Faux départ pour Marco l'Agenès
Publié : mar. 08 août 2017 22:45:59
Ouais ben tu repasseras pour "en route vers de nouvelles aventures"
J't'avais prévu un programme millimétrique pour c't'aprem et ch'te jure, sur le papelard ça s'annonçait comme une tuerie
Ni plus ni moins qu'une reconnaissance, automobile certes, d'un tronçon de la vallée du Lot, précisément entre Fumel (Lot-et-Garonne) et Cahors (Lot).
J'allais te faire un ch'tit reportage photographique du feu de Zeus et vous auriez dû vous pâmer devant tant d'insoutenable beauté
Ben faut bien vous l'avouer, en un mot comme mêm' pas en cent (en sang peut-être ? ) : lou gascoun a fait chou blanc sur toute la ligne ... mais j'anticipe
Adoncque, je charge ma bicyclette carbonisée ... houla ! D'un seul coup d'un seul, j'viens de perdre l'écoute, j'veux dire la lecture bienveillante d'un pacson de Tontons furibards ... dans mon chevreau laid (encore une marque US )
et Berthe ! Z'avez qu'à faire preuve d'un p(n)eu d'imagination aussi ... du genre " je chargeai promptement mon Gitane Oympic dans ma Renautl 16 TS (ah oui, là y en a quelques uns qui ont un moucheron dans l'oeil tout à coup ), bref mon vélo dans le coffre de ma voiture et hardi petit ! Mêm' pas peur pour combler les soixante kilomètres qui me séparent géographiquement parlant de la bonne ville post industrielle de Fumel (dont les hauts fourneaux ne fument plus depuis longtemps ).
J'me gare sur un ch'tit parquinge bien bucolique, j'enfile prestement mes habits de lumière et j'enfourche mon fidèle Jolly Jumper version charbon pétrifié pour un périple monstrueux de ... ahum, une lieue
Et pour commencer en douceur, rien de mieux qu'une bonne vieille descente vers le Lot qui me tend les bras, là-bas en contrebas : Où vais-je (ou suis-je et dans quel état j'erre ?)
Vers un château médiéval qui n'en est pas un (ça vous avance vachement comme info, là ).
Mais en attendant d'atteindre le Graal du jour, après cette trop courte descente, je me retrouve avec du zef' dans la truffe et les guindeaux en flanelle : les effets dévastateurs du surentraînement de ces jours derniers sans nul doute
Je quitte la belle vallée du Lot et je vire à gauche pour m'enfoncer dans une autre vallée beaucoup plus étroite, mais tout aussi venteuse SCREUGNEUGNEU !!!
M'en fous, j'ai enfin passé ma thèse ... euuuh, bon OK ce sont les lactates qui m'ont fait délirer : j'ai juste passé un pont sous lequel un pissou nommé "la petite Thèze" coule paresseusement
J'ai beau appuyer sur les pédales comme un malentendant (parce-que "comme un sourd" c'est pas politiquement correct de nos jours ), j'ai la désagréable impression de cheminer à la vitesse d'une loche sur une couverture en galva sous un cagnard de plomb.
Alors là mes oncles et tantes par procuration, c'est le genre de journée vélocipédique que j'exècre particulièrement : lorsque mes petites bielles pointent aux abonnés absents
C'est pas les rafales de vent qui vont servir de prétexte à mes difficultés d'avancement quand même
Bon, d'accord, un excès d'enthousiasme m'avait fait utiliser fort imprudemment "la plaque" alors je dus me rabattre sur un peu glorieux plateau 42 quenottes afin de retrouver un semblant de souffle.
Pourtant sacrebleu, l'est vraiment jolie c'te petite route qui serpente entre deux coteaux couverts de petits chênes noirs (les troncs, hein, pas les feuilles )
Et tout à coup ... de frein, une apparition magique : Le château de Bonaguil qui se situe dans une enclave lot-et-garonnaise au milieu du département du Lot : déjà une drôle de bizarrerie administrative courtelinesque en soi, croyez pas
Mais le plus fort c'est que ce château "médiéval" dans sa conception architecturale militaire et sa situation hautement stratégique, a été conçu ... à la Renaissance et du coup, n'a jamais été attaqué sinon par le temps qui court
Le gazier qui l'a payé de ses deniers s'appelait Bérenger de Roquefeuille et il semblerait qu'il ait donné des cours de langue sans passer par la diction à, je sais plus si c'est l'épouse ou la maîtresse du roi de France, ci-devant François Premier.
