Vu sur la bourse de Vélocipédia, j'ai tourné un bon moment autour, puis je me suis décidé...
Quand on sait que ce type de machine dont l'arrière préfigure l'arrivée des grands-bi n'ont été produits que quelques mois, celle-ci aura une place intéressante chez moi.
Pèle-mèle, le hauban faisant la liaison entre la lame de suspension qui supporte la selle et le cadre, est amputé de quelques centimètres. Il avait déjà dû casser, et avait été relié à l'aide de plusieurs rivets grossièrement écrasés. Il sera à refaire, la lame reviendra ainsi à sa position originelle et la selle redeviendra quasiment horizontale. Le frein mouflé est manquant, tout comme la roulette en bronze sous la lame et le lien de commande du frein.
La peinture ne semble pas d'origine, tout comme les filets rouges. En effet, toutes les machines visibles sur le stand de mon vendeur arboraient la même robe.
Les pédales semblent elles aussi de facture neuve. Ou alors ce vélocipède n'a jamais roulé...
J'ai découvert deux trous de huilage côté intérieur des tubes de fourche. Un léger grattage de la peinture me fera savoir si des fixations de huileurs en laiton existent.
La selle semble avoir été recouverte d'un nouveau cuir, mais cela doit faire longtemps. Le travail est bien réalisé.
Les roues ne sont ni disjointes, ni trouées par les vers.
Le réglage du serrage de la roue avant se fait par le système habituel de paliers en bronze et doubles clavettes.
Un marche-pied est visible et fixé sur le côté gauche de la fourche arrière.
L'esthétique générale de ce vélocipède de transition démontre une influence Meyer pour la partie avant et Rives pour l'arrière.
Une remise en état qui ne devrait pas être trop longue, mais qui devra attendre un peu pour cause de manque de temps en ce moment.
une belle machine 
