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- gilou
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Re: Le Clément N°1 1887
Sympathique publicité, tricycle Salvo pour homme, le pédalage se fait par un pédalier classique, la transmission est donc centrale.
Un Kangaroo, encore un rêve...
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- gilou
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Re: Le Clément N°1 1887
Ca ne fait pas avancer le schmilblick, mais cela permet de dépoussiérer un peu le sujet, Noël est arrivé avec un peu d'avance cette année. Une deuxième lampe d'origine Clément viendra compléter la première négociée il y a quelques mois. Un complément indispensable pour rouler un peu de nuit pourquoi pas... Leur emplacement est ici:
Aucune des deux n'est complète, mais le modèle des pièces manquantes est visible sur l'une ou l'autre. Réservoir à huile pour l'une, fixation au support pour l'autre, encore un peu de travail en perspective."Labor omnia vincit improbus"
- gilou
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
Histoire de dépoussiérer un peu ce sujet, un démontage total a été fait. Pourquoi ne pas alors commencer par la fourche?
Le décapage de l'horrible peinture bleue métal a révélé un chiffre 13 au milieu, sous le pivot de direction, à côté d'une des deux vis de fixation d'un pare-crotte.
Le décapage de l'horrible peinture bleue métal a révélé un chiffre 13 au milieu, sous le pivot de direction, à côté d'une des deux vis de fixation d'un pare-crotte.
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
J'avais aussi raté celui-la. C'est vraiment du lourd.
Ces tricycles sont pour moi les cycles les plus incroyables qui soient.
mais comme je n'ai pas de quoi stocker ce genre de bestiau, je me contente de les admirer.
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mais comme je n'ai pas de quoi stocker ce genre de bestiau, je me contente de les admirer.
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numérotation des vélos AuTomoTo : http://forum.tontonvelo.com/viewtopic.php?f=8&t=16700
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- gilou
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
"mais comme je n'ai pas de quoi stocker ce genre de bestiau, je me contente de les admirer."
C'est également ce que je me disais quand j'ai acheté mon premier, il y en a quatre à la maison maintenant...
Au delà de cela, c'est vrai que ce sont vraiment des machines exceptionnelles, de par leur envergure, leur côté spectaculaire, le plaisir que l'on peut avoir à travailler dessus, et surtout celui de rouler à leur bord!
Pas de gouvernail, un seul frein pour une telle masse, l'assise bien droite tel un fier tricycliste de leur époque et ces deux immenses roues de chaque côté de soi, rien de tel pour ne plus pédaler sur un cycle traditionnel.
La restauration de ce Salvo a débuté, elle sera longue je n'en suis qu'au décapage du cadre! Il est fait à la main, je ne veux pas sabler et j'ai choisi la méthode cire noire et huile de lin.
Un numéro de série est visible sur le dessus de la platine de réglage de la poignée de direction, côté droit du poste de pilotage. Toujours le même: 3082
C'est également ce que je me disais quand j'ai acheté mon premier, il y en a quatre à la maison maintenant...
Au delà de cela, c'est vrai que ce sont vraiment des machines exceptionnelles, de par leur envergure, leur côté spectaculaire, le plaisir que l'on peut avoir à travailler dessus, et surtout celui de rouler à leur bord!
Pas de gouvernail, un seul frein pour une telle masse, l'assise bien droite tel un fier tricycliste de leur époque et ces deux immenses roues de chaque côté de soi, rien de tel pour ne plus pédaler sur un cycle traditionnel.
La restauration de ce Salvo a débuté, elle sera longue je n'en suis qu'au décapage du cadre! Il est fait à la main, je ne veux pas sabler et j'ai choisi la méthode cire noire et huile de lin.
Un numéro de série est visible sur le dessus de la platine de réglage de la poignée de direction, côté droit du poste de pilotage. Toujours le même: 3082
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
Salut Gilou ;
Le sablage est une technique assez agressive ...un décapage " à la main " réclame évidemment plus de patience et d'efforts ,
mais permet de préserver un peu mieux la patine , le vécu d'un ancètre comme celui-ci ; bref , de conserver au maximum son
"jus "
Bon courage pour la suite ,
Bien d'accordje n'en suis qu'au décapage du cadre! Il est fait à la main, je ne veux pas sabler et j'ai choisi la méthode cire noire et huile de lin.