Y avait je crois aussi une sombre histoire d'argent, d'impôts ... bref le Bérenger fut prié de rentrer dare dare sur ses terres et d'y demeurer jusqu'à nouvel ordre ... qui ne vint jamais
Du coup, comme il était pété de thune et qu'il avait du temps à tuer, il lui est venu l'idée un poil parano de construire un château médiéval à la conception militaire, juste pour défier l'autorité de son suzerain ... lequel avait autrte chose à f*utre que de venir se perdre dans le trou du luc de son royaume pour faire le siège à un ouvrage obsolète.
Alors, ce château de contes de fées a traversé les âges, révolution française y compris (petit exploit lorsque l'on sait qu'une tétrachiée de châteaux ont servi de carrières de pierre aux villages adjacents).
Et me voilà au pied de la montée vers cet improbable édifice, juste derrière un "jeune adulte" au guidon d'un Peugeot couleur or des 70's ("a bisto dé naz"). Le gazier a dû monter sur un 40/42 dents alors que votre serviteur s'est contenté d'un peu glorieux 30 x 20 ... mais bien efficace pour ma forme "olympique" du jour Héhé ! C'est à mon retour que je me suis aperçu qu'en fait, la route de l'aller s'élevait pas mal dans un bel "oeuf au plat" montant fort indigeste Avec vent dans la truffe et des jambonneaux loin du meilleur de leur forme, c'était pas étonnant que je traîne ma misère !
Ragaillardi par cette révélation, j't'ai foutu la plaque pour le retour et j'ai envoyé ... juste ce qu'il faut car point trop n'en faut non plus, hein
La côtelette de Condat ne représenta qu'une formalité ... sauf que je me suis arrêté pour immortaliser Jolly Jumper devant le panneau de notre ville d'accueil : Pour les puristes et les âmes sensibles : oui y avait pas de gourde mais j'avais une grosse bouteille d'eau dans mon sac à dos. Et toc
J't'avais prévu un programme millimétrique pour c't'aprem et ch'te jure, sur le papelard ça s'annonçait comme une tuerie
Ni plus ni moins qu'une reconnaissance, automobile certes, d'un tronçon de la vallée du Lot, précisément entre Fumel (Lot-et-Garonne) et Cahors (Lot).
J'allais te faire un ch'tit reportage photographique du feu de Zeus et vous auriez dû vous pâmer devant tant d'insoutenable beauté
Ben faut bien vous l'avouer, en un mot comme mêm' pas en cent (en sang peut-être ? ) : lou gascoun a fait chou blanc sur toute la ligne ... mais j'anticipe
Adoncque, je charge ma bicyclette carbonisée ... houla ! D'un seul coup d'un seul, j'viens de perdre l'écoute, j'veux dire la lecture bienveillante d'un pacson de Tontons furibards ... dans mon chevreau laid (encore une marque US )
et Berthe ! Z'avez qu'à faire preuve d'un p(n)eu d'imagination aussi ... du genre " je chargeai promptement mon Gitane Oympic dans ma Renautl 16 TS (ah oui, là y en a quelques uns qui ont un moucheron dans l'oeil tout à coup ), bref mon vélo dans le coffre de ma voiture et hardi petit ! Mêm' pas peur pour combler les soixante kilomètres qui me séparent géographiquement parlant de la bonne ville post industrielle de Fumel (dont les hauts fourneaux ne fument plus depuis longtemps ).
J'me gare sur un ch'tit parquinge bien bucolique, j'enfile prestement mes habits de lumière et j'enfourche mon fidèle Jolly Jumper version charbon pétrifié pour un périple monstrueux de ... ahum, une lieue
Et pour commencer en douceur, rien de mieux qu'une bonne vieille descente vers le Lot qui me tend les bras, là-bas en contrebas : Où vais-je (ou suis-je et dans quel état j'erre ?)
Vers un château médiéval qui n'en est pas un (ça vous avance vachement comme info, là ).
