La balade de Marco l'Agenès

[giovanni]

[Marco47]

Heu ... c'est valable pour toi aussi, hein ! La fringale de la collectionite aigüe poussée à son paroxysme, ça te parle ?

[giovanni]

non,c'est meme po vrai,j'ai presque pas de velo

[Marco47]

Tu parles Charles ! Des adeptes du Grand Voyageur que vous êtes !
Y va bientôt falloir prévoir un hangar désaffecté pour accueillir le dernier, non, l'avant-dernier, non, l'antépénultième, noooon !!!

Moi, je dois avoir royalement vingt vélos chez moi, alors, c'est rien

[giovanni]

en fait c'est a cause du forum,avant de s'inscrire on bricole et collectionne un peu dans son coin,et ensuite on atterri ici....et les carottes sont cuite
après on ce fait tuer par sa femme par ce que on lui pique son vinaigre blanc,par ce que,il y a plus de place sur le balcon,dans les placards dans le parking a velo.......
c'est la faute des ancien ,surtout stellis,qui nous accueil trop bien,alors on baisse la garde et la c'est fini en 2 moi tu récupère assez de ferraille pour monter un réplique de la tour Eiffel
merci les tonton chaleureux,a cause de vous les ferrailleurs sont presque au chaumage

[Marco47]

Ouais !

Tiens ! Un aveu qui a valeur d'excommunication : mon préféré : le Roubaix (m'énervent ces put.., ces sacrés Ricains !) mais je sens que je vais m'amuser avec un Gitane, une paire de Dilecta, quelques col de cygne, un VTT, deux ou trois demi-course ...
Finalement, c'est vrai je suis un pneu mûr

[giovanni]

mais t'est pas mur mon marco,t'est juste d'un age un peu avancer niarf niarf
a bon c'était pas mur dans ce sens la

[Marco47]

Il a dit mûr le Monsieur, pas pourri hein, j'ai parfois de beaux restes (sauf les jours d'hypo )

D'ailleurs, j'en attends quelques-uns du côté de Payolle (65), histoire de s'en grimper une bonne à l'ancienne

[giovanni]

ouh toi tu vas avoir des ennuis ... tu vas avoir de gros ennuis ....
service après vente des émissions ,bonjouuuur

[Marco47]

Mais punaise ! Ya pas un grimpeur à l'ancienne sur ce fofo ?! Je croyais avoir vu des fous furieux s'infuser le Tourmalet avec de magnifiques coursiers des grands débuts du Tour de France
J'en suis resté tout chose et du coup, mon défi "Gitane vs col d'Aspin" m'est apparu beaucoup moins "impossible" ... même si je suis conscient que ces messieurs ont une autre expérience cycliste que la mienne, hein , parce-que le Marco(47), il sait aussi être réaliste

M'en fous ! Ce qui me fait mourir de rire, c'est le respect qu'ont les crevettes des montagnes qui me doublent comme des bombes lorsqu'ils voient la surcharge que je hisse tout là-haut. ça donne parfois des scènes totalement surréalistes, comme quand, armé de mon Roubaix, je me suis fait doubler sans coup férir par un djeuns en short, tee-shirt, chaussures de sport et jambes poilues sur un Peugeot vintage (un PY ? un PX ? => pas eu le temps de le détailler de près).
Bon, ça se voyait que c'était une crevette sportive qui devait faire 60 kg tout mouillé, mais quand même !

J'avais maigri, Berthe ! J'étais descendu à 86 kg (exploit digne des héros grecs, croyez-moi !!!).
Ouais, je sais ce que les crevettes du fofo vont m'objecter : en côte, le poids c'est l'ennemi ... d'accord mes bilouts, mais moi, le simple fait de regarder un éclair au café me fait prendre instantanément un bon gros kilo !!! Voyez le genre

Et pourtant, j'adore grimper : va comprendre Isidore (pour changer de Charles)
Mon ultime défi consisterait en une fonte lipidique jusqu'aux confins de l'impossible, soit le poids mythique de 78 kg (car c'était le mien jusqu'à 18 ans) et après une préparation spécifique, voir ce que cela donnerait dans une succession de cols pyrénéens, voire alpins SLURP !

