Forum Tonton Vélo

et voici la version 2 , qui incorpore beaucoup de compléments et modifs

la fin de phase 2 est décalée vers mi 47, quand la SCGR assemble les éléments venant de SMGR , avant de lancer sa production
en phase 3 , SCGR simplifie les vélos, réduit les modèles de vélos et lance rapidement les cyclos

Note entre autres cette aide rapide à la datation :

Regarder la colonne de fourche:

si les raccords sont droits phase 1 : 1940/41 N°<4000
Sinon, les freins sont ils sur tasseaux ?
Oui : phase 2 de 1942 à 1947 4000<N°<27600
Non : phase 3 de 1947 à 1952 28 000 ou 30 000< N°< 36500

bjr

voir cette lettre de 10/59 et ma réponse ici

https://www.velocyclo.fr/forum/ville/ev ... #post-3534

pour continuer l'histoire des cycles GR , en attendant de pouvoir le télécharger sur ce site , je viens de mettre en ligne le 2° volet sur les docs commerciaux ici,

https://www.velocyclo.fr/forum/catalogu ... 40-a-1952/

papin30 a écrit :

pour continuer l'histoire des cycles GR , en attendant de pouvoir le télécharger sur ce site , je viens de mettre en ligne le 2° volet sur les docs commerciaux ici,

https://www.velocyclo.fr/forum/catalogu ... 40-a-1952/

C'est bien...Mais en ce qui me concerne, je n'ai pas accès

salut Manu,
pourtant c'est un forum intéressant aussi ,surtout pour un expert en cyclo

il y a bien un modo sur ce forum qui va trouver la solution pour le charger

hello,
une solution transitoire pour accéder au document en attendant mieux https://drive.google.com/file/d/13UyTlj ... sp=sharing

sur le document lui même, je n'ai fait que le feuilleter, mais d'ors et déjà : chapeau bas.
C'est clair, riche et didactique.
un grand bravo.

merci Alain pour ce lien et ton appréciation

tu comprendras qu'il m'a fallu plusieurs mois pour réunir et remettre dans l'ordre les morceaux du puzzle .... pas toujours simples à placer

si tu veux bien , j' utiliserai ce lien sur le site AMGR, où je ne peux pas non plus charge mon doc ; les passionnés de motos GR , veulent aussi connaître cette partie obscure de l'histoire de GR

ok ?

Just do it.
Je l’y laisserai tant que google me l’autorisera.

Un collectionneur (Jacky) m'a gentiment envoyé les photos de son V14 restauré. Il m'a également autorisé à les diffuser sur le forum, merci à lui.

J'ai un peu de mal à lire le n° de série, le "chiffre" du milieu, j'hésite entre un chiffre (7) et un symbole (triangle)??

merci Manu, il est magnifique comme ça ; même si la peinture beige et les blasons ne sont pas d'origine ; tout était chromé au départ

le N° sur le carter semble être 34 733 ; faut lui demander stp le N° gravé sous le cadre, car celui ci n'est pas forcément le même
34 733 serait de fin 1950 , ce qui paraît bien trop tôt pour un V14 grand luxe

papin30 a écrit :merci Manu, il est magnifique comme ça ; même si la peinture beige et les blasons ne sont pas d'origine ; tout était chromé au départ

le N° sur le carter semble être 34 733 ; faut lui demander stp le N° gravé sous le cadre, car celui ci n'est pas forcément le même
34 733 serait de fin 1950 , ce qui paraît bien trop tôt pour un V14 grand luxe

Je lui ai posé la question. Il m'a fait remarqué...A juste titre que le moteur est un moteur à pédalier intégré, par conséquent pas de boitier de pédalier sur le cadre, juste la tôle de fixation caractéristique de ces moteurs.
Je lui ai demandé de regarder sur les pattes arrières au cas où!!

Peut-être une numérotation spécifique pour les V14???
A suivre...

bien noté Manu,
j'avais pas remarqué que le carter était lié au boitier ; probablement une pièce de fonderie ou forge alliage léger ou acier , donc un coût spécifique pour ces V14

je ne pense pas qu'ils aient eu une numérotation spéciale pour les V14 ; ce qu'il faut c'est confirmer quand ce moteur Poulain est sorti ; en 1950 , ou 51 ou 52

a suivre ...

En 1950 Le poulain sortait le type B et le luxe, les 2 étant à galet.

Je vais poser la question à un spécialiste...Franck Méneret. On verra sa réponse, il a surement des infos, au moins un avis sur le sujet.