Mais en attendant d'atteindre le Graal du jour, après cette trop courte descente, je me retrouve avec du zef' dans la truffe et les guindeaux en flanelle : les effets dévastateurs du surentraînement de ces jours derniers sans nul doute
Je quitte la belle vallée du Lot et je vire à gauche pour m'enfoncer dans une autre vallée beaucoup plus étroite, mais tout aussi venteuse SCREUGNEUGNEU !!!
M'en fous, j'ai enfin passé ma thèse ... euuuh, bon OK ce sont les lactates qui m'ont fait délirer : j'ai juste passé un pont sous lequel un pissou nommé "la petite Thèze" coule paresseusement
J'ai beau appuyer sur les pédales comme un malentendant (parce-que "comme un sourd" c'est pas politiquement correct de nos jours ), j'ai la désagréable impression de cheminer à la vitesse d'une loche sur une couverture en galva sous un cagnard de plomb.
Alors là mes oncles et tantes par procuration, c'est le genre de journée vélocipédique que j'exècre particulièrement : lorsque mes petites bielles pointent aux abonnés absents
C'est pas les rafales de vent qui vont servir de prétexte à mes difficultés d'avancement quand même
Bon, d'accord, un excès d'enthousiasme m'avait fait utiliser fort imprudemment "la plaque" alors je dus me rabattre sur un peu glorieux plateau 42 quenottes afin de retrouver un semblant de souffle.
Pourtant sacrebleu, l'est vraiment jolie c'te petite route qui serpente entre deux coteaux couverts de petits chênes noirs (les troncs, hein, pas les feuilles )
Et tout à coup ... de frein, une apparition magique : Le château de Bonaguil qui se situe dans une enclave lot-et-garonnaise au milieu du département du Lot : déjà une drôle de bizarrerie administrative courtelinesque en soi, croyez pas
Mais le plus fort c'est que ce château "médiéval" dans sa conception architecturale militaire et sa situation hautement stratégique, a été conçu ... à la Renaissance et du coup, n'a jamais été attaqué sinon par le temps qui court
Le gazier qui l'a payé de ses deniers s'appelait Bérenger de Roquefeuille et il semblerait qu'il ait donné des cours de langue sans passer par la diction à, je sais plus si c'est l'épouse ou la maîtresse du roi de France, ci-devant François Premier.
Y avait je crois aussi une sombre histoire d'argent, d'impôts ... bref le Bérenger fut prié de rentrer dare dare sur ses terres et d'y demeurer jusqu'à nouvel ordre ... qui ne vint jamais
Du coup, comme il était pété de thune et qu'il avait du temps à tuer, il lui est venu l'idée un poil parano de construire un château médiéval à la conception militaire, juste pour défier l'autorité de son suzerain ... lequel avait autrte chose à f*utre que de venir se perdre dans le trou du luc de son royaume pour faire le siège à un ouvrage obsolète.
Alors, ce château de contes de fées a traversé les âges, révolution française y compris (petit exploit lorsque l'on sait qu'une tétrachiée de châteaux ont servi de carrières de pierre aux villages adjacents).
Et me voilà au pied de la montée vers cet improbable édifice, juste derrière un "jeune adulte" au guidon d'un Peugeot couleur or des 70's ("a bisto dé naz"). Le gazier a dû monter sur un 40/42 dents alors que votre serviteur s'est contenté d'un peu glorieux 30 x 20 ... mais bien efficace pour ma forme "olympique" du jour Héhé ! C'est à mon retour que je me suis aperçu qu'en fait, la route de l'aller s'élevait pas mal dans un bel "oeuf au plat" montant fort indigeste Avec vent dans la truffe et des jambonneaux loin du meilleur de leur forme, c'était pas étonnant que je traîne ma misère !
Ragaillardi par cette révélation, j't'ai foutu la plaque pour le retour et j'ai envoyé ... juste ce qu'il faut car point trop n'en faut non plus, hein
La côtelette de Condat ne représenta qu'une formalité ... sauf que je me suis arrêté pour immortaliser Jolly Jumper devant le panneau de notre ville d'accueil : Pour les puristes et les âmes sensibles : oui y avait pas de gourde mais j'avais une grosse bouteille d'eau dans mon sac à dos. Et toc