En attendant, comme dirait Zadig : "Il faut cultiver notre jardin" alors je vais tenter une sortie en force cet aprem ... histoire de revenir dans une nuit d'encre, only for fun mes bilouts, juste une ligne de plus sur le canevas de mon existence (non, môôôssieur, je ne fume rien : ch'uis asthmatique ) ...

[Marco47]

C'est encore moi

Je viens de parcourir (en diagonale ) le site du club des cents cols et me dire qu'il y a beaucoup de cyclistes "du dimanche" comme moi qui ne pourront jamais faire homologuer ce chiffre mythique car leur règle du jeu est si drastique que je n'ai dû faire que trois cols homologués sur les dix que j'ai escaladés depuis l'été 2007.

Alors, pour compenser cette intolérable frustration, j'ai trouvé une idée aussi saute que grenue que je vous livre in extenso, soit brute de décoffrage :
Si l'on créait ici l'amicale des mille côtes ou une appellation d'origine incontrôlable ?

Je m'explique : bon nombre de cyclistes, Tontons ou autres, n'ont ni le temps, ni les moyens de se rendre régulièrement dans un massif montagneux pour atteindre des cols qui demandent une préparation physique et technique rédhibitoires.
Mais des côtes de quelques centaines de mètres, on en a tous autour de chez nous (à part les hollandais peut-être ?) et avec un peu d'entraînement, elles se montent sans difficulté.

Alors, pourquoi ne pas compter ces côtes à chaque sortie ?
Les cents cols doivent être tous différents pour être homologués : un col n'est compté qu'une fois.
Mais pour mon idée de côte, je propose qu'une montée pour être comptabilisée, doit être complète (jusqu'en haut, en un lieu fixe à définir par chacun avec sincérité) et datée, voire noter l'horaire de l'arrivée si elle doit être gravie plus d'une fois dans la journée.
Ainsi, dans l'absolu, une côte pourrait être gravie mille fois et homologuée à chaque fois pour que son auteur entre dans l'amicale des mille côtes.

L'homologation, basée sur la sincérité du cycliste, consisterait en nommer la côte et sa longueur (exemple : côte de Clermont Soubiran, 1 km) et la date (+ l'heure si la côte est gravie plus d'une fois dans la journée) sur une liste dont la présentation serait à définir.

On pourrait créer un maillot distinctif voire d'autres signes permettant de se reconnaître entre "côtistes" (ouais, avec les pentes, je sais aussi ce que ça fait )

Un exemple pour finir : en 2010, j'ai personnellement gravi 50 côtes, dont cinq cols et plusieurs côtes de seulement un kilomètre et j'ai les dates sur mon agenda.

[Marco47]

Bon. Je vais faire court : une balade de deux petites heures sur les traces de ma jeunesse, enfin, de mon adolescence.
J'ai voulu passer devant la maison des parents d'un copain de lycée mais l'environnement a tellement changé que je n'ai pas reconnu le coin !

Pas grave, j'ai enquillé la côte qui a suivi. Je l'ai baptisée "côte de Ségougnac" du nom du hameau qui se trouve en haut. Elle serpente au milieu des bois en friche qui donnent l'impression d'être loin de toute terre habitée alors qu'à vol d'oiseau on est à peine à cinq bornes d'Agen.
J'ai voulu jouer au coursier affûté en montant sur le plateau 52 quenottes : bien mal m'en a pris !

Oui je sais, vous allez me parler du cardio : mais non. Le coeur va bien, merci
En revanche, pour ce qui est des quadriceps, je me suis aperçu bien vite que j'étais à court de forme ! J'ai chopé les grosses cuisses au bout d'à peine 400 mètres
Pour pouvoir apprécier l'environnement, j'ai dû passer sur le 42 chicots à l'avant et le 24 quenottes à l'arrière et en danseuse siouplait !

Bon, le temps de souffler un pneu, j'arrive sur le plateau pour basculer dans une pente assez raide avec des put ... de virages en épingle qui te sautent à la gueule avec férocité.
J'ai fait fumer les patins Shimano !
Et en bas ? Ben il a fallu remonter de l'autre côté, c'te blague !