A suivre

ok Manu ; à suivre donc...

Bonjour, les supports moteur métalliques arrondis, à l'arrière du bloc, devaient être fourni avec les moteurs Le Poulain. (J'en ai une caisse pleine, non soudés...) Les fabricants de cadres n'avaient qu'à le souder. Mais là, s'agit t-il d'un support en alu ?

Pour l'année de sortie des bloc moteur, j'avais écrit ceci dans LVM, il y a quelques années. Les blocs C seraient donc sorti en 1951.

1950. En parallèle de sa production de moteurs à galets lancée en 1949, Le Poulain présente son nouveau bloc « constructeur » au salon d’Octobre. La conception un peu compliquée (moteur longitudinal avec renvoi d’angle entrainant le pédalier) va vite laisser la place à une disposition plus classique.
1951. Les premiers moteurs ont un embrayage à double disque très vite remplacé par le système à cône qui semble liée à l’appellation « cyclobloc ».
En fin d’année, la marque stéphanoise Automoto présente son nouveau cyclomoteur aux lecteurs de Motocycles. Le journaliste attribue à la marque le bloc moteur qui a « conservé la forme en goute d’eau chère à Automoto »…En fait il s’agit bien d’un cyclobloc « Le Poulain » équipé d’un carter inférieur moulé à l’éffigie d’« Automoto » et non « Le Poulain ». C’est l’apanage des grandes marques.
1952. Le moteur Cyclobloc prend l’appellation S52.
Au salon de Genève la marque suisse Condor, à côté de ses 500 et 750 cc, présente un joli cyclo où le moteur Le Poulain est suspendu au cadre.
A Paris en Octobre, la gamme s’étoffe d’un 85 cc. On le retrouve sur le stand AGF ou dans le scooter Horsy.
1953. Le moteur Cyclobloc prend l’appellation S53, et l’usine annonce 200 000 utilisateurs. Un chiffre plus important que ne laisse présager la numérotation totale des blocs moteur. (La production totale sur 4 ans est probablement plus proche des 100 000 exemplaires)
Oubron aligne plusieurs machines au Paris - Nice auquel participent 83 concurrents. Yvon Brunet sera classé dixième derrière une majorité de cyclomoteurs à moteur Cucciolo 4 temps.
Au salon d’octobre, les cyclos à moteur Le Poulain sont moins nombreux, et on commence à voir le moteur Junior occuper la place. Le Junior est un dérivé à poulie - courroie du Cyclobloc.
1954. Au salon de Bruxelles de début d’année, Van Hauwaert présente son modèle luxe équipé du moteur Gasquy, qui n’est autre que le « Le Poulain » construit sous licence en Belgique.
En France, le moteur Le Poulain est revu en profondeur. Pied et tête de bielle sur roulement à aiguille, nouveau piston plat, nouveau traitement des pignons pour limiter leur usure, roue libre interne sur roulement à aiguilles. En fait ces évolutions annoncent la fin du Cyclobloc et prépare son successeur.
En effet, en fin d’année, tout l’effort de « réclame » est mis sur la nouvelle gamme : le Junior bien sûr, mais surtout le Myster qui se targue d’une vitesse de 50km/h en pallier sur le circuit de Montlhery. Une vitesse alors parfaitement légale… de quoi donner des migraines aux futurs contrôleurs techniques de cyclomoteurs anciens…
Les deux vitesses intégrées du Myster font vite oublier le Cyclobloc et son dérailleur externe. Un artifice qui n’aura pas fait long feu…

merci Franck pour ces précisions très intéressantes , qui lèvent les doutes sur la sortie des V14 ;

pour résumer peut on dire que dès mi 51 , GR peut avoir utilisé les 1° moteurs à embrayage double disque , puis rapidement après le cyclobloc ?
toi qui semble expert , vois tu ces différences dans les diverses vues des V14 que j'ai mises dans mon document ?

je pourrais donc corriger les pages où je disais que le moteur Poulain ne sort que début 52 ; ok ?

Franck44 a écrit :Bonjour, les supports moteur métalliques arrondis, à l'arrière du bloc, devaient être fourni avec les moteurs Le Poulain. (J'en ai une caisse pleine, non soudés...) Les fabricants de cadres n'avaient qu'à le souder. Mais là, s'agit t-il d'un support en alu ?

Pour l'année de sortie des bloc moteur, j'avais écrit ceci dans LVM, il y a quelques années. Les blocs C seraient donc sorti en 1951.

