Aussi loin que je me souvienne, je me revois toujours à bicyclette !
A l'âge de trois ans, avec mon ami d'enfance Omar, nous passions des heures à rouler autour du citronnier des quatre saisons qui trônait au milieu de la cour intérieure de sa belle maison mauresque: nous chevauchions fièrement nos petits vélos à pneus ballons après les avoir rapidement débarrassés de leurs roues stabilisatrices.
Pré-adolescent, je mettais mon point d'honneur à entretenir le vélo d'occasion qu'on m'avait offert: je le suspendais à une branche maîtresse du néflier (tiens, encore un arbre fruitier!) de notre jardin, pour le nettoyer. Décidément, Il m'emmenait partout, en ville, à la campagne ou à la rencontre de mes amis; bref, j'étais toujours en compagnie de ma petite reine.
Je l'utilisais en toutes saisons; au plus chaud de l'été, je me levais de très bonne heure pour grimper en haut de la colline et je redescendais en roue libre pour apprécier la fraîcheur matinale. Mais loin de moi l'idée de chercher à faire de la compétition ou de me mesurer à d'autres; bien au contraire cette activité était un instrument de socialisation.
Adulte, j'ai successivement possédé un mi-course "Lejeune", puis un vtt Bianchi Thomisus acheté chez un ancien coureur cycliste: un vélo au look très original que j'ai un peu oublié dans mon garage quand, prenant de l'âge, j'ai fait l'achat d'un vtc, plus adapté aux promenades sur les petites routes de mon département.
Tout récemment, alors que je pensais mon vieux Bianchi bon pour la déchetterie, après avoir gonflé ses pauvres pneus, un coup d'arrosage, du lubrifiant sur les roulements, le pédalier, la chaine et les freins... et le voilà prêt à de nouvelles aventures: finalement, je le trouve très beau...
Je me présente : je m'appelle Jague..
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Re: Je me présente : je m'appelle Jague..
c'est pas pour des nèfles un témoignage comme ça , ça sent la méditérannée (ou le pays basque , néflier = maquilla)
bienvenue
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