Et là, grand moment de solitude : je te vois une montée de ouf qui s'enfonce dans une futaie pas très futée pour le coup
GURGH ! J'vais quand même pas passer au minuscule plateau dévolu aux plans inclinés pyrénéens ?!
Je passe au 42 x 28 et je me mets en danseuse (la classe, on aurait dit le Bolchoï ) : bordul de pète, ça grimpouille sévère !
Un chien compatissant, accompagne mes efforts d'aboiements fort sympathiques ... derrière un grillage rassurant et je me hisse tant bien que mal jusque sur le plateau suivant où se trouve le village de Moirax et son prieuré du 13è (mais on n'est pas là pour faire du tourisme)

Plein pot dans la descente vers la vallée de Garonne et ... freinage d'urgence ! Un problème ? Non, juste que je prends une photo de ladite vallée pour vous

La vallée de Garonne depuis la côte de Moirax

Puis je longe la Garonne et j'entame vaillamment la côte de Layrac sur le 52 ( 24 hein, j'suis pas complètement fou non plus), je traverse ce beau village dans le centre-bourg historique et ... de nouveau coup de patin ... pour vous mes bilouts, pour vous :

Ben ouais : le Gers traverse Layrac

Puis au pont de Layrac qui enjambe Garonne, je tourne à droite, direction Saint Pierre de Gaubert où je me laisse doubler par un vélotaf' au superbe Raleigh :

Un vélotaf supersonique !

Bon d'accord, j'étais monté sur la digue de protection contre les crues centennales mais il roulait bien quand même sur son vélo de femme, le bougre !

Pendant ce temps, j'ai pris en photo le pont de Saint Pierre de Gaubert sur lequel, autrefois, passaient des trains de voyageurs, puis de marchandise, puis le Marco car le Marco il aime bien traverser la Garonne à pied sec !

Le ... viaduc, direction ... les Pyrénées !

Après, ben c'est pas difficile de rentrer : on est à trois malheureuses bornes de chez moi

[Marco47]

Pas un pélo d'Eole mon bilout : la journée parfaite pour rouler

Juste le bonhomme hors de forme mais qui a pris son foot quand même. Et puis honnêtement, ya du boulot mais je sens une base pas si pourrie que ça finalement

[Marco47]

Bon, je rentre du taf' légèrement fané mais il fait une telle tempête de beau temps dehors que ce serait un crime de ne pas prendre un bon guidon sur une structure composite afin de faire tourner les jambes dans un cadre idyllique

Alors, à tout'

[Marco47]

Bon. Pour l'idée farfelue des frères de la côte (enfin, des mille côtes), je vois qu'il n'y a pas de retour, donc je vais l'expérimenter seul en détaillant précisément toutes les côtes, petites ou grandes (ou compris les cols et autres ports) que j'ai gravies depuis ma reprise en 2006 (il va quand même manquer les premières que je n'ai pas répertoriées sur l'agenda de l'époque ... enfin, je crois : je vérifierai) et je me ferai un maillot en conséquence

Après manger, je vous narrerai ma sortie de cette fin d'après-midi qui vaut son pesant de cacahuètes et puis ... dodo ! car demain levé 5h (pas GMT hein mon Invité ) et en plus, cerise sur le gâteau, je bosse ce WE

[Marco47]

Or donc, je suis parti avec mon beau Roubaix qui n'est pas si beau que ça en ce moment car je ne l'ai pas nettoyé, GURGH, depuis le mois de novembre

En même temps, il marche fort alors ya pas le feu

Bref, je traverse le village de Bon-Encontre et je taille la route vers Saint Amans, charmant petit hameau caché dans la vallée de la Séoune.
Et là, qu'est-ce qu'il me prend-t-il ?
A droite toute pour une petite côte sympa vers "ch'ais pus où" mais sur la droite après St Amans.

Boudiou ! Les jambes sont lourdes mais le coeur est bon, alors je grimpouille gentiment au milieu d'une campagne riante et sous un soleil radieux.
Quand soudain ! ... point ne serait-ce cette ch'tite côte de 16% qui se perd dans le coteau sur la gauche ?
Allez ! Haut les coeurs (c'est le cas de le dire) : pas fou je mets "tout à gauche" et je pars dans un exercice fort périlleux car je ne sais pas si j'ai le jus nécessaire pour arriver en haut.

