
King,
en 2000, au Musée d'Ile de France à Sceaux j'ai donné une conférence de 1 heure et demie, titrée par la Conservatrice : <<La roue de la démesure>>. J'ai donc étudié et parlé de cela.
<<la différence entre un roue de draisienne et une roue de grand bi est énorme >> C'est évident, mais tu oublies que les roues de draisienne n'ont q'une contrainte de portage alors que celle d'avant sur un grand-bi a aussi la contrainte longitudinale de traction, comme celle d'arrière sur un bicyclette a la contrainte de propulsion. Sans oublier lorsqu'il y en a, les contraintes longitudinales aussi, mais inversées du freinage
<<sur la roue en bois , on va travailler à la compression sur le rayon sous le moyeu>> Il n'y a pas qu'un rai qui "travaille", ne serait-ce que parce que la fourche à deux "bras" qui envoient à l'axe la même contrainte, côté droit et côté gauche. C'est pour cela que dès la machine de Drais les roues sont a double écuanteur, ce qui est impératif pour pouvoir prendre de l'angle (même très peu) dans les virages, certes, mais aussi pour le phénomène de "lacet" même en ligne droite, grâce auquel on peut tenir l'équilibre sur deux roues. Plus les rais s'approchent de la verticale, en dessous du moyeux, plus ils reçoivent progressivement de contrainte.
Pour ce qui est de la contrainte de traction, ils l'ont tous quel que soit leur position. Et quant on prend de l'angle, tous les rais, y compris ceux au-dessus du moyeu reçoivent une contrainte latérale, moins forte que celle verticale, mais non négligeable.
Sur les voitures hippomobiles, c'est plus simple car elles ne transmettent pas le mouvement moteur (mais celles d'arrière ont la contrainte du ralentissement, plus que freinage) et ne changent pas en permanence d'angle par rapport au sol. Pour chacune des quatre roues il n'y a qu'une une simple écuanteur.
<<sur la roue actuelle , c'est le contraire , on est en suspension sur le moyeu par le dessus , via un rayon si radiant ,quatre si rayonnage déporté>> C'est vrai, pour les roues en tension, c'est la nappe du haut qui reçoit le plus de contraintes... mais pas que sur quatre rayons et encore moins sur un seul, du fait là aussi de la double écuanteur. Ceux du bas combattent aussi la déformation latérale sur l'angle et tous participent à l'effort de traction.