Au risque de vous décevoir , je ne suis pas cycliste mais motard en vieilles anglaises.
Par contre je suis très sensible à la beauté de tout ce qui est fabriqué de la MAIN de l'homme, même quand il s'aide de machines ou d'outils divers. Mais ce qui est fabriqué à l'aide d'ordinateurs et/ou de procédés digitaux me laisse complètement froid.
C'est pour cette raison que j'ai abandonné les motos modernes pour rénover et utiliser des motos anciennes.
Oui, il est gentil lui, mais ici on parle de vélo, pas de moto.... Qu'est ce qu'il fait ici???
J'y viens. Il se trouve que j'ai rénové une moto BSA de 1959, très belle, qui roule et que j'adore. Et un jour je découvre que ma fille s'est aussi acheté un BSA.... mais un vélo.
Alors, je l'ai suppliée de ne pas laisser ce vélo repartir dans la nature et de me le vendre si elle s'en séparait.
C'est chose faite depuis 10 jours. Me voici donc propriétaire d'un vélo BSA magnifique.... pour femme.... et je suis un homme.
Comme j'adore redonner vie à tous ces objets du passé et qu'il n'y avait juste que de la cosmétique à faire sur ce vélo, je lui refais une beauté. Avec des éléments anciens pour la plupart. Je ne prétends nullement le remettre tel que "sorti d'usine" mais enlever tout le plastique et les modernités du même métal pour le faire retourner dans son époque.
Pas grand chose à faire en fait, je garde la peinture d'époque qui est très bien comme elle est "dans son jus" et très propre, j'ai juste changé le phare avant, le feu arrière et la dynamo qui est morte. J'attends encore la nouvelle.
La selle Brooks que ma fille avait sur ce vélo lui a été volée. Elle l'a remplacée par une selle moche et noire mais pas chère. J'avais l'intention de monter une selle Leppert (que je trouve magnifique) mais un vélociste m'en a dissuadé et m'a vendu la selle moins vilaine que vous voyez sur la photo plus bas qu'il m'a garantie beaucoup plus confortable qu'une Leppert ou une Brooks. De toute façon, il sera toujours possible de monter une vraie Leppert un jour.
Comme je ne fais pas de vélo (trop feignant) je destine ce vélo à ma dulcinée.
Voilà où il en est :