Pas à dire, il est joli ce petit chemin qui trace entre les petits chênes noirs qui n'ont pas encore tombé leurs feuilles rousses. Mais qu'est-ce qu'il est dur ! J'ai perdu ce merveilleux coup de pédale aérien qui faisait les délices de mes nuits, avant de me réveiller.
Pas grave, je me mets en mode "tête de c*n" et je monte avec mes tripes ROGNEUTUDJUUUU !!!

En haut, le rythme cardiaque redescend rapidement : ça c'est une nouvelle qu'elle est bonne ! Juste les jambes un peu dures mais je suis surpris par ma capacité de récupération
Je suis maintenant sur le plateau et la vue est "esplandide" comme le disait mon père-grand l'oeil rieur :

On se demande comment le paysan n'a pas foutu son tracteur dans le trou !

Bon, deux côtes de plus à mon actif dont une à 16%, ça commence pas mal c'te balade
Je continue sur le plateau et croise un monastère avec des vrais moines dedans, avec la panoplie complète, hein : la robe de bure, la corde en chanvre à la taille et les sandales ouvertes même en hiver. Des hommes, des vrais !

Moi, je sais pas encore si j'en suis un ... vrai Mais je tricote et passe en contre-haut (pourquoi je le dirais pas ? On dit bien en contrebas si je ne m'abuse comme le docteur du même nom) du village de Saint Caprais de Lerm (à vos GPS pour suivre cette aventure) et hop ! Je dévale une pente plutôt pentue qui ferait une côte bien "côtue" mais dans l'autre sens, jusqu'à La Sauvetat de Savère. Mais il s'avère que maintenant je dois monter de l'autre côté pour voir si j'y suis.

Appelons-la "côte de Lamoulère" du nom du lieu-dit qui crèche tout en haut. Pas un pourcentage de fou là mais un grand virage comme je les aime avec une vue imprenable sur la pente quand on l'a pris. Aaaaaah, l'ivresse des cîmes (bon, ok, j'exagère mais faut tenir compte du manque d'oxygène dû à un manque de forme évident).
En haut je croise un djeuns avec une autre arme carbonique américaine. Je le salue mais lui doit être timide, ou hautain, ou cramé car il ne me rend pas ce salut confraternel
"Va dans l'métro ratagas !!!"

Je continue mon bonhomme de chemin en croisant des lacs comme celui-là :

L'eau des collines ...

ça c'est pour faire du remplissage, alors j'accélère car ce soleil décidément il n'est pas très costaud en hiver : il se casse la gueule et dégringole comme un gringalet pas élevé au grain

Je voulais juste aller en enfer moi et voilà que les ténèbres s'annoncent BRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !
Comment ça "en enfer" ? Il aurait pas abusé des vertus supposées de la salsepareille Nostré grandé Marco ?

Ben si ... et je le prouve en vous montrant la vallée de la mort :

alors ? ça vous la coupe cette vision des enfers, non ?!

Heu, dans le civil, c'est plutôt la vallée de la Gandaille, un bien innocent ruisseau mais qui matérialise un Stix plus vrai que nature

Pourquoi ?
Ben parce-qu'autour ya des côtes d'enfer c'te blague !
Je ne les ai pas encore gravies mais elles vont de 14% jusqu'à 19 % pour la plus infernale.
Je sens que je vais faire monter le cardio dans des sommets insoupçonnés ... sinon : direct en enfer, vous dis-je

Là, retour à la réalité quotidienne : BERTHE ! On est déjà entre chien et loup : faut pas s'attarder car j'ai encore quinze bornes pour revenir.
Mais cette pu... enfin vous savez, cette petite voix à la onc qui vous fait faire les pires c*nneries, qui me dit (deux point, à la ligne, ouvrez les guillemets)
"oh la tafiole ! T'es juste à côté de Puymirol et tu vas mêm' pas grimper sa ch'tite côte de derrière ?! T'es vraiment un looser"

Oui je sais, elle a vraiment des gros, gros sabots ma petite voix. Mais elle a un pouvoir étrange sur ma pomme : j'arrive pas à lui résister
Ya vraiment des restes d'ado dans le fond de mon pauvre cerveau, alors j'ai vais, pardi !

Une côte qui fait un gros kilomètre avec un final qui te crame quand t'es à court de forme comme moi. Génial ! On y go.
Ben j'ai fini en danseuse avec un 42 x 28 peu glorieux et le coeur pas loin du rupteur, mais bon, ça, c'est fait ...

