Discussions sur les marques de cycles.
Il y a eu de très nombreuses marques de cycles et le sujet est très vaste:
les fabricants, les revendeurs, les sous-marques, création, histoire et disparition des marques.
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J'en profite pour indiquer que l'origine du vélo à cadre Pont badgé Terrot dont les photos ont été publiées plus haut fait débat.
Il fait partie des marques pour lesquelles aucun document d'époque présentant ce type de cadre n'a été publié : http://forum.tontonvelo.com/viewtopic.php?f=1&t=13273
bonjour, je vous envoie le numero de série de mon course :696963 (frappé sous le bdp)(la roue arrière non d'origine est juste là pour tenir le vélo, elle était manquante quand je l'ai eu
Capture plein écran 06122015 231632.jpg (61.4 Kio) Consulté 8405 fois
La critique est aisée ... mais l'Art est difficile
interprétation : La référence bourgeoise n’est pas absente de Terrot & Co - Cycles Motorettes puisque la scène se déroule dans l’Ouest parisien (haut lieu des premiers clients, des clubs et des courses de vélo). Elle renvoie cependant plus à la « Belle Époque » (robe de la femme) de la « Ville lumière » (dont le lampion et le phare évoquent à la fois le rayonnement et l’aspect festif). L’image est aussi assez symbolique : en quittant Paris au crépuscule pour conquérir de nouveaux espaces de détente, l’héroïne ouvrirait le chemin lumineux du loisir touristique (estampillé T.C.F.) à une file d’hommes en noir, sortes d’« ouvriers » ou de soldats de la vie urbaine. Suivant le phare du progrès et de la démocratisation du vélo, ces derniers pourraient ainsi goûter une nouvelle activité, saine, naturelle et solaire.
Pièces jointes
Signée par l’illustrateur Nicolas Tamagno en 1907, Terrot & Co - Cycles Motorettes est à la fois plus chargée, plus « symbolique » et plus surprenante. Ici aussi, la marque dont on fait la réclame figure en bonne place. Avec deux mentions suggestives, l’affiche rappelle les succès des vélos Terrot aux concours du Touring Club de France (T.C.F.), qui récompensent chaque année la qualité, l’endurance et le confort des produits, ainsi que leur usage « touristique ». Elle a pour fond le paysage parisien (Arc de triomphe et Grand Palais). Au premier plan, une femme blonde et rayonnante vêtue de blanc ouvre la route à une longue file indistincte et sombre de cyclistes masculins vêtus de noir. Presque militaire, funèbre et en tout cas assez inquiétante (peut-être involontairement), cette file qui s’étend jusqu’à l’horizon contraste avec la lumière émanant du lampion que la femme, telle une éclaireuse, a accroché au guidon de son vélo (et qui fait écho à celle du phare surmontant le Grand Palais).
peut-être déjà présent chez les tontons... Dans ce cas les modos ;-) Un ptit brevet déposer par TERROT en 1890
L'Industrie vélocipédique 1890 gallica.fr
En fin 1959, voilà un document du groupe Peugeot annonçant le transfert de la production à Saint-Etienne et la future fin des productions dans l'usine de Dijon (qui deviendra une partie d'Indénor).
fin 1959, productions Terrot, Dijon, Saint-Etienne...
Etonnant doc trouvé dans mes recherches sur 14-18 publié 1er février 1916 par le Bulletin de la Ligue anti-allemande. Organe de défense des intérêts économiques français et coloniaux... Qui pourrait en dire plus???
<<En 1914, pour des motivations politico-financières la Société TERROT & Cie à Dijon fut mise sous séquestre.
Au sortir de la Première Guerre Mondiale, Henri Gauthier comptait dans son entourage des industriels et négociants lyonnais : Charles Carrier (Société le Tube), François Court, Armand Haour, Jean-Louis Lebreton , Georges Lepetit et Jean Vagnon , ainsi qu'un clerc principal, Paul Chalon et un médecin originaire de Lyon, Eugène Heritier, thermaliste à Vals. Ils avaient décider de financer ensemble le Franc-Comtois Alfred Vurpillot, directeur commercial de la succursale des automobiles PEUGEOT, 207 rue de Bourgogne à Lyon dont le fils aîné Jean Vurpillot, ingénieur, était directeur de la seconde succursale lyonnaise PEUGEOT, 141 rue Vendôme.
Le 15 octobre 1920, tous les personnages évoqués fondèrent la Société Anonyme dite « Société Lyonnaise pour la Construction de Cycles, Motocyclettes et Machines à Coudre » au 111, cours Emile Zola à Villeurbanne............chez Henri Gauthier.
Cette société n'avait été créée que dans le but d'acquérir le 25 octobre 1920, en salle des criées du Tribunal Civil de Dijon, le séquestre de la société TERROT & Cie, 2 rue Colomban à Dijon. La vente du séquestre homologuée le 2 décembre 1920, ce même jour, fut convoquée une Assemblée Générale extraordinaire au cours de laquelle la SLCCMMC prit pour dénomination Etablissements TERROT et transféra son siège à Dijon. Furent nommés administrateurs pour 6 ans, Charles Carrier, Henri Gauthier et Alfred Vurpillot, élu président.
Henri Gauthier resta jusqu'à sa mort en 1938, actionnaire et administrateur de la Société Anonyme dite "Etablissements TERROT" de Dijon, devenue également propriétaire de l'usine et marque grenobloises MAGNAT-DEBON.>> Didier Mahistre
hasta4u a écrit :Etonnant doc trouvé dans mes recherches sur 14-18 publié 1er février 1916 par le Bulletin de la Ligue anti-allemande. Organe de défense des intérêts économiques français et coloniaux... Qui pourrait en dire plus???
Oui et non Alain... La bonne source est bien désignée ci-dessus: "Bulletin de la Ligue anti-allemande". Néanmoins dans ma présentation j'ai oublié de dire et préciser que ce dit bulletin fut dégoté effectivement via mon site de recherche favori & préféré ! Je suis un gallicaccro... Ma seule drogue dure ! On ne se refait pas !