Adiou cher Papik
Wouah ! J'aurais pu grimper le Tourmalet en compagnie du grand Papik : celui-là même qui s'infuse les mythiques cols alpins en sifflotant
ç'eut été un honneur
Mais bon, en mêm' temps cher Tonton à la socquette légère, je mets dans les deux heures et vingt minutes à vaincre "avec péril" cette redoutable montée. C'est dire si vous auriez eu le temps, ton fiston et toi, de pique-niquer et faire une sieste en m'attendant
Figure-toi que, comme toi, mon gendre n'était pas prêt de recommencer (cette ascension) avant de se raviser quelques jours plus tard.
Pourquoi ?
Ben à cause du gascoun le plus fondu à l'ouest de Garonne, une fois de plus
Son paternel ayant pratiqué le vélo lors de ses études supérieures, j'ai dit à mon gendre qu'il pourrait s'infuser le Tourmalet avec nous au guidon de la réplique de son vélo de l'époque ... mais c'était une boutade votre honneur
Sauf que el gendre en a causé depuis avec son père et que celui-ci, sans doute aussi "joueur" que son fils, se déclare prêt à relever le gant
Le biclou de son époque était un Peugeot "de course blanc" (un P10, un PRN, un PX10, un ... autre modèle ? L'enquête est en cours
).
Du coup, entre Fiston, el gendre et son père, le mien de père (çui qui a 77 printemps avec la tige ... de selle ... encore bien verte
) et lou gascoun en prime, y risquerait d'y avoir un drôle de peloton sur la route du Tourmalet
Genre de "braccaces" un poil barrés aux entournures, à la technique frustre mais à la volonté sans faille
Bon Ok, ça va être extrêêêmement difficile de réunir tout ce petit monde ... mais on peut rêver un p(n)eu, non ?
Le col de Menté :
Ah ! el Marco pris en défaut. J'l'ai pas grimpé çui-ci ... pourtant je ne suis pas passé très loin en ... en ... 2008 ?
Cette année-là, j'étais en vacances à Luchon (ou Bagnères de Luchon, pour les pointilleux
) et après m'être mis minable dans le col du Portillon l'année précédente, je voulais l'essayer sur son versant espagnol.
Parti de Luchon, donc, je suis descendu jusqu'à Saint Béat puis je suis remonté jusqu'au village espagnol de Bosost par la vallée , je vous le donne en mille, de Garonne, bien sûûûr.
A Saint Béat, je ne devais pas être bien loin du col de Menté.
Alors, cher Papik, il est vrai que je ne donne pas de dates précises pour mes tentatives de grimpouillage de cols pyrénéens (pour des raisons multiples zé "avariées"
), mais je peux donner aux Tontons une fourchette dans laquelle je veux relever mon prochain défi "à la onc ". Ce sera, peu ou prou, entre le lundi 28 août (2017, hein
) et le mardi 5 septembre.
Quel genre de défi ?
La rrévantcha del Tourmaleto, soit en bon franchouille d'cheux nous : Tourmalet, Acte II (en fait Acte III car je te l'ai escaladé deux fois déjà. Mais Acte II parce-que la dernière fois fut si terrible qu'elle a ressemblé à un Acte premier, si vous arrivez à siuvre car moi-même j'ai décroché
).
Et je dois le faire, pour être raccord avec le fofo, au guidon d'une vieillerie antique si je retrouve ce satané dérailleur avant Simplex avec son joli "S" gravé au milieu d'un soleil (ou un truc du genre).
Si des Tontons§Tatas passent dans les parages au guidon de leurs splendeurs restaurées (genre Mercier rose, PX10, Gitane Olympic, Bianchi "Coppi", etc ...) dans cette fourchette, ce serait un honneur d'accomplir les premiers hectomètres de cette montée tourmalienne en leur compagnie
(parce-qu'après je vois tous les cyclistes s'éloigner inexorablement pour de sombres histoires de rapport poids/puissance
).
Bon, allez, je crache le morceau : le vieux clou que je remonte n'est autre que ... le Gitane Sprint 1980 (indûment baptisé "79 mHz") de ma jeunesse avec lequel j'ai rejoint par deux fois l'Aspinou (en 42 x 26)
Sauf que là, je te lui ai greffé un triple plateaux avec le petit en trente quenottes et la RL d'un VTT au gros pignon de 28 dents.
Si j'arrive à régler tout ça, je devrais grimper aux arbres malgré mon "en bons points"
C'te fois-ci, le départ s'effectuera à Sainte Marie de Campan devant l'ancienne forge où Eugène Christophe a réparé sa fourche