1950. En parallèle de sa production de moteurs à galets lancée en 1949, Le Poulain présente son nouveau bloc « constructeur » au salon d’Octobre. La conception un peu compliquée (moteur longitudinal avec renvoi d’angle entrainant le pédalier) va vite laisser la place à une disposition plus classique.
1951. Les premiers moteurs ont un embrayage à double disque très vite remplacé par le système à cône qui semble liée à l’appellation « cyclobloc ».
En fin d’année, la marque stéphanoise Automoto présente son nouveau cyclomoteur aux lecteurs de Motocycles. Le journaliste attribue à la marque le bloc moteur qui a « conservé la forme en goute d’eau chère à Automoto »…En fait il s’agit bien d’un cyclobloc « Le Poulain » équipé d’un carter inférieur moulé à l’éffigie d’« Automoto » et non « Le Poulain ». C’est l’apanage des grandes marques.
1952. Le moteur Cyclobloc prend l’appellation S52.
Au salon de Genève la marque suisse Condor, à côté de ses 500 et 750 cc, présente un joli cyclo où le moteur Le Poulain est suspendu au cadre.
A Paris en Octobre, la gamme s’étoffe d’un 85 cc. On le retrouve sur le stand AGF ou dans le scooter Horsy.
1953. Le moteur Cyclobloc prend l’appellation S53, et l’usine annonce 200 000 utilisateurs. Un chiffre plus important que ne laisse présager la numérotation totale des blocs moteur. (La production totale sur 4 ans est probablement plus proche des 100 000 exemplaires)
Oubron aligne plusieurs machines au Paris - Nice auquel participent 83 concurrents. Yvon Brunet sera classé dixième derrière une majorité de cyclomoteurs à moteur Cucciolo 4 temps.
Au salon d’octobre, les cyclos à moteur Le Poulain sont moins nombreux, et on commence à voir le moteur Junior occuper la place. Le Junior est un dérivé à poulie - courroie du Cyclobloc.
1954. Au salon de Bruxelles de début d’année, Van Hauwaert présente son modèle luxe équipé du moteur Gasquy, qui n’est autre que le « Le Poulain » construit sous licence en Belgique.
En France, le moteur Le Poulain est revu en profondeur. Pied et tête de bielle sur roulement à aiguille, nouveau piston plat, nouveau traitement des pignons pour limiter leur usure, roue libre interne sur roulement à aiguilles. En fait ces évolutions annoncent la fin du Cyclobloc et prépare son successeur.
En effet, en fin d’année, tout l’effort de « réclame » est mis sur la nouvelle gamme : le Junior bien sûr, mais surtout le Myster qui se targue d’une vitesse de 50km/h en pallier sur le circuit de Montlhery. Une vitesse alors parfaitement légale… de quoi donner des migraines aux futurs contrôleurs techniques de cyclomoteurs anciens…
Les deux vitesses intégrées du Myster font vite oublier le Cyclobloc et son dérailleur externe. Un artifice qui n’aura pas fait long feu…

Merci à Franck Méneret de répondre directement ici.
Le support moteur du V14 de Jacky est bien métallique et pas en alu. Le numéro moteur est le 77795, pas d'autre numéro sur le cadre. Mon moteur 85cc a un numéro supérieur à 200000, Jacky en possède un aussi avec un numéro aussi important (>200000).

Voici les infos sur les premiers cyclobloc les dessins datent du 23/10/1950
Source: https://motocyclettesaustral.es.tl/Cycl ... ustral.htm Pour moi, les moteurs qui vont équipés les V14 sont des S52. Comme le dit Franck en fin d'année 1951, les moteurs sont produit sous la marque "Automoto"...Peut-être aussi pour GR estampillés "Le Poulain", mais rien ne nous l'assure pour le moment. MAis cela reste une possibilité

bon, on s'approche

le site des véhicules Austral est extraordinaire !! bravo très bien documenté et réalisé ; un exemple à suivre

Franck vient de me renvoyer cette nouvelle réponse:


sur un autre article sur le moteur Junior, j'avais écrit çà, qui confirme 1951 :
Avant 1953. Dès 1949, les établissements Alumintz, jusque là spécialisés dans la rectification, réalésage et régulage des moteurs automobiles, produisent des moteurs adaptables à galet dans leur usine du 74-78 rue Danton à Levallois. La société de « Fabrication Mécanique de Levallois » (FML) est bientôt créée et fait évoluer continuellement ses moteurs. En 1951 le Cyclobloc va assoir la renommée de la marque et va équiper des dizaines de marques de cyclomoteurs

Source: Franck Méneret