SECURITAS

[JPR58]

Emile Fontaine crée son entreprise en 1895, ses trois enfants, René, Hector et Marthe viennent l’épauler en 1918 puis lui succèdent. Les deux frères décèdent après la deuxième Guerre Mondiale et la veuve de René, avec sa fille, prennent en main la société de 1948 à 1950 sans grand succès commercial. Dans la foulée, Louis Gysenbergh crée une sprl avec Jean Hugens qui ne tient que deux ans. Il forme alors une société anonyme avec Constant Van den Wingaarde. Raoul Gysenbergh prend la suite, il ne fabrique plus de vélos et ne pratique que la vente en gros. La société cesse son activité fin du XXème siècle.
Dans ses belles années, l’entreprise familiale construit les vélos SECURITAS, STELLA, ESSOR, ECO, MOSA et possède l’agence générale des vélos français LA NORDISTE. Entre 1920 et 1940, la firme dispose de deux équipes cyclistes redoutables sous les maillots Sécuritas et Stella. La société hutoise est installée successivement rue du Marché aux Bêtes numéro 25 en 1900, rue Entre-deux-Portes numéro 14 dès 1903, rue Entre-deux-Portes numéro 5 deux ans plus tard.

Ce petit texte provient de mon dernier livre « LE CYCLE hier et aujourd’hui » édité par Noir Dessin Production dans la collection Province de Liège.
http://www.noirdessin.be
Le livre contient 272 pages et un dossier de 8 pages couleurs, il recense la plupart des industriels, fabricants de cycles et vélocistes en province de Liège.

[envahisseur87]

bonsoir ENCORE UN PETIT APERCU INTERESSANT
SUIS INTERPELLE PAR LE CO SPONSORD SUR LE MAILLOT
JENATZY c'est la papa de la JAMAIS CONTENTE premiere voiture electrique qui a franchi la barre des 100 kms heure a ACHERES++Celui ci est decede a la veille du conflit de 14=au depart il fabriquait des pneumatiques et était d'origine polonaise
il est a noter que des collègues techniques portent ce nom et a ACHERES LIEU DU RECORD il y a une place ou rond point a ce nom
la MASSON c'est bien apres 14 ' donc me pose la question dans les annees MASSON que faisait l'entreprise ET EXISTAIT ELLE TOUJOURS

[JPR58]

Concerne C. JENATZY-LELEUX à Sclessin
Constant Jenatzy (1842-1904) possède deux sites de production pour sa Manufacture Générale de Caoutchouc, rue Stephenson n°10 à Bruxelles-Schaerbeek et aux numéros 16-18 de la rue de la Scierie à Sclessin. A son décès, son fils Camille (1868-1913) lui succède. C’est un pionnier du cyclisme et il est le premier à dépasser la vitesse de 100 km/h en voiture. Il atteint 105,88 km/h le 29 avril 1899 à Achères (France) sur la « Jamais Contente », une voiture électrique de sa conception. Maximilien Trivier, Président du Pesant Club Liégeois de 1940 à 1944, est le directeur de l’usine liégeoise avant la deuxième Guerre Mondiale. A la fin de celle-ci, la manufacture vend aussi les jantes de vélos RIGIDA.
Au salon du cycle de Milan de 1946 deux dirigeants de l’usine Jenatzy-Leleux rencontrent Rosario Tota (1917-1970) et lui proposent de créer au sein de leur usine, un atelier pneus, boyaux et chambres à air. Rosario était le neveu d’Antonio d’Alessandro, le roi du boyau, qui avait créé son usine dès 1927. Les champions italiens Binda (1902-1986), Guerra (1902-1963), Coppi (1919-1960) et Bartali (1914-2000) roulaient tous sur boyaux D’Alessandro. En Belgique, le choix de la marque coula de source, du nom de famille TOTA, on ajouta un « L », et « TOTAL » cela ne sonnait pas si mal que ça ! Dès la fin des années 40, Rosario s’employa à étoffer la gamme des boyaux. Il existait un boyau pour tous les différents types de courses et de parcours, piste, route goudronnée ou pavée et contre la montre. Il y avait le boyau OMNIUM vulcanisé, 300 grammes, économique pour l’entraînement, puis on avait donné un nom à chaque boyau en le liant à la compétition pour laquelle il avait été créé, MILAN-SANREMO, 230 grammes, PARIS-ROUBAIX, 280 grammes avec toiles renforcées, TOUR DE FRANCE, 250 grammes, GRAND PRIX DES NATIONS, 180 grammes avec chape en forme de « dos d’âne » pour une surface de contact avec la chaussée de 3mm, puis VIGORELLI de 150 grammes et 120 grammes pour la piste.
Les boyaux, de tous temps, ont toujours été chers, et les professionnels des années cinquante, hormis les champions, n’avaient pas de salaire fixe et venaient demander à Rosario des boyaux pour les « tester à l’entraînement »… De nombreux coureurs professionnels liégeois roulaient sur boyaux Total, Jean Brankart (1930-), Pierrot Machiels (1931-2014), Zen Florio (1930-1991), François Neuville (1912-1986) et en particulier Jean Moxhet (1932-2010) avec qui Rosario Tota s’était lié d’amitié.
L’aventure des Boyaux TOTAL s’acheva en 1960 pour deux raisons : la crise de la bicyclette vers la fin des années 50 et la concurrence des marques historiques de boyaux, CLEMENT, HUTCHINSON, VREDESTEIN, GARDIOL et D’ALESSANDRO. Il ne faut pas oublier que l’engouement des cyclistes wallons a toujours été moins important que celui des flandriens, aussi bien pour le nombre de coureurs que pour la quantité de courses organisées, ce qui limitait le marché potentiel de tous les produits concernant les vélos.

Ce petit texte et les photos proviennent de mon dernier livre « LE CYCLE hier et aujourd’hui » édité par Noir Dessin Production dans la collection Province de Liège.
http://www.noirdessin.be
Le livre contient 272 pages et un dossier de 8 pages couleurs, il recense la plupart des industriels, fabricants de cycles et vélocistes en province de Liège.

[envahisseur87]

BONSOIR== merci beaucoup pour toutes ces précisions==michel

[JPR58]

Bonsoir, Rik Van Steenbergen a aussi couru sur Boyaux "Total"

Jean Pierre.

[envahisseur87]

BONSOIR
CELUI LA QUEL PHENOMENE!!! QUAND JE VOIS SA CARRIERE EXTRAORDINAIRE ET QUEL PHYSIQUE?? CAR C'ETAIT UN GRAND NOCEUR==michel

[Invité]

Rik I l'un de mes 10 plus grands Et sans doute presque sur le podium !!!!

[Lisica]

Il serait interessant de savoir quand les cycles Essor sont passés du giron de Securitas à celui d'Helyett.