apparition des bases embouties pour le passage de roue
Publié : mar. 15 mars 2016 21:09:28
Il est probable que j'ai pas vu assez de cadres anciens, mais quelqu'un a-t-il une idée pour que trouve la réponse à cette question dont voici une version courte : à quelle époque les bases ont-elles été formées —au passage de la jante— par écrasement du tube ?
J'emploie le mot écrasement par ignorance du terme exact : je suppose qu'on emploie une roulette pour former ce qu'on pourrait décrire comme une cannelure.
Le dévoiement des bases "contre-coudées" apparaît au début des années trente : une cintreuse à galets formait les deux courbes contraires tandis qu'un "déplisseur" à doigt ou roulette courant simultanément à l'intérieur permettait de conserver sa structure au tube —en inscrivant la nervure caractéristique sur l'extérieur de la pièce. Ça sent la belle ouvrage et l'équipement de bonne précision.
Par contraste, la réalisation des bases droites, dont le tube est simplement cannelé par pression d'une roulette —voire embouti comme l'extérieur de la base de droite des Vélib' aujourd'hui— à l'endroit du passage de la jante semble "économique" pour dire le moins. Fallait-il l'inconfort de la production dans les conditions de l'Occupation pour qu'on s'y résolve ?
Les premières bases droites ainsi travaillées que j'aie pu retrouver sont datées des années 40 —par exemple l'auteur du post Gogovintage que voici : http://www.velovintageagogo.com/t1475-m ... 2-48#20862.
Enfin presque, parce que le site Sterba —skoda, les hatcheks n'existent pas en français !— a exposé —et vendu— un Wonder tout Reynolds HM dont les bases sont cannelées, en avançant la date de 1930. Là : http://www.sterba-bike.cz/produkt/wonde ... 30?lang=EN. Voir la 29e image.
C'était la version longue : les cannelures apparaissent-elles en 1930 ou en 1940 ? Voire après-guerre, dans l'inconfort de la production suite à l'effondrement des ventes de cycles non-motorisés ?
J'emploie le mot écrasement par ignorance du terme exact : je suppose qu'on emploie une roulette pour former ce qu'on pourrait décrire comme une cannelure.
Le dévoiement des bases "contre-coudées" apparaît au début des années trente : une cintreuse à galets formait les deux courbes contraires tandis qu'un "déplisseur" à doigt ou roulette courant simultanément à l'intérieur permettait de conserver sa structure au tube —en inscrivant la nervure caractéristique sur l'extérieur de la pièce. Ça sent la belle ouvrage et l'équipement de bonne précision.
Par contraste, la réalisation des bases droites, dont le tube est simplement cannelé par pression d'une roulette —voire embouti comme l'extérieur de la base de droite des Vélib' aujourd'hui— à l'endroit du passage de la jante semble "économique" pour dire le moins. Fallait-il l'inconfort de la production dans les conditions de l'Occupation pour qu'on s'y résolve ?
Les premières bases droites ainsi travaillées que j'aie pu retrouver sont datées des années 40 —par exemple l'auteur du post Gogovintage que voici : http://www.velovintageagogo.com/t1475-m ... 2-48#20862.
Enfin presque, parce que le site Sterba —skoda, les hatcheks n'existent pas en français !— a exposé —et vendu— un Wonder tout Reynolds HM dont les bases sont cannelées, en avançant la date de 1930. Là : http://www.sterba-bike.cz/produkt/wonde ... 30?lang=EN. Voir la 29e image.
C'était la version longue : les cannelures apparaissent-elles en 1930 ou en 1940 ? Voire après-guerre, dans l'inconfort de la production suite à l'effondrement des ventes de cycles non-motorisés ?