Le sablage est une technique assez agressive ...un décapage " à la main " réclame évidemment plus de patience et d'efforts ,
mais permet de préserver un peu mieux la patine , le vécu d'un ancètre comme celui-ci ; bref , de conserver au maximum son
"jus "
Bon courage pour la suite ,
- gilou
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
Gros boulot sur la roue avant avec le décapage de la jante (minium orange et peinture bleu métal), les polissages de la rouille des rayons, du bronze du moyeu et la préparation d'un bandage de récup pour remplacer le tuyau rouge pour chalumeau étant initialement en place. La roue a été remise en place sur la fourche après réglage des cônes d'axe du moyeu. Le cadre est ainsi posé au sol par la roue avant.
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
as-tu cherché dans le tuyau btp pour marteau piqueur ? perso j'ai cette idée sous le coude depuis que je vois vos belles bécanes d'un autre, autre temps , au cas où injection de mousse au dernier moment , je me fais un film
bon c'est ce que j'ai fait à ma brouette , elle n'est jamais totalement à plat et ça a permis de recoller les flancs pour le gonflage
edit , je sais comment c'est monté , j'ai posté des vidéos , c'est pas la peine de me reprendre
bon c'est ce que j'ai fait à ma brouette , elle n'est jamais totalement à plat et ça a permis de recoller les flancs pour le gonflage
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
Pas la peine, avant la restauration, il y avait du tuyau rouge pour chalumeau. Comme je souhaite rouler avec ce Salvo, je l'ai remplacé par un bandage usagé de roue arrière de bicycle Mesicek que j'avais remplacé et gardé au cas où. Usagé mais encore utilisable. Surtout pour un tricycle qui roule à plat et ne prend pas d'angle dans les virages.
Comme quoi, quand on restaure, ne jamais rien jeter...
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
Pour rappel et pour clore le chapitre roue avant. La jante a été passée à la cire noire puis bien frottée pour enlever l'excédent et par transparence révéler un peu de rouille restante. Une première couche essuyée d'huile de lin a été appliquée.
AVANT: APRES:
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
Aujourd'hui, autre grosse partie de remontage avec l'essieu arrière. Les pièces ont été soigneusement nettoyées, et un peu de réflexion avant le remontage m'a permis de comprendre que la précédente ancienne restauration était du grand n'importe quoi!
FERMé: OUVERT POUR HUILAGE: De plus, l'ordre d'empilement des pièces en bronze côté droit de l'essieu n'était pas logique, un pion de centrage avait également disparu. Là aussi, il a fallu bricoler pour solidariser cuvette et contre-écrou et ainsi tout remettre dans le bon ordre. Enfin gros coup de nettoyage des vieux gras sur la cloche de différentiel-frein à sangle. Graisse neuve sur les deux satellites et remise en place. Fin de journée, suite avec les deux roues arrières...
Côté gauche, une grande plaque ronde en acier de protection et fermeture de la cloche de renvoi d'angle et différentiel se baladait contre le renvoi d'angle. Il a fallu trouver deux vis très petit filetage pour solidariser l'ensemble et remettre en état d'origine.
Une seule petite vis fixant la cuvette de protection des roulements restait sur les quatre prévues initialement sur les deux cuvettes. Il a fallu sortir les boites à misère et fouiller... Pratiquement contre le trou des deux vis du haut apparaissait un deuxième trou, affecté au huilage du roulement par gravité. Sur la cuvette gauche, les deux trous de vis haut et bas étaient ovales afin de juste desserrer les vis, tourner d'un dixième de tour la cuvette, découvrir ainsi le trou de huilage, et une fois ce dernier effectué, refaire la manoeuvre en sens inverse. D'origine ou modif d'époque? En tout cas bien pratique pour huiler sans tout démonter pour sortir les cuvettes gauche et droite. J'ai donc modifié la cuvette droite pour la rendre identique à la gauche.FERMé: OUVERT POUR HUILAGE: De plus, l'ordre d'empilement des pièces en bronze côté droit de l'essieu n'était pas logique, un pion de centrage avait également disparu. Là aussi, il a fallu bricoler pour solidariser cuvette et contre-écrou et ainsi tout remettre dans le bon ordre. Enfin gros coup de nettoyage des vieux gras sur la cloche de différentiel-frein à sangle. Graisse neuve sur les deux satellites et remise en place. Fin de journée, suite avec les deux roues arrières...
