Monark démontable (bleu)

[Caillon]

Fabriqué en Suède avec des pièces allemandes comme son moyeu Torpedo Duomatic et ses roues acier Rigida (600 A ou plutôt 37-541 et pneu ballon toujours aux catalogues Hutch' et Miche'). Je n'ai eu qu'à resserrer les patins de l'unique CLB et à régler le jeu de direction pour le rendre à nouveau roulant.
Il lui manque le feu arrière remplacé par un Soubitez et le protège-plateau (ou protège futal ?). Le feu avant —Bosch Sverige— est au polissage.
La présence d'un pédalier de type américain s'explique quand on pense que les Suédois ont connu la bicyclette par l'importation des produits de la Western Wheels Works (Chicago), avant de développer leur production sous le nom de Crescent —reprenant là le nom d'une des entreprises tombées dans les mains d'Alexander Pope après la déroute de 1898. Quand le tube de pédalier est américain, l'axe-manivelles, les pédales, et même la béquille ont des allures de pièces de Schwinn. Oui, mais ça c'est un Monark, implanté à Varberg depuis 1908, me direz-vous !
Monark, devenu MCB en 1960 (soit Monark Crescent AB —AB pour société anonyme), a donc absorbé son ex-concurrent Crescent (mais si, vous vous souvenez de cette publicité avec la blonde !). Le groupe a ensuite été absorbé à son tour par Cycleurope…
Le catalogue date de 1976. Et pour voir à quoi ressemblent les TTV de Stockholm, allez sur le lien "cykelhistorika" !

http://cykelhistoriska.se/2016/11/28/cy ... rousel-120
http://www.raketsport.com/moped_cykel_76.htm

[Caillon]

Erreur ! J'ai mis ce séparable d'adulte chez les ptiots ! Modos, mettez-moi dans la bonne rubrique svp !

[pascallechacal]

Fabriqué en Suède avec des pièces allemandes comme son moyeu Torpedo Duomatic et ses roues acier Rigida (600 A ou plutôt 37-541 et pneu ballon toujours aux catalogues Hutch' et Miche'). Je n'ai eu qu'à resserrer les patins de l'unique CLB et à régler le jeu de direction pour le rendre à nouveau roulant.
Il lui manque le feu arrière remplacé par un Soubitez et le protège-plateau (ou protège futal ?). Le feu avant —Bosch Sverige— est au polissage.
La présence d'un pédalier de type américain s'explique quand on pense que les Suédois ont connu la bicyclette par l'importation des produits de la Western Wheels Works (Chicago), avant de développer leur production sous le nom de Crescent —reprenant là le nom d'une des entreprises tombées dans les mains d'Alexander Pope après la déroute de 1898. Quand le tube de pédalier est américain, l'axe-manivelles, les pédales, et même la béquille ont des allures de pièces de Schwinn. Oui, mais ça c'est un Monark, implanté à Varberg depuis 1908, me direz-vous !
Monark, devenu MCB en 1960 (soit Monark Crescent AB —AB pour société anonyme), a donc absorbé son ex-concurrent Crescent (mais si, vous vous souvenez de cette publicité avec la blonde !). Le groupe a ensuite été absorbé à son tour par Cycleurope…
Le catalogue date de 1976. Et pour voir à quoi ressemblent les TTV de Stockholm, allez sur le lien "cykelhistorika" !

http://cykelhistoriska.se/2016/11/28/cy ... rousel-120
http://www.raketsport.com/moped_cykel_76.htm

Superbe petti suédois qui à l'air d'avoir une très bonne qualité de fabrication !!

[Djul]

La classe j adore...


Bien équipé en plus

[petitérosolbec]

Superbe ☺☺☺☺ j'aime bien

[OSSE]

Je ne connaissais pas cette marque!

Très chouette modèle, ça respire l'exotisme
Tu as le duomatic? C'est le bonheur

Mention spéciale pour les pédales originales et jamais encore rencontrées non plus...

Merci pour l’historique et les liens transmis

@+

Osse

[Caillon]

Oui, Osse, le Monark (de couleur "kungsblå") est équipé d'un Torpedo "Duomatic 102" soit l'ancien modèle. Il est bloqué sur le grand développement, par la graisse durcie j'espère, ce que l'utilisation de ton tuto permettra d'établir ! En attendant j'ai versé un peu d'huile fine par le graisseur, mais il semble qu'on ne lubrifie par là que le frein.
Ce qui est établi aussi, c'est l'année de l'assemblage, puisque la coque du moyeu est frappée N36, soit septembre 1970. Il y a aussi un numéro de série frappé sur le boîtier de pédalier, je le donnerai si on me le demande.
Je n'avais pas saisi que le Torpedo freinait également. C'est le meilleur rétrofreinage que je connaisse —je n'ai pas beaucoup d'expérience en ce domaine, et plutôt des préventions— il est progressif, au point de permettre le saut de trottoir, c'est mieux que le SRAM 3 vitesses de mon grave pliant "Mifa AG" en 20" réservé à faire les courses.
Voici la version "homme" du vélo suédois des années du mien.

