loic49 a écrit :Bonjour Invité,
C'est assez étonnant, vous citez des exemples qui, en fait, sont des contre-exemples qui vont à l'opposé de ce que vous voulez démontrer.
Les organisations comme celles de Chanteloup, outre le côté "concours de machines" permettaient aux randonneurs qui le désiraient de se mesurer entre eux (peut-être, mais je n'en suis pas sûr car je n'ai pas connu cette époque) sur des machines qui n'avaient rien de vélos de course. Il me semble que ces machines étaient équipées de garde-boues, d'éclairage fixe etc... Actuellement dans ce que vous appelez "l'excellent magazine de la FFCT" (magazine qui peine à survivre) on ne voit que des vélos de course chevauchés à 20 km/h par des cyclos qui sont souvent accompagnés de voiture suiveuse. Les randonneurs de l'époque de Chanteloup n'avaient pas besoin de voitures suiveuses, eux étaient autonomes car le choix de leur monture correspondait à celui de l'utilisation qu'ils en feraient.
Il ne suffit pas qu'il y ait un classement en fin d'épreuve pour qu'elle devienne une course cycliste ! Il y a au moins une caractéristique qui différencie les randonneurs et les coureurs, c'est la vitesse ! ! Les anciens coureurs devenus des randonneurs peuvent vous le confirmer, cela évite d'avoir la grosse tête et remet rapidement chacun à sa place ! Les souvenirs ne sont pas suffisants pour pédaler comme un coureur. Mais celui qui n'a jamais couru ne peut pas le savoir. N'est-ce pas ?
La lutte engagée, à un moment, par la FFCT contre les organisations du style de Chanteloup, a provoqué le départ des randonneurs et, progressivement, le non renouvellement par des jeunes cyclos qui n'étaient pas souhaités de peur d'avoir, justement, "l'esprit Chanteloup". Résultat : les adhérents de cette fédération sont de plus en plus âgés, ce qui fait fuir les rares jeunes qui prennent une première licence puis ne la renouvelle pas. C'est un problème franco-français carvous avez certainement remarqué que dans les pays voisins, en Amérique, ou en Asie la grande randonnée a le vent en poupe grâce à de nombreux jeunes gens et jeunes filles.
Souvent avec des randonneuses "A la française", copies de nos randonneuses que les français boudent, pour rouler en vélos de course...le monde à l'envers.
Dejoulardi