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
T'as raison! J'en suis aux roues, beaucoup de boulot, mais ça avance. 56 rayons x2, ça use, ça use, 56 rayons x2 ça use la peau des doigts!
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
En ce qui concerne les deux roues arrières (toujours le même numéro de série, 3082 visible sur le centre des moyeux), la plupart des rayons avaient été soudés, certains étaient tordus, d'autres cassés. Leur tension et donc le voile n'étaient pas optimaux et vouloir rouler sur la machine sans revoir de façon sérieuse ce poste n'était pas raisonnable.
Pour mémoire je rappelle qu'elles avaient été confiées à but de restauration au maitre de l'Art, Mesicek. Ce n'est donc pas mon travail, je ne suis pas équipé pour, et n'ai pas une méthode aussi pointue que lui pour refabriquer 112 rayons, les bords des deux jantes réduits en dentelle de rouille et rayonner les deux roues.
J'ai un peu attendu... mais je ne regrette pas l'attente.
Les photos qui suivent sont celles de Zdenek Mesicek, il me les faisait régulièrement parvenir pour me tenir informé de l'avancée des travaux.
Pour commencer voici l'état après nettoyage: Etat des moyeux après démontage des rayons: Rayons directement soudés sur les jantes et leur état: Les jantes d'origine ont vu leurs bords refabriqués en acier et soudés: Moyeux remis en état à but de rayonnage, refabrication de la tôle ronde de protection du renvoi d'angle, pions de centrage, languette de protection du trous de huilage, etc... Rayonnage: L'acier des jantes a été artificiellement vieilli tout comme le bronze des moyeux. Le but de la manoeuvre étant que je puisse créer une patine sur la base de ce vieillissement, cohérente avec mon Salvo sur lequel aucune peinture ni nickelage neuf ne seront appliqués. Bluffant, non? Et sacré boulot, mes roues vont avoir une nouvelle vie, et ma machine évoluera à nouveau en toute fiabilité.
Ma part de travail est finie ce soir, la cire et l'huile de lin sèchent, les bandages seront montés demain et de nouvelles photos prises.
Pour mémoire je rappelle qu'elles avaient été confiées à but de restauration au maitre de l'Art, Mesicek. Ce n'est donc pas mon travail, je ne suis pas équipé pour, et n'ai pas une méthode aussi pointue que lui pour refabriquer 112 rayons, les bords des deux jantes réduits en dentelle de rouille et rayonner les deux roues.
J'ai un peu attendu... mais je ne regrette pas l'attente.
Les photos qui suivent sont celles de Zdenek Mesicek, il me les faisait régulièrement parvenir pour me tenir informé de l'avancée des travaux.
Pour commencer voici l'état après nettoyage: Etat des moyeux après démontage des rayons: Rayons directement soudés sur les jantes et leur état: Les jantes d'origine ont vu leurs bords refabriqués en acier et soudés: Moyeux remis en état à but de rayonnage, refabrication de la tôle ronde de protection du renvoi d'angle, pions de centrage, languette de protection du trous de huilage, etc... Rayonnage: L'acier des jantes a été artificiellement vieilli tout comme le bronze des moyeux. Le but de la manoeuvre étant que je puisse créer une patine sur la base de ce vieillissement, cohérente avec mon Salvo sur lequel aucune peinture ni nickelage neuf ne seront appliqués. Bluffant, non? Et sacré boulot, mes roues vont avoir une nouvelle vie, et ma machine évoluera à nouveau en toute fiabilité.
Ma part de travail est finie ce soir, la cire et l'huile de lin sèchent, les bandages seront montés demain et de nouvelles photos prises.
Dernière modification par gilou le lun. 22 août 2022 21:13:55, modifié 2 fois.
"Labor omnia vincit improbus"
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
Impressionnant,
c'est un magicien !!
Merci du topo en bonnes suites .
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Merci du topo en bonnes suites .
Re: Le CLEMENT N°1 1887
Bonsoir Gilou,
Grand merci pour le partage
C'est un Super travail
Dans les règles de l'art
Bonne continuation
Cdlt Aven
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Bonne continuation
Cdlt Aven
Que vive le vélo qu'il vive et encore longtemps.
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Re: Le CLEMENT N°1 1887
C'est une restauration avec un grand "R"!
Tu as attendu longtemps, ça t'a coûté des ronds, mais c'est sauvé et fiabilisé
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