vélocollection a écrit :Les peugeot de cette époque et les clavettes c'est une catastrophe, j'ai refait récemment un Peugeot qui n'a jamais connu l'humidité, en super état, pourtant pas moyen de sortir les clavettes, il m'a fallu les percer pour les fragiliser.
Pour moi, ça montre bien, que déjà à l'époque, les Peugeot étaient des vélos de grande série, et qu'ils ne prenaient pas le temps à l'usine de graisser les clavettes lors du montage, sinon elles sortiraient sans problème, même 60 ans après.
Et bien, ça a été la bonne surprise, les clavettes sont venues très facilement (elles sont tellement bien sorties que j'ai pu les réutiliser au remontage), je procède systématiquement de la même manière: J'asperge les clavettes de wd40, je mets le cadre sur l'établi, le pédalier pris dans l'étau, un vieil écrou d'un coté, vissé à ras du filetage de la clavette (de manière à ce qu'il prenne bien appui sur toute sa longueur de filetage) et une douille de diamètre supérieur à la tête de la clavette de l'autre coté, puis je serre, et clac ! Ca marche à tous les coups. des fois je dois serrer l'étau comme une brute, ça dépend....du vélo.
En fait, le pédalier avait des traces de surchauffe pas à cause des clavettes mais parce qu'il a été ressoudé au niveau de la liaison du levier de pédale sur le porte-couronne: le levier avait du prendre du jeu sur son axe et donc quelqu'un l'a ressoudé, voilà l'explication de la couleur bleue.
C'est sur que les Peugeot ce sont des vélos de grande série, mais je crois que pour les clavettes y a pas de règles, ça dépend du vécu du vélo.
Moi, les Pigeot je les adore, j'en ai une bonne dizaine, je les trouve vraiment très beaux, leur graphisme est toujours très soigné, je suis un peu tombé dedans
