Bonjour,
Ti-Claude et Gibeu ont raison (des connaisseurs), l'
immatriculation n'a concerné que les Parisiens à une certaine époque et les disques (diamètre 8 cm) étaient peints en blanc pour réfléchier la lumière. J'avais déjà envoyé un message concernant l'éclairage, je le reprends ici, avec la partie traitant de l'
immatriculation.
Voici donc l'extrait du livre fort intéressant écrit par François Toché « Comment équiper, entretenir, réparer sa bicyclette, son tandem » en mai 1942 et illustré par Gédo.
C'est tiré du chapitre : équipement…
– La plaque d'immatriculation.
C'est la fameuse plaque jonquille qui fut créée en janvier 1941 pour les Parisiens. Son numéro est celui même de la carte grise spéciale délivrée par le commissaire de police. Cette carte indique le genre de bicyclette (pour homme, femme, enfant), la marque, le numéro de série du type (ce numéro est marqué en creux sur le tube de la selle ou bien sous le pédalier de la machine) et enfin, les noms et adresse du propriétaire. Elle est tout à fait semblable à la carte grise pour automobile. Ne nous avisons pas de la laisser dans un tiroir quand nous sortons à bicyclette. Pour cet oubli encore, il pourrait nous en cuire !
Celui qui aime « bricoler » peut faire lui-même sa plaque d'immatriculation avec un fragment de tôle, à condition, bien entendu, d'en respecter les dimensions réglementaires (18 cm x 12 cm). Il la fixera soit sous la selle, soit derrière le porte-bagage, (au moins à 30 cm au-dessus du sol) mais devra songer que la plaque d'immatriculation peut racler le mur quand on pose sa monture, s'enchevêtrer, au garage, dans les rayons, le garde-boue, les sacoches des autres machines et devenir bientôt une ferraille cabossée, cornée, pitoyable.
On trouve aujourd'hui dans le commerce, de nombreux modèles de supports élastiques, ou orientables, des dispositifs articulés, les uns et les autres très pratiques, qui mettent la plaque d'immatriculation à l'abri de cette déchéance. (fig. 2).
- la plaque de sécurité : Depuis le 6 octobre 1939, la machine de tout cycliste qui circule la nuit doit non seulement être équipée des deux feux réglementaires (feu blanc à l'avant, rouge à l'arrière), mais encore signalée, au moyen d'un disque blanc d'un diamètre de 8 cm au moins, placé à l'arrière et maintenu constamment en état de propreté. Beaucoup de randonneurs nocturnes ajoutent à ce disque un cataphote rouge. La précaution est bonne.
Le texte du journal officiel du 6 octobre 1939, dit bien que lorsque la bicyclette est munie d'un garde-boue arrière, sa face postérieure doit être enduite de peinture blanche indélébile sur une longueur de 30 cm et cette disposition nous dispense de l'obligation du disque blanc. Mais ne profitons pas de cette tolérance. Adoptons le disque blanc avec cataphote. Notre feu rouge peut être intermittent (mauvais contact) ou même se trouver masqué par notre manteau ou un paquet…


Désolé pour la qualité des clichés, mon scan est out et j'ai du prendre les clichés avec mon apn, mais je me suis dit que le sujet ne devait pas attendre mon approvisionnement en matériel.
… Le laisser-passer dont il est question ne concerne que l'année 1942 (c'est le carton de la figure 1 et répertorié 1). Les années suivantes, il y a eu des timbres, ensuite des cartons … avant, c'était des plaques fiscales.
Et oui, l'impôt sur la bicyclette a duré de 1898 à 1957 !
Amicalement.
Dani