24pouces a écrit :
Salut, et désolé d'apporter une réponse quelque peu tardive…
Tout d'abord, et sans rentrer dans la spécificité du VTT, pourquoi sauver un vélo plutôt qu'un autre. C'est subjectif : son esthétique, les souvenirs qui peuvent s'y rattacher, un petit truc qui passe lorsqu'on le voit… et plein d'autres raisons, justement pas raisonnées
. Ensuite, il y a la dimension plus culturelle, "l'œil du connaisseur" pourrait-on dire : la qualité de ses tubes et de leur assemblage, l'artisan ou la société qui l'a fabriqué, son design, ses composants, son histoire, sa rareté…
Pour ce qui est du VTT, même si pour certains, les origines de cette pratique seraient à chercher du côté du VCCP (Vélo cross club parisien) entre 1951 et 1956, il faut tout de même reconnaître qu'en gros, c'est
un truc créé par des américains dans les années 70, au fin fond du Colorado, dans une ambiance de joyeux hippies chevelus. Loin de l'Europe et de sa forte culture cycliste et traditionnelle.
C'est d'ailleurs un point important car, cette absence de culture aurait permis de développer (ou de ressortir du fond de vieux tiroirs) de nouvelles conceptions du vélo ; c'étaient les années 70, il n'y avait que du matériel de route inadapté (quoique, les fameux pédaliers triples de spécialités TA, qui ont emmené le nom de la société Specialized…) ou des cadres Schwinn à consolider (les fameux klunkers). Quelques bricoleurs ou cadreurs commencent à proposer des solutions : Breezer, Gary Fisher, Ritchey…
Il faut attendre le début des années 80, 1981 pour être précis pour voir apparaître le premier VTT commercialisé : le specialized Stumpjumper, et de là, d'autre marques naissantes vont suivre : Cannondale en 1984, Merlin en 1986 avec le premier mountain bike en titane… (j'en passe et des meilleures
)