Arghhh ! Une fois en haut, le soleil a décidé lui d'être carrément en bas (en fait, il manque l'emoticone "blanc de peur" pour matérialiser mon sentiment du moment)
Je redescend de ce magnifique village comme une bombe et j'enclenche comme un désespéré dans une longue ligne droite de sept lieux, pardon, de sept bornes.
Je tourne les jambes en serrant les muscles fessiers car là il commence sérieusement à faire sombre et je flippe gravos ...

Alors, je tourne les jambes un peu plus vite avec un pitchoun 52 x 14 de derrière les fagots mais mon mollet droit qui n'est pas tombé de la dernière pluie me rappelle brutalement à l'ordre : première alerte ! Attention, on est chargés en acide lactique mon biquet. Faut pas non plus pousser mémé dans les orties, surtout en cette saison où y en a pas
Bon, alors je trouve une cadence bâtarde qui me permet d'avaler les derniers kil' jusqu'à Lafox et la RN 113.

Vous croyez que j'ai rallié mon sweet home par la nationale dans une pénombre nimbée de pinceaux de phares menaçants ?
Que nenni ! J'ai un joker dans ma manche, ou un as, je sais plus bien, les lactates m'ont monté au cigare.
Pas suffisamment quand même car dans un éclair de lucidité, je rallie le bord du canal en trois coups de pédale rageurs.

Tiens, ya plus de monde d'habitude remarque, entre le froid qui tombe et la nuit qui s'annonce, tout ça n'incite pas aux promenades bucoliques, hein !
Bon, heureusement pour moi, le dernier tronçon de canal est éclairé indirectement par les lueurs des néons des cités champignon.
Ouf ! De retour au bercail ... et entier. Encore une page de tournée.

Mais désormais, j'aurai dans mon camelback des ampoules leds bien visibles SACREUBLEU !

[Marco47]

Bon. Certains d'entre vous savent déjà que j'étais hier, lundi 14/02, à Arcachon avec ma chère et tendre pour rendre visite à notre fille dans son fief de La Teste-de-Buch.

C'était notre week-end à nous puisque j'ai travaillé samedi et dimanche.

Mais pourquoi parlé-je (tiens, je maîtrise pas bien cette forme interrogative je vérifierai dans le Bled de mon enfance ) de cette sortie familiale dans mon sujet "balades" ?
Ben, tout d'abord, j'avais prévu d'aller faire du vélo avant que ma tendre moitié me convainque de partir à 180 bornasses de Boé (par les Landes girondines mon cher Invité ... même si ce ne sont pas les "vraies" ).
Et puis, lorsque nous avons passé une quinzaine en juillet 2009 chez notre fille, je me suis gavé de vélo (encore avec le Roubaix : oui, je sais ) et j'ai slalomé entre les touristes sur la promenade du front de mer (mais sur la piste cyclable, qu'est-ce que vous croyez ?), plus d'une fois pour aller gravir les dunes autour de celle du Pyla et pousser jusqu'à Biscarrosse-plage pour aller voir si j'y suis.

Mais hier, il aurait fallu être un vrai warrior pour oser affronter le froid, le vent, la pluie et même par moments les grêlons, de petite taille mais cinglants avec la force des bourrasques de vent.
Une illustration de cet endroit qui est noir de monde l'été :

Arcachon sous la grêle !

[giovanni]

c'est un village fantôme

[giovanni]

c'est sur,les touristes c'est chiant a par quand c'est nous

[Marco47]

Le retour de nuit ne fut pas de tout repos : on traverse les Landes girondines pour rentrer au bercail.
Et qui dit Landes la nuit après une journée de pluie, dit ... chevreuils sur les routes !
J'en ai rencontré UN SEUL mais il a hésité entre ma calandre et les sous-bois ruisselant d'eau : j'ai eu du bol, il devait avoir soif

J'ai rencontré aussi un chien suicidaire puis un renard inconscient mais aucun n'a mal fini car je veillais au grain. Mais c'est un exercice épuisant


Cela ne m'a nullement empêché de faire un immense périple de dix kilomètres le long du canal, ce matin.
Plus que 1.990 km comme le dirait Invité