Et puisqu'on m'a demandé la blonde de Crescent avec tant d'insistance…

https://commons.wikimedia.org/wiki/File ... icycle.JPG

[Caillon]

À mieux regarder le catalogue, il semble que le modèle de couleur "Gull" présenté en 1976 soit en 20", comme il est dit dans le texte du catalogue. Je n'avais remarqué que la différence de porte-bagage, les tringles de celui du mien étant pincées en "sablier" pour offrir un support au garde-boue bien plus haut. La dimension des roues ayant changé de 24 (ou 37-541) à 20", le porte-bagage a d'autres cotes.

[Caillon]

J'ai lubrifié le boîtier de pédalier, et le jeu de direction (et les pédales…). il fallait donc ouvrir ce boîtier américain —pas un mécano ne savait— et j'ai évidemment commencé par écraser à la clé-étau —vise grip grand modèle de chez F…m, une merveille d'outil— le fragile couvercle en aluminium qui ne tient presque rien. Il fallait d'abord desserrer l'écrou de gauche —dlsdam, en "vissant" donc— sur la photo, sous la petite clé à ergots qui a servi. Les pièces sont dans l'ordre de démontage.
C'est "kind of tricky*" parce que pour remonter, on n'a pas accès au contre-écrou. Le seul truc qui pourrait retenir ledit contre-écrou, c'est les deux pattes en tôle d'alu… du couvercle, warf !
Si on veut vraiment sortir complètement l'axe-manivelles, il faut encore déposer au moins la bague-cuvette gauche avec une forte et grande clé à ergot radial que je n'ai pas. Celle de chez VAR ou Virax, je ne sais plus coûte une blinde et pour les dimensions des jdd et autres affaires courantes, une clé de mécanicien (multi grip) ordinaire recuite et percée et un vieux foret cassé font bien l'affaire. D'ailleurs je l'ai employée pour le jdd du Monark : comme pour un vélo des années trente, le contre-écrou du jeu de direction demande une clé à ergot radial !
J'ai réparé —pas testé— le contact qui permet de conduire le courant au feu arrière sans fil visible ni branchement à effectuer : une pointe vissée sur le tube de selle enfonce un poussoir à ressort. J'ai ressoudé le poussoir et recâblé. Pas sûr que mes leds apprécient la mise à la masse générale, mais on essaiera, parce que c'est joli comme système.
Une dernière remarque : les deux roues sont rayonnées à quatre croisements. J'ai vu la roue arrière seule sur une randonneuse, la roue avant sur masse de vélos sportifs, mais les deux, jamais ! Ils tiennent à leur confort, ces Nordiques. Et ils ont raison, le laçage à quatre croisement fait vraiment durer les dévoilages. Allez demander ça aujourd'hui !
*Ch…t

[Caillon]

Duomatic démonté, dégraissé et remonté : l'une des deux grandes cages de roulements était en miettes —mais remplissait encore son rôle. On prend des habitudes avec les anciennes machines, comme se dire que les roulements se refont tant qu'on trouve des billes…
J'espère que cette taille de cage se retrouve sans avoir à faire appel au site qu'Osse donne dans son tuto.
J'ai d'ailleurs dit une bêtise au sujet de l'âge du moyeu : "N", c'est bien 1970 (dernière année de production du modèle 102) mais "36", c'est le nombre de trous pour le rayonnage, pas la semaine.

Le moyeu avant gratouillait, alors je l'ai réglé tant que j'y étais. Rigida faisait bien les choses, c'est aisé à démonter, il y a du chrome là où il faut et j'ai seulement nettoyé, lubrifié et réglé.
Mais cloué au garage…

[Djul]

Ç est roulement ce trouve encore,, mais les fdp des fois décourage.


Ca a l air bien partis pour cette restau

[Caillon]

Les billes libres du roulement se sont fait la malle dans le moyeu mal resserré —je n'ai eu à porter le vélo qu'un petit kilomètre. En attendant de trouver les indispensables pièces —ou de commander un Duomatic en état au vélociste allemand— je me suis résolu à condamner le Monark à ne plus être aussi facilement séparable, et accessoirement à se charger de câbles supplémentaires : j'ai remplacé le moyeu par un Nexus 3 vitesses accompagné de son heu… ralentisseur. C'est très encombrant ces shimanoseries, heureusement que la potence du cintre fait 21 mm, alors je n'ai eu qu'à l'épaissir d'un rond de clinquant pour y serrer la poignée tournante. Mais c'est pas aussi élégant que l'unique levier et son unique gaine des origines.
C'est provisoire, pour que le vélo roule.
La selle a été regarnie de vrai cuir, formé sur le fond de plastique —posé sur une nappe de ressorts tendus entre bec et croissant !— puis cousu à deux aiguilles au fil empoissé. J'ai fixé des catadioptres Cateye NOS de bout de cintre —ils étaient orange comme aux U.S. et sont rouges comme en France, j'ai dérouillé et bombé un protège-pantalon —je doute qu'on m'en propose un mais j'examinerai toute offre ; enfin, j'ai installé une génératrice (Jos) sur le collier d'origine —et oui, le feu s'est allumé dès que j'ai fait tourner la roue ! et remplacé le Soubitez arrière 1985 par un sans marque italien plus correct d'allure.

Photo prises au Mavica FD-85: je n'ai plus le Minolta qui aurait été period correct.

[Djul]

Si tu fais rien dû moyeux j en recherche un

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Fabriqué en Suède avec des pièces allemandes comme son moyeu Torpedo Duomatic et ses roues acier Rigida (600 A ou plutôt 37-541 et pneu ballon toujours aux catalogues Hutch' et Miche'). Je n'ai eu qu'à resserrer les patins de l'unique CLB et à régler le jeu de direction pour le rendre à nouveau roulant.
Il lui manque le feu arrière remplacé par un Soubitez et le protège-plateau (ou protège futal ?). Le feu avant —Bosch Sverige— est au polissage.
La présence d'un pédalier de type américain s'explique quand on pense que les Suédois ont connu la bicyclette par l'importation des produits de la Western Wheels Works (Chicago), avant de développer leur production sous le nom de Crescent —reprenant là le nom d'une des entreprises tombées dans les mains d'Alexander Pope après la déroute de 1898. Quand le tube de pédalier est américain, l'axe-manivelles, les pédales, et même la béquille ont des allures de pièces de Schwinn. Oui, mais ça c'est un Monark, implanté à Varberg depuis 1908, me direz-vous !
Monark, devenu MCB en 1960 (soit Monark Crescent AB —AB pour société anonyme), a donc absorbé son ex-concurrent Crescent (mais si, vous vous souvenez de cette publicité avec la blonde !). Le groupe a ensuite été absorbé à son tour par Cycleurope…
Le catalogue date de 1976. Et pour voir à quoi ressemblent les TTV de Stockholm, allez sur le lien "cykelhistorika" !

http://cykelhistoriska.se/2016/11/28/cy ... rousel-120
http://www.raketsport.com/moped_cykel_76.htm

Superbe petti suédois qui à l'air d'avoir une très bonne qualité de fabrication !!

Désolé de deterrer le topic mais j'ai acquis un petit démontable CNC avec un torpedo duomatic. j'ai deja eu quelques avis et conseils de tontons. mais je voudrais savoir si l'entretien voir le démontage du duomatic est complexe. sachant que je n'ai pas beaucoup d'expérience.
Merci d'avance.

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une photo :

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une photo :

et pour info quelques échanges sur le sujet avec des tontons vraiment sympas.

[Djul]

l entretien de ce moyeux n est pas trop complexe. Osse a fais un tuto la déçu si tu suis c est pas.trop compliqué.

Va voir dans système et norme dans le forum

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Merci Djul !
Je file voir ça.

[Caillon]

Vu la réussite contestable de ma tentative de réparation, je ne devrais pas trop la ramener, mais je confirme quand même : ce n'est pas si difficile à remonter —à condition d'avoir des pièces en bon état. Le tuto du forum est commode. Attention aux lubrifiants : une graisse trop adhésive risque de geler les petits cliquets.

[Caillon]

En parcourant l'excellent site ridesabike, suggéré par king je crois, j'étais tombé sur l'image du clown musicien Jerry Colonna prise en 1941 et le montrant dans une pose professionnelle sur un roadster que je n'identifiais pas.
https://ridesabike.com/jerry-colonna-rides-a-bike/
Ce qui m'avait intrigué, c'était que les fourreaux de la fourche du spad avaient la même structure que ceux de mon —enfin maintenant, celui de ma femme— Monark, bien anglés avec une spatule en guise de dropout.

J'ai posé la question, j'ai dessiné plusieurs fois ce pédalier à lettres pas trop fréquent chez les Américains en 40, j'ai séché —maintenant je peux me moquer mais il y a deux ans, fallait pas rire.
Bon alors (petite voix insistante de conscience), tu n'avais pas compris que les lettres A S & C O pouvaient signifier ? Tu te demandais si c'était pas un Anglais —à cause du moyeu à trois vitesses S&A ?
Je vais t'aider : Arnold, Schwinn and Company !

Chez Monark, on a continué à faire des vélos